on l’attend avec impatience!
Plus belles voies des Calanques
Ma pauvre Lulu, ta propension à interpréter mes propos frisent l’hystérie, à croire que tu en fais une affaire personnelle plutôt que d’admettre humblement que tout le monde n’est pas obligé d’adhérer à tes thèses. …
C’est bon, tu t’es défoulée ? Ça va mieux ?
Bien sûr que d’un individu à l’autre, on perçoit la beauté d’une manière différente ! C’est d’une banalité ! Qui a écrit le contraire ?
Pour autant, on ne peut pas totalement ignorer que chaque période a connu ses canons de beauté et que le grand public, grimpeurs compris, peut avoir son jugement influencé par les phénomènes de mode.
Cela va de soi qu’entre deux grimpeurs, le jugement sur la beauté d’une voie sera différent, personne ne dira le contraire. Mais écrire qu’une voie est belle parce qu’on l’a grimpée avec un binôme sympathique est stupide ! Pour moi, les plus belles voies des calanques sont en face nord des Goudes et elles le resteraient même si je devais envisager contre mon gré de les grimper avec toi…cette perspective est un cauchemar ! Dieu merci c’est de la fiction
Le plus grand spécialiste du concept des cent plus belles, Rébuffat, n’a jamais introduit dans son classement d’éléments subjectifs tels que le plaisir de grimper avec des compagnons de cordée qui lui sont chers pour mettre en avant telle ou telle course…ce n’était pas un critère de sélection. En revanche un coucher de soleil sur une paroi ou l’élégance d’un pilier et ses perspectives entraient en ligne de compte dans ses choix…
Ma pauvre Lulu, relis tes classiques avant de foncer tête baissée pour le plaisir de soulager tes frustrations
Euh…
Je suis ravi que la discussion suscite le débat, la discussion, les échanges (même virils) sur quelle voie est plus belle qu’une autre, mais de là à entrer dans des attaques personnelles et ad hominem, non.
Lucile n’a pas plus interprétée tes propos que je n’ai pu le faire juste avant, hors ta réponse est bien différente… Si un conflit antérieur vous oppose, règle-le s’il te plait hors de cette discussion qui jusqu’ici était très cordiale. Et s’il n’y a rien de tel et que seule mon imagination me fait faire cette interprétation, vraiment je ne comprends pas.
Pour le reste, elle peut penser ce qu’elle veut, participer ou pas, exposer son point de vu ou pas, grimper avec qui elle veut et qui veut, grimper avec elle.
Pour ma part je comprends très bien que le plaisir vienne autant de la grimpe que des moments partagés. J’essaie de séparer les deux lorsque je veux conseiller telle ou telle voie, même si j’espère pour mes amis qu’ils la grimperont aussi avec un second (ou premier) de cordée aussi agréable qu’a pu l’être le (la) mien(ne). Et que donc, finalement cet élément restera fixe dans l’équation entre leur parcours et le mien…
On pourrait ensuite philosopher longtemps sur le bonheur de l’escalade, ce que je vais faire dans un post séparé…
@restaud : T’es pas du tout obligé de traiter les gens d’hystériques quand ils t’expliquent leur point de vue, hein. D’autant plus quand il est partagé par d’autres.
J’ai déjà parcouru deux fois la même voie, et une fois ça m’a paru être une bouse, l’autre fois génial, justement sur une différence de conditions, d’esprit, d’ambiance, d’envie du moment. L’objectivité n’existe pas, c’est pas grave, mais il y a de nombreux terrains d’entente entre les différentes subjectivités. Par contre, ce serait effectivement dommage qu’une expérience personnelle décevante dans une voie « désserve » ladite voie aux yeux des autres, ce qui en fait un critère compliqué.
J’ai l’impression que c’est ce qu’on défriche ici pour tenter d’obtenir un résultat à peu près positif, croisé, globalement collaboratif, en sachant bien que ce ne sera ni parfait, ni adapté à tou-t-es.
On a tendance à toujours exagérer autour de Marseille, il paraît, surtout peut-être dans nos appréciations des voies, mais j’ai aussi l’impression que c’est à partir de ressentis croisés sur des sorties, des connaissances, que l’on pourra dégager une liste intéressante, et pas forcément uniquement constituée des grandes classiques.
Ce n’est pas parce qu’on crie fort et à l’unisson qu’on fait preuve de bon sens, de raison et de tolérance.
J’ai été tolérant envers cacharoth à qui j’ai écrit qu’il avait le droit de ne pas penser comme moi. Je constate que la tolérance n’est pas réciproque dès lors qu’on ne partage pas le même point de vue !
Je ne sais quelle mouche a piqué lulu…j’ai l’impression qu’elle a la tête et les chevilles qui enflent à se considérer comme incontournable du haut de sa petite personne.Un peu d’humilité lui ferait le plus grand bien.
Est-il possible de discuter et d’exprimer ses désaccords sans tomber dans l’invective sexiste ?
Des désaccords, ce fil en est rempli, entre personnes qui discutent avec amabilité et respect mutuel.
Alors pour participer à ce bel échange, mieux vaut se contrôler un peu plus dans son expression et rester ouvert aux autres façons de penser que la sienne.
Par ailleurs, la modération est intervenue d’elle-même sans avoir au préalable été sollicitée : devant l’expression d’une telle intolérance injurieuse, qui ne réagirait pas ?
Ce post est un avertissement officiel pour t’inciter à surveiller ton expression sur les forums.
Le ton que prennent ces échanges est surréaliste. On se demande où est la tolérance quand on brandit la menace sous la bannière de la modération !
Invective « sexiste » !!! Ou est le sexisme ? Ça aurait été pareil avec « un » contributeur ! L’hystérie ne résiderait elle pas à tout mettre sur le compte du « sexisme » ? C’est très à la mode et franchement insidieux et perfide.
Dans cette affaire des cent plus belles, vous n’arriverez à aucun consensus car vous appréhendez la problématique par les mauvaises pistes. Je vous parie un billet que chacun va vouloir épater l’autre en brandissant les voies en ED+ , c’est à celui ou celle qui aura la plus grosse, au final ! Un grand classique des forums de montagne !
Pour moi c’est fait ? Ah ?
@Lulu002 : La question finalement est « ou se passe l’escalade ». Suffisamment d’auteurs-grimpeurs ont décris la cime intérieure, la face nord mentale, personnelle de n’importe quelle ascension. Je te rejoins complètement sur tous les facteurs extérieurs et intérieurs qui peuvent rendre une journée grimpante plus ou moins intéressante et riche, en dehors de la voie. A titre personnel je peux être très heureux de grimper sous la pluie (Vénus au cret !) une voie courte alors que d’habitude le secteur et cette météo me mettent le moral au fond des chaussettes ! Va expliquer ça ! Le compagnon de cordée, la forme du jour, la petite aventure, l’ambiance, la solitude dans une face très fréquentée usuellement, comment savoir ? Et comment décrire ce qui se passe en notre for intérieur quand on grimpe ? Ce qui relie l’alpiniste solitaire et le bloqueur qui travaille des centaines de fois le même mouvement ?
Bon on s’écarte un peu du sujet initial précis, mais finalement c’est ça qui importe, bien sûr. Ce n’est pas d’avoir gravit les 100 plus belles, d’avoir tout fait, tout connu, tout grimper. Lao Tseu (dont on sait désormais -grace à une ouverture à la renommée internationale- que je un lecteur et relecteur assidu) disait que l’on peut découvrir le monde du seuil de sa maison. Dans un bloc, une voie, une montagne on peut ressentir toutes les émotions du monde. Et par là, toutes se valent, même si toutes les ascensions sont différentes. Si on paraphrase Héraclite, on ne grimpe jamais deux fois la même voie. Certains l’appliquent à la lettre (hein @BP13) et d’autres moins, et chacun peut se régaler à sa façon sur le rocher, qui est le même pour tous et différent sous les doigts de chacun. Car chacun est différent, apporte son vécu avec sa corde et toussa toussa. Néanmoins, apportant un vécu, on peut aussi se rendre compte par empathie, sympathie de ce que tel bout de rocher pourrait apporter aux autres. On peut aussi savoir ce que notre égo apporte dans l’histoire. Quand on gravit une voie « mythique » en ED, nier cet aspect serait un mensonge, à soi même. Et après tout, être fier fait parti du plaisir Bref, j’arrête là la dissertation qui de toute façon ne mériterait pas grand chose, même au bac. Mais je m’entends. Le voyage intérieur est sans doute le plus important, le partage aussi (qu’il soit immédiat, décalé, déporté, reporté, muet, etc…) et entre en compte dans les choix de cette liste. J’espère que les contributeurs sauront se laisser aller à partager des voies qui les ont fait voyager, plus encore que grimper. C’est ce que je cherche. L’exemple qui me vient en tête tout de suite: le Corbeau Noir avec @rems13: peu de paroles, une paroi de 100m, en rocher qu’on peut qualifier sans exagérer de pourri (au sens où on entend que par bon rocher on a des prises bétons et une face monolithique d’où aucun gravillon ne dégringole), voie cotée D+ dans les topos, un équipement quasi inexistant et une exposition marquée. Rien de bandant, et pourtant, arrivé au R2, j’étais juste dans un état presque second (allez, un et demi) d’euphorie, et Rémy pourtant peu connu pour ses accès de lyrisme était lui aussi impressionné et éberlué par l’ambiance de fou et la grimpe champagne de la voie ! Et cette voie est pour moi vraiment une perle, un lieu quasi magique pour vivre un truc fort. Bref, chose promise… je me tais
@amarame : C’est bien résumé ce que je voulais dire et faire avec cet article. Parce que moi je suis lou ravi, et du coup, j’aime même quand le rocher est bof et que ça fait 70m de haut avec plein de buissons, du moment que je profite du moment
Mais… regarde ta réponse !
Il n’y a pas eu d’attaque et tu peux penser ce que tu veux de Lulu et de sa tête, mais dans ce fil ça ne sert à rien de le lui dire non ? Je m’en fiche un peu que tu ne l’aime pas pour x ou y raisons, mais ça ne va pas aider à trouver de belles voies non ?
Elle n’est pas d’accord avec toi, avec moi non plus d’ailleurs sur un certain nombre de chose, mais on reste sympa, c’est quand même plus agréable, non ?
La modération rappelle juste ce que je disais déjà plus haut et n’a fait aucune menace, ou alors en privé, me semble-t-il ?
On ne vise pas un consensus, effectivement impossible, mais un certain nombre de voie qui ressortent dans le massif, pour différentes raisons. Le nombre de votant et leurs différences devraient permettre de ne pas en oublier trop, et celles qui seront écartées resteront dans le cœur de leurs laudateurs des pépites personnelles qu’ils recommanderont à ceux qui les contactent !
Mais pourquoi dis tu que nous allons sur de mauvaises pistes ? le fait de ne pas avoir de critères objectifs ?
Je voulais dire inutile que je t’envoie un MP et que tu me donnes ta liste en retour puisque tu l’as publiée.
Ahahah oui ! Après j’ai publié une liste impersonnelle… Qui peut et doit être personnalisée en fonction de qui la demande
Je me demandais, et aussi pour rebondir directement sur ce dernier échange qu’il vient d’y avoir sur ce fil, s’il ne serait pas intéressant de faire une autre subdivision dans la présentation des voies.
Le caractère le plus « objectif », à mon avis, qu’on peut trouver à certaines voies, ce sont celles qui ont un statut un peu à part : celles qui ont été parcourues d’innombrables fois, donc des classiques, et dont on sait que la renommée ne vient pas de nulle part (Arête de Marseille par exemple, même si le rocher n’est pas terrible ) ; celles qui font rêver, qui ont une dimension un peu mythique (comme « Au-delà de la verticale », « La Coryphène » pour ne prendre que deux exemples.
Ensuite, le reste des voies, moins parcouru, viendra forcément du parcours que certains, certaines d’entre nous auront fait. Et je pense qu’on commence à avoir tous et toutes pas mal de bagage calanquesque pour arriver à tirer sinon un consensus, au moins un accord global sur l’ensemble du massif. Mais certaines sont quand même enthousiasmantes bien qu’isolées : les voies hors des sentiers battus.
Du coup voilà la proposition : rajouter en subdivision des difficultés ce genre de sous catégories : les classiques, les mythiques, les « hors pistes »… Et peut-être effectivement une limite numérique à ne pas dépasser pour ne pas se disperser et ne pas refaire un nouveau topo intégral.
Pour le moment ce sont plutôt des TD équipées… Il n’y a qu’une ED-, la Coryphène…
On évite pour le moment le combat de coq et c’est tant mieux !
J’ai pas tout lu mais ce débat ça me fait penser à cette citation que j’aime bien : « Je ne pense pas qu’il soit tellement important d’atteindre le sommet. On peut toujours recommencer… Ce dont on se souvient après, c’est d’avantage ce qui s’est passé en chemin que le moment où l’on a foulé le sommet. Le meilleur de tout, c’est de savoir que l’on a confiance en quelqu’un, et qu’il a confiance en vous ». Mo Anthoine
Il faut alors intituler ce sujet « mes cent plus belles sorties », pas « mes cent plus belles voies » !
Relisez les grands auteurs de ce type d’ouvrage (Rébuffat, etc) et imprégnez vous de l’esprit dans lequel la sélection doit s’opérer. Je ne suis pas certains que les réponses fournies à ce stade répondent à l’objectif recherché.
Mais, après tout, vous pouvez persévérer dans l’erreur ! L’initiateur de ce fichier a-t-il seulement clarifié les règles qui régissent le choix des voies ?
Maintenant si la perspective d’avoir lancé dans les tuyaux un travail qui ne répondra pas totalement aux attentes est désagréable. …j’en suis désolé. Il est toujours temps de repenser l’affaire et de corriger le tir !
C’est dommage de ne pas utiliser l’outil de sondage du forum.
Car là, ce sera le résultat des grimpeurs de facebook.
Un contributeur de c2c qui a 100 sorties dans les Calanques mais n’est pas sur facebook ne peut pas participer au sondage qui décidera d’une liste de voies sur c2c !
C’est exactement la première réflexion que je me suis faite lorsque cette affaire a été initiée.
Franchement quel intérêt de faire une liste arbitraire des 5, 100 ou 1000 plus belles voies des calanques ou de pétaouchnoque ? AUCUNE ! sauf si tu es un grand grimpeur légitime à qui ce genre de bouquin permet de mettre du beurre dans les épinards.
Les belles voies c’est simple, tu te sors les doigts du c… tu lis, les topos, tu cherches sur le net, tu demandes aux copains, bref tu te fais ta propre idée et tu vas grimper. En plus ça évite les caravanes de grimpeurs assistés à 2 balles qui viennent ajouter leur surcouche de patine sur des voies déjà bien empruntées.
PS Quand je vois Melody dans la liste permettez moi d’éclater de rire: c’est une jolie petite voie pour débutants qui n’a rien d’extraordinaire hormis 2 belles premières longueurs. Le reste n’est ni homogène ni remarquable…
Et pour info la cheminée du cirque c’est équipé depuis un moment. Avant de faire une liste on parcourt les voies pour de bon
Bien sûr.
Mais quand on veut classer des voies, et non des sorties, il faut regarder l’intérêt à la grimper, donc le plaisir lors d’une sortie, mais en considérant que toute chose est égale par ailleurs.
C’est à dire qu’il faut imaginer son ressenti quand on grimpe différentes voies avec le même coéquipier, la même météo idéale, la même forme (bonne), etc. Tout ce qui peut varier d’une sortie à une autre (autre que la voie) doit être considéré comme identique et favorable.
C’est uniquement à cette condition que comparer des sorties à un sens pour classer des voies.
Alors bien sûr, imaginer des sorties, en plus avec des conditions idéales, ce n’est pas forcément facile.
Mais quand on essaie pour qq voies, on peut arriver à trouver une différence d’intérêt entre 2 voies d’après uniquement des caractéristiques de la voie (et de son environnement : secteur, approche, …, mais pas la météo).
Rapidement, on n’a plus besoin d’imaginer des sorties : on regarde directement les caractéristiques objectifs de la voie.
Il y a encore des éléments subjectifs : qqun trouvera qu’une voie est une bouse dès qu’il y a 3 vires dans la voie, pour d’autre il faudra qu’il y ait 80% d’herbe pour atteindre la catégorie bouse. Mais c’est basé sur des éléments objectifs de la voie (quantité de vires, d’herbe, etc).
Il suffit alors de se mettre d’accord pour des seuils en deça/delà duquel une voie est éliminée à coup sûr de la liste.
Ou alors on donne des points selon plusieurs seuils, on somme les points de différente caractérstiques (éventuellement avec une pondération), et en deça d’un seuil de points, on élimine la voie.
Ce genre de système, c’est ce qu’on fait inconsciemment et à la louche quand on veut classer des voies, mais en ajoutant aussi (et sans forcément s’en rendre compte) des critères propres aux sorties si on n’arrive pas à les séparer des critères objectiifs.
Je suis bien d’accord. D’où l’intérêt de croiser cette impression avec celle des autres : si les autres on adoré, on se rend alors compte que c’est pour nous que cette voie n’avait rien de terrible, et qu’il faudrait peut-être lui donner sa chance une seconde fois. C’est sûr que je ne vais jamais dire « cette voie est géniale parce que machin est sympa ! », ça n’a pas beaucoup de sens en termes de description. Je suis tout à fait d’accord pour dire que ce ne peut pas être un critère de sélection, par contre c’en est forcément un d’appréciation. On se base par exemple aussi toujours sur le fait de plus ou moins aimer personnellement tel ou tel style. Un truc abo pour certains peut être génialissime pour d’autres. Un rocher parfait/péteux, pareil. Un point béton ou moins, pareil.
En croisant ces subjectivités, on a un aperçu global assez fiable d’une voie, mais qui n’a rien à voir avec de l’objectivité qui, comme je vais le redire, n’existe pas. On a seulement un rapport à l’objectivité, ou l’idée qu’on s’en fait, ou qu’on défend, mais jamais l’objectivité.
Mais en fait l’ensemble des discours contradictoires qui s’expriment dans ce fil ne sont pas si opposés. J’ai même l’impression que tout le monde dit plus ou moins la même chose, avec plus ou moins d’emphase, seulement en donnant plus ou moins d’importance à telle ou telle dimension de la chose.
Après, le projet de @Carcharoth est juste celui d’un amoureux des calanques qui veut le partager à d’autres. Et celles et ceux qui participent ici le sont aussi. A ce compte-là, je trouve ça normal qu’une dimension émotive rentre en compte. Sans qu’elle ne soit déterminante, mais c’est ce qui constitue la différence entre un bout de caillou et le fait qu’on aille poser de la gomme dessus