Piola, l'infatigable équipeur rééquipeur de voies

Excuse moi pour la comparaison, mais il me paraît pas absurde de rapporter l’ouverture d’une voie à un certain art.
Et même si j’ai pas ta culture en art et malgré le m en trop, un artiste sans moyen trouvera quand même le moyen de créer. Avant de trouver ses mécènes, il devait surmenent galèrer.
Tout ça pour dire que c’est nous les mécènes, alors après veut on d’abord participer à la création ou à la rémunération. Pour moi c’est la le point noir.
Je suis pas assez renseigner mais existe-t-il un label de topo assurant un retour pour les ouvreurs ?

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ben pour une voie piola tu achètes un topo piola, plus simple tu peux pas

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Et comment tu sais que la voie est de Piola si t’as pas le topo qui te dit que c’est une voie Piola ?
Je caricature, mais quand y’a 15 ans j’avais acheté Entremont Escalade, c’est juste parce que c’était le topo qui couvrait la zone où je voulais grimper et qui était chez le libraire…
Et je savais pas si après la voie que j’allais faire était une voie ouverte par truc ou par machin et quel était le topo qui finançait ou pas la voie

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Il y a très souvent le topo au refuge.
Dans mes souvenirs il y a celui de Michel à l’envers, celui du regretté JMC au soreiller.
Or aujourd’hui, avec les smartphones, pas besoin de photocopie, tu prends en photo ce qui t’interesse.

Donc au final, pour empêcher les photocopies, il faudrait empêcher qu’il y ait le topo au refuge.
Mais ça me parait difficile, et dommageable, car souvent tu changes de plan au refuge (t’avais prévu la voie X mais les conditions n’y sont pas, ou il y a 12 cordées dedans -> tu vas regarder dans le topo pour faire autre chose)

le topo du refuge, c’est un peu comme un topo dans une bibliothèque d’une ville. Qui voudrait bruler les livres d’une bibliothèque ?

Moi je trouve ce système de financement unique par les topos pas satisfaisant, il a trop d’effets pervers (rétention d’infos, multiplications de topos concurrents, topos épuisés…). Il faut vraiment le compléter par des appels à des fonds.

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et tu as, dans un sens, raison: l’origine du mot « art », en latin (ars), renvoie à un ensemble de technique maîtrisées, au savoir-faire ( ça nous a donné également les mots artisan/ artisanat). Fin de la parenthèse sauf si mipi décide d’équiper en goujons sculptés :smile:

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CitationQui voudrait bruler les livres d’une bibliothèque ?

Ça s’est fait à une époque…

Citation * s refuges sont de plus en plus des hôtels de montagne et attirent trop de monde et surtout n’importe qui,

  • les vrais montagnards n’en ont pas besoin, voir on n’est un vrai montagnard que si on n’en utilise pas.

c’est vrai, restons entre nous en toute consanguinité. Les faux montagnards on en veut pas XD

Cela dit le bivouac sauvage semble poser encore plus de problèmes que les refuges (cf Mt Blanc), du coup si y’a plus de refuges et qu’on a plus le droit de bivouaquer ça va devenir compliqué.

bonjour, j’ai hésité à prendre par à cet échange, et puis allez je me lance, je donne mon avis : Cher monsieur piola, j’ai déja parcouru quelques une de vos voies et vous en remercie. Toutefois, je trouve que lorsqu’on équipe une voie, il ne faut rien attendre en retour, on le fait certes, pour toute une communeauté (mais pour soi aussi), cette communeauté n’a rien demandé, et c’est vrai que demander de l’aide (financière ou autre), une fois le travail réalisé n’est je trouve pas dans le bon ordre que les choses doivent se passer. Quant aux « fiches granits » (que je ne connais pas !) , on peut trouver désolant de les retrouver là ou on ne les attendait pas, mais probablement que ces personnes n’ont pas cru mal faire, le mal n’est pas partout heureusement, moi mème équipeur (tout petit) et ayant participer à la conception de topos, je le fais pour la bonne cause, mais je fais aussi très attention à ne pas alimenter un « égo » . voilà un peu ce que j’avis envie de dire, espérant ne froisser personne, le partage (d’infos, format papier, topos, internet , camptocamp, oral ect…) qu’on retrouve dans le mileu de la grimpe mais dans la vie de tous les jours tout simplement est essentiel, oui parfois ça peut ètre déplacé, mais à l’heure ou la socièté fait tout pour éloigner les gens les uns des autres et laisser la place à l’égoisme , d’ou le slogan : "restez chez vous !! d’il y a quelques semaines…eh bien…partageons !!!

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vous êtes beaucoup à apporter des objections à des propos que MIPI n’a pas tenu. Lisez mieux !

On trouve dans les refuges des photocopies couleurs des topos de MIPI, pas des topos de ses voies faits par d’autres. Il ne s’est insurgé que contre ça, ce qui est parfaitement son droit puisque les topos sont des œuvres protégées par le droit d"auteur.
Si un gardien de refuge désire mettre à disposition de ses clients les fiches granit de piola, il peut les acheter. La comparaison avec les bibliothèques qui a été faite ici est parlante : on n’y trouve pas le dernier Foenkinos photocopié !

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Quant à ceux qui laisse la photocopie de leur topo légalement acheté au refuge, on peut difficilement vous en empêcher … mais il est aussi autorisé de vous demander de pas le faire.

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Ce conseil est particulièrement mal venu. La planête étant couvertes de voies piola accessibles gratuitement à tous. On peut aussi distribuer le topo gratuitement mais on est pas obligé !

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Ouhh la la ! franchement ça me fait mal de lire ça. Non, équiper des voies un moment donné ce n’est pas que de l’altruisme. Je ne suis pas sûr que tu te rends compte du travail réalisé pour équiper une longue voie dans la qualité que MiPi le fait. Pour une longue voie au Mont Oreb, ce n’est pas une journée mais probablement 5 journées minimum pour nettoyer le rocher, le lichen, la terre, etc… Il faut porter des kilos de matériel jusqu’au pied de la voie, descendre les rochers branlants, etc… Equiper en qualité, avec des scellements, c’est aussi plus compliqué, en inox, encore plus cher, etc…
En plus réaliser un topo d’une telle qualité et précision tel qu’il le fait, c’est également un énorme travail avec un coût important pour l’édition qu’il faut bien rentabiliser.

Alors Michel, continue ton super travail d’équipement et d’édition de topo !
Tu nous offres un magnifique terrain de jeu et de superbes lectures.
Merci !

P.S. et je reste un fervent partisan du crow-funding, surtout que je lis à l’instant que Charmey à reçu 70’000.-CHF pour améliorer son domaine skiable, pourquoi ne serait-il pas possible pour toi !

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connaissant @TISSOT je t’assure qu’il se rend compte, lui non plus ne compte pas ses heures à brosser / percer / purger / terrasser …
Il a peut être juste un autre avis et regard sur sa manière d’ouvrir/équiper et il a le droit de le partager.
Ce qui n’empêche pas d’apprécier le travail de Michel Piola et sa volonté de faire valoir son droit d’auteur.

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ouaip, moi ça me fait mal au cul de lire toutes ces critiques sur le travail de piola en sachant tout ce qu il a fait comme travail bénévole pour que tout le monde en profite, la vente de ses topos c’est pour se rembourser un peu de ce qu il dépense pour équiper pour tous

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si je peux me permettre, tu dois mal lire captain iglo, car aucun des messages ne vise à critiquer le « travail » de Monsieur Piola comme tu le dis, le débat est ailleurs ! les points de vue divergent, mais en aucun cas j’ai pu lire qu’il était question de remettre en question ses réalisations !

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j’en vois aucune il me semble?

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Ta réflexion me rappelle un pote qui a équipé dans un massif des Bouches du Rhône en payant ses points, et qui lorsqu’il a demandé du matos au gestionnaire du topo, a entendu comme réponse…On t’avait rien demandé!!! Un peu trop facile…Et hors sol!!!

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En même temps quand j’ouvre je paye mes pitons et les rares spits que je laisse, je me verrais pas trop demander quoi que ce soit à qui que ce soit, dans le sens ou c’est une démarche perso et qu’effectivement personne oblige les ouvreurs à ouvrir… Après, si dans le cadre d’un club ou d’un organisme il est possible d’avoir du matos, pourquoi pas, mais ça parait absurde de demander quelque chose une fois le fait accomplis.

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Personne n’a critique le travail effectué bien au contraire.
La question qu’on se pose est de demander un retour à posteriori, direct ou au travers du topo et alors on se demande à nouveau du copyright des topo.

Lache 150000 francs Suisse comme MIPI et après tu auras peut-être une autre vision sur un retour éventuel . Bien sûr qu’on equipe et paye à titre privé (tout ou en partie), mais après tout le monde en profite. C’est donc loin d’être anormal qu’on veuille essayer de récupérer un peu d’argent ou d’en dépenser moins .
J’en connais qui équipent pour eux et récupèrent les plaquettes après avoir fait les croix. Si nous faisions tous pareil , le milieu serait peut-être différent

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Tout dépend du volume de voies, donc du temps passé et aussi de la médiatisation de tes ouvertures, quelque soit le support. Certains sont d’ailleurs très forts pour attendre que le boulot soit terminé pour publier, mais c’est un autre débat.
Si tu équipes de façon irrégulière et sur plusieurs sites, ok je comprends que quémander te dérange.
Il m’arrive de donner du matos, après coup, parce que l’intéressé ne fait pas la démarche.
Personne ne devrait payer de sa poche le matos, mais l’escalade est un milieu « sans-le-sou ».