[quote=« ƒЯ4nç¤1$, id: 1574271, post:70, topic:138565 »]
aïe…
heureusement que j’avais mon casque![/quote]
Surtout que tu ne le mets pas souvent !
[quote=« ƒЯ4nç¤1$, id: 1574271, post:70, topic:138565 »]
aïe…
heureusement que j’avais mon casque![/quote]
Surtout que tu ne le mets pas souvent !
Posté en tant qu’invité par Ziiip:
J’allais ouvrir un sujet sur le port du casque et puis non ! En cherchant un peu sur le forum, il y A pléthore de fils ouverts; alors j’en ai pris un (pas tout à fait au hasard puisque plusieurs protagonistes des différentes discussions sont toujours de ce monde aujourd’hui… si ! Si !)
Donc, 10-15 ans plus tard, on en est où de ce port du casque?
Alors pourquoi déterrer a nouveau ce sujet?
Tout simplement parce qu’hier, j’étais sur la « petite » falaise de Lans en Vercors -oui je sais, c’est de la couenne mais bon … dans mon long processus de reprise, fallait bien aller qq part. Et vu que je ne peux porter qu’un chausson …-, bref, Lans en Vercors!
A la fin de la séance, en redescendant, je vois un gamin (a peine plus de 10ans), partit en tête, assuré par (très certainement) sa sœur, paré par sa mère, a 3 mètres du sol, assez mal en point pour mettre sa première dégaine.
Tableau qui aurait pu sembler comique si ce n’est qu’il n’avait pas de casque.
N’empêche que si le môme se viande, la mère ne le rattrapait surement pas, et vu la configuration du rocher (un peu en renfougne), il se la mettait bien ; ou alors c’est la mère qui le blessait en le poussant contre le rocher.
Alors port du casque ou pas? C’est l’affaire de chacun, je sais. Mais n’empêche, est ce que les mentalités ont évolués?
On a fait 5-6 sites ces 15 derniers jours avec Béa et on se faisait la remarque sur ceux qui ne portent toujours pas de casque …
Il y en a encore qq uns oui. Mais de moins en moins.
Il y a 40-45 ans, on en portait pas (enfin, dans le groupe de jeunes br… qu’on était). C’était « nullos », « ça ne le faisait pas » bref … c’était pour « les vieux » : aujourd’hui bah … j’aurais du mal sans !
En ski, je ne vous raconte meme pas “la honte” que ça pouvait être: aujourd’hui -bon ok, on fait beaucoup plus de ski de rando- on en met un systématiquement !
En parapente; bon bah là… on a été formé avec et j’avoue que sans, je me serais déjà fait bien mal une paire de fois, surtout la dernière…
En base jump ? Bah j’en sais rien. Mais là j’imagine que ça ne set qu’à tenir la caméra
Bref et vous ? Vous en mettez toujours un ?
Quasiment toujours, sauf en couenne en moulinette sur des secteurs bien purgés. Quand j’assure quelqu’un en tête je le mets systématiquement. Une dégaine sur le crâne ça ne doit pas faire beaucoup moins mal qu’un caillou.
Évidement GV, ski, etc, c’est toujours avec le casque.
Je me souviens d’une fois qui m’a bien sensibilisé. Avec une amie on était partis faire une GV (Face E du Pic de l’Aiguille). Une fois l’approche terminée on se pose au pied de la falaise pour s’équiper et manger un bout. Ça faisait pas 5 minutes qu’on était assis et on avait pas encore mis les casque qu’un belle pierre tombe à deux mètres de nous en faisant un bruit qui laissait imaginer ce que ça aurait été sur nos têtes… Du coup maintenant j’essaie au maximum de penser à mettre le casque dès que je rentre dans une zone à chute de pierre, même si je n’ai pas encore switché sur l’activité qui nécessite généralement le casque. Mais c’est pas toujours facile d’y penser!
Casque systématiquement pour moi, que ça soit en GV ou en couenne, considérée comme « à risque » ou non…
Je l’enlève de temps en temps pour m’aérer quand je grimpe pas et que je n’assure pas, mais finalement pas temps que ça. Je me rends régulièrement compte que je l’ai encore sur la tête au moment de mettre les affaires dans le coffre/une fois dans le train.
Systématiquement en escalade, couenne ou GV pour moi.
Par contre en ski de rando je le mets plus pour faire comme tout le monde le fait maintenant, j’ai plus peur de me faire les croisés dans une mauvaise chute qu’une fracture du crane!
A mon avis, la principale utilité du casque en ski n’est pas contre une fracture du crâne, dont le risque est faible.
Par contre une chute avec choc à la tête contre la neige, même à faible vitesse et dans la croute portante (typiquement chute quasi à l’arrêt en regardant son pote en arrière), peut nous sonner, et ce genre de petite chute est beaucoup plus fréquente.
Quand on est sonné, selon les personnes on peut mettre 10min à s’en remettre. Si on n’a pas conscience qu’on est dégradé (au bout d’1min on est moins sonné et on peut croire que c’est bon), on risque de continuer à skier avec une technique et vitesse demandant toute ses facultés, et là le risque de chute avec blessure augmente beaucoup.
C’est suite à un épisode de ce genre (mais où j’avais conscience que j’étais diminué, du coup ça m’a juste gâché la suite de la descente durant 10min car je ne pouvais pas aller à fond), que j’ai décidé de prendre systématiquement le casque en ski (quand je ne l’oublie pas).
Ça me semble assez vain comme discussion : De toute façon, ceux qui choisissent de ne pas le porter dans certains contextes vont systématiquement être critiqués.
100% du temps même en couenne sur les falaises où « ça ne craint rien » selon les connaisseurs, sauf quand j’oublie auquel cas je m’en veux. Entendu récemment sur une falaise où « ça ne craint rien » : « là j’aurais bien aimé avoir un casque ». Entendu aussi récemment sur une telle falaise : le bruit d’un caillou qui est venu faire toc toc sur mon casque
Non pas forcément, j’ai des partenaires qui assument de ne pas le porter dans certaines circonstances mais je ne les critique pas parce qu’ils reconnaissent eux-mêmes qu’ils feraient mieux de le porter
Je le porte systématiquement pour grimper en couenne, en GV et en montagne. Il y a même des endroits en montagne où parfois, même si c’est rando, je sors le casque : passage dans un couloir pourri, barres rocheuses délitées.
J’ai été assez marquée par le témoignage de Nicole Niquille, guide suisse, devenue paraplégique parce qu’en allant aux champignons, elle avait pris un tout petit caillou sur la tête, gros comme une noix.
Les casques actuels sont légers et se font oublier.
Beaucoup d’approches de couenne et grandes voies où on longe le pied d’une falaise sont exposées aux chutes de pierre.
Quand on fréquente chaque année un site, on peut apprécier les nouveaux blocs tombés sur le sentier depuis la dernière fois…
Port systematique du casque pour moi, mais si j’oublie je grimpe quand-même. On fait surtout attention que l’assureur a un casque s’il n’y a pas assez de casques pour tout le monde.
Je le mets parfois en rando. En général je le prends pour une rando de plusieurs jours un peu alpine et je le mets au cas par cas.
Et pour ma contrib:
Le problème du casque c’est pour se gratter la tête. Surtout quand on oublie qu’on l’a et qu’on se gratte le casque.
Jusqu’il y a 2-3 ans je le mettais systématiquement en GV et alpi, et rarement en couenne.
Et puis j’ai acheté un casque plus léger et confortable, à peu près au moment où cette vidéo est sortie, ce qui m’a convaincu de le mettre systématiquement en couenne aussi :
Autrefois, au siècle dernier je n’avais pas de casque pour faire la Dibona et des grandes voies au Verdon ou à la barre des Ecrins mais maintenant je le mets en couennes.
Si on veut éradiquer les trottinettes des villes il faut imposer le port du casque. En vélo aussi ça devrait aussi être obligatoire et naturel.
ça me fait penser à Nicole Niquille , première femme guide suisse qui s’est retrouvée en fauteuil après avoir reçu un petit caillou alors qu’elle cueillait des champignons …ce n’était clairement pas sa course la plus engagée ! ce qui ne veut pas dire qu’il faut porter le casque pour sortir les poubelles, mais ça fait réfléchir