Posté en tant qu’invité par Syl:
Petit essai de résumé du sujet
Tout responsable de SAE, qu’il soit associatif (affilié ou non à une fédération au choix ffme, ffcam, fsgt…), professionnel ou public (une collectivité) se doit d’assurer la sécurité de ses adhérents. Les dernières jurisprudences (dont fait partie celle citée plus haut) montre que ce devoir impose une sérieuse obligation de moyen (autrement dit : mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires pour garantir la sécurité).
En conséquence, les fédérations conseillent à tous les présidents de club de mettre en place un système d’organisation qui permet une bonne gestion de la sécurité (et si la ffme est souvent la première à le faire en matière d’escalade, c’est qu’elle souhaite que ses licenciés pratiquent en sécurité et qu’elle a reçu délégation du ministère des sports pour cette activité).
Plusieurs clubs et salles SAE proposent des créneaux dits en accès libre. Tout président de club ou gérant de salle qui propose ce type de créneau se doit de mettre un responsable de créneau sur ces créneaux « libres » (responsable qui est chargé de surveiller ce qui se passe et intervenir au cas où) et de vérifier que les grimpeurs ont un niveau d’autonomie suffisant pour pratiquer en sécurité. Ce niveau d’autonomie peut être vérifié par la présentation du passeport orange FFME ou par tout autre test qui vérifie sensiblement les mêmes compétences (plusieurs salles privées ont leur propre test).
Ils peuvent bien évidemment procéder autrement et ne pas vérifier le niveau d’autonomie… mais en cas d’accident, ça pourra leur être reproché (voir post plus haut).
Pour ce qui est des sorties falaises : si ce sont des sorties falaises organisées par un club, c’est le même cas de figure. Le club décide du niveau d’autonomie nécessaire…
Par contre, dans le cas de la pratique individuelle, que vous soyez adhérent d’un club ou non, sur votre SAE perso (pour ceux qui sont riches) ou en falaise, chacun fait bien ce qu’il veut. Mais attention, en escalade, faire ce que l’on veut nécessite un peu de réflexion et une bonne maîtrise des techniques de sécurité. Célèbre proverbe à ne jamais oublier : un « bon grimpeur » est un « grimpeur vivant » 