[quote]ben…
j’ai été voir les extraits en ligne pour me faire une idée et du coup je ne suis pas d’accord
je pense que quelqu’un qui a acheté ce bouquin risque d’avoir l’idée de s’en servir comme topo, parce que c’est quand même présenté comme un topo, avec le dessin des voies, la liste de ce qu’il faut prévoir… je me trompe ???
moi je ne suis pas dans cette démarche, je pense d’abord à un site, après j’y vais avec des gens qui ont le topo ou qui connaissent ou sinon (ou même) j’achète le topo (ou me le procure sur c2c)
et quand le topo a des mises à jour… je me les procure…
donc ça risque pas de m’arriver
mais ça peut arriver à d’autres
donc l’éditeur devrait compléter dès que possible la liste de l’équipement à prévoir pour cette voie, si cette liste n’est pas complète…
je comprends qu’il rechigne, ça revient à dire « rien fait moi, pas responsable » (au cas où n’est-ce-pas)
Merci[/quote]
Le livre d’arnaud et stéphanie est largement utilisable comme topo, c’est surement même l’un des plus précis et exacts qui soit (quand on voit qu’en corse on confond sa droite et sa gauche, qu’on oublie dans le topo de ceuse de préciser où sont certains spots, que parfois les tracés des voies sont inexacts de 50 mètres, que les longueurs indiquées ne correspondent pas à grand chose comme le topo du Verdon ou qu’on dit de descendre les mauvaises lignes de rappel, des erreurs graves qui persistent parfois au fur et à mesure des rééditons, et j’en passe, je ne comprend pas comment on peut critiquer le coté « topo » de cet ouvrage).
Pour le chant du cygne, Piola doit savoir mieux que moi mais est-ce vraiment une voie sans rien en place, ni relais, ni pitons laissés volontairement à demeure? Sur le papier elle semble équipée pour d’autres répétitions, même s’il faut compléter l’équipement.
Tout le monde sait qu’en montagne (et particulièrement dans l’Eiger!!!) nous sommes responsables de notre sécurité. Je ne pense pas que nous verrons des grimpeurs de SAE aller dans le chant du cygne avec juste douze dégaines après avoir lu l’article dans le livre des parois de légende.
Mais c’est vrai qu’en règle générale Piola ouvre des voies majeures (parfois aussi des bouses, plus rarement!), à la plus grande joie de nombreux grimpeurs (et le label « piola » est même une marque de qualité!), mais sur certains spots il n’a rien laissé aux autres ouvreurs…
Et bon, pour la Turquie, je ne sais pas. C’est certain que certains spots ont intérêt à rester secrets, mais lorsque l’on y passe ses vacances et qu’on y équipe des voies, c’est difficiles d’en vouloir à ceux qui en parlent.
Ceci dit, dès maintenant on sait que d’autres spots actuellement secrets et fragiles vont se développer, évitons de refaire les erreurs qui on massacrés certains sites et anticipons pour préserver ces terrains de jeux!