Posté en tant qu’invité par Eric_Toulon:
Il y a eu un procés d’un président de club qui avait accueilli 2 étudiants sur son mur pendant son créneau. Au moment de la descente, l’assureur a tout laché et le grimpeur de tête s’est écrasé au sol. Devenu paraplégique il a porté plainte (lui ou son assurance) et a obtenu gain de cause avec condamnation du président à payer près de 150 000 € de dommage (payé par l’assurance)
Le motif retenu était que le club a l’obligation d’assurer la sécurité des pratiquants. Donc contrairement à l’idée que l’on se fait de la responsabilité individuelle, en club, c’est le président qui est responsable pour vous.
La justice a donc jugé qu’il aurait fallu que les personnes soient prises en charge et que l’on s’assure qu’elles étaient autonomes. La présence du président qui encadrait ce soir là, le fait qu’il soit allé les voir, qu’il est proposé une formation qu’il animait à coté le soir même et même le fait que les personnes n’étaient pas du club n’ont rien changé.
La question est donc la suivante : vous êtes président d’un club, vous avez une SAE, vous proposer un créneau sur cette SAE, 50 personnes occupent ce créneau dont 10 que vous ne connaissez pas.
1 - vous laissez les personnes qui veulent être encadrées se rapprocher de vous et laissez les autres se débrouiller tout en gardant un oeil dessus
2 - vous invitez toutes les personnes inconnues à une petite présentation et vous leur demandez leur niveau de pratique, voire vous les faites grimper pour vous en assurer
3 - vous faites un règlement où vous exigez l’obtention d’un « passeport » qui vous permet de vous assurer de l’autonomie des personnes même si vous êtes en train de discuter avec le gardien du gymnase qui vous fait remarquer que certains grimpent sans tee-shirt et qu’il faudra leur dire de le remettre parce que vraiment c’est pas possible une tenue pareille pour faire du sport et que la dernière fois il a du attendre 21h10 pour fermer et même que c’est la 2ème fois qu’il doit éteindre les vestiaires ce mois-ci et qu’il a pas que ça à faire lui…