Piola, l'infatigable équipeur rééquipeur de voies

Le milieu serait comme avant: tu arrives et tu te démerdes avec ce que tu trouves.

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le debat diverge de la demande de Michel Piola.
pas de photocop de ses topos dans les refuges (protegé par droits d’auteur, contrairement à ses voies ). cela semble legitime.

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non pour la simple raison que mon niveau de vie ne me le permet pas, ensuite pour ce qui est du retour j’achète régulièrement des topos car j’aime ça et j’aime contribuer à l’oeuvre de quelqu’un comme michel. Mais l’escalade reste un loisir, que ce soit l’ouverture ou la grimpe, et ça me parait excessif d’attendre un retour là dessus. C’ est totalement différent en terme de démarche de créer un topo et de le vendre pour financer ses ouvertures. et je trouve les revendications de Mipi sur son droit d’auteur totalement justifiées.

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vu le prix du matos (la majorité des chaussons sont au-dessus de 100 € par exemple) c’est loin d’etre vrai.

L’argument ne tient pas à mon sens…

Je rêvais d’une pratique, grimpe ou montagne, accessible à « tous ». Mais la culture du stop /vélo, des nuits dans les granges ou du bricolage / récup’ de matos date d’une autre époque, et n’est malheureusement plus celle d’une majorité des pratiquants me semble-ils…
Bien que je n’ai aucune vraie étude à ce sujet, ma petite expérience m’amène à penser que la majorité des pratiquants sont d’un milieu social relativement « élevé ».

Enfin, j’espère me tromper, mais quand j’observe des abonnements en salle à des tarifs très élevés, des fringues et du matos dernier cri pour sortir 10 fois dans l’année alors que mes fringues trouées suffisent bien…
J’me dis que l’escalade est un milieu « avec-le-sou », au contraire, mais que tout le monde n’est pas conscient des dépenses de ceux qui, bien avant le matos ou les fringues, nous permettent de profiter de beaux terrains de jeu.

Souvent parce que ceux-ci font cela de façon passionnée et altruiste sans rien demander, ce qui n’empêche pas de nous rendre compte de cette générosité, du travail effectué, et de contribuer comme nous pouvons, me semble-t-il…

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Je pense qu’il parle de milieux tel le foot, tennis, formule 1, voile. Là y du flouze, du média et du sponsor !

À part pour la formule 1, les autres sports coûtent moins cher que l’escalade et l’alpinisme, pour un pratiquant lambda.

Non mais là on parle de milieux , pas du pratiquant lambda ou du spectateur.
Stades, bateaux, formules 1, cours de tennis et compétitions : on est loin de l’equipeur de falaises qui se fait photocopier son topo.
Non ?

Ok, j’ai lu et répondu trop vite

Les sous sont peut être dans le matos mais sûrement pas dans l’aménagement des sites. Le budget des fédés concernés n’a rien à voir avec le milieu du foot, du tennis ou de la F1. Tu as déjà essayé de boucler un projet de demande de subvention pour entretien d’un site? Faut pas s’attendre à des sommes faramineuses.

J’avais mal compris le sens de ton « milieu sans le sou ». Je pensais qu’il s’adressait aux pratiquants qui rechignent à claquer 25 € dans un topo…

La digression devient l’ADN de C2C :wink:

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si je comprends bien, vous aimez ses voies, ses topos, mais vous n’êtes pas à l’écoute de ses demandes

c’est bien ce que je disais, consommateur égoiste

sur ce bon dimanche

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et visiblement, pas les seuls :slight_smile:

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On est donc d’accord, le grimpeur a des sous pour son matos, nettement moins pour la collectivité (du temps et de l’énergie non plus). Le milieu ne baigne pas dans l’argent, autrement il y a bien longtemps que les pbs de droits d’auteur, de propriété intellectuel, de propriété tout court et de responsabilité seraient réglés. D’où des grimpeurs qui paient leurs goujons, récupèrent des pts à droite à gauche (en les volant parfois sur d’autres lignes), bricolent à moindre frais…mais peut être es tu encore nostalgique de cette époque.

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Je suis entièrement d’accord.Bien que ça n’ait pas beaucoup de valeur statistiquement parlant, si je regarde autour de moi je vois surtout des étudiants essentiellement issus d’un bac S, des ingénieurs, des profs, des médecins et autres professions médicales, très très peu d’apprentis, de commerçants (bon ça c’est peut-être un problème de temps libre) ou d’ouvriers.

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Même constat: des profs (temps libre plus important) et des csp ou assimilés (gros moyens matériels).

Pour parler de personnes lambda et en généralisant:
Ça peut paraître injuste socialement, mais un ouvrier ou artisan crevé* de sa semaine n’a pas forcément envie de se crever en plus en montagne.
À côté de ça, un employé peut physiquement se permettre de faire de l’effort physique en fin d’après-midi ou le soir après son boulot, rester à peu près affûté pour les week-ends là-haut. Mais un employé n’a pas forcément les moyens (ce sont souvent les salaires les plus bas).
Concernant les csp etc, horaires de fou, fatigue nerveuse. Mais le week-end peut être l’occasion de se lâcher à fond, et ils ont les moyens de le faire.

*ce n’est pas vraiment une fatigue physique comme après du sport, mais une usure du corps (articulations, dos, en plus de l’usure nerveuse due aux délais de plus en plus courts à respecter).

Voilà pour les étiquettes :grinning:

En effet, beaucoup de profs sur les falaises et aussi avec les perfos…Merci l’E.N.!!!: wink: :+1: