Ouvrir une voie d'escalade

ah merde, celui qui fait que de la couenne sans jamais faire d’alpi alors, c’est comme pour la rolex à 50 ans, il a raté sa vie

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Et si l’essentiel, en SNE, était d’arriver en haut en restant dans la ligne de la voie !!! Le reste n’est pas important. Celui qui veut se mettre des contraintes n’a qu’à aller en SAE faire de la compète, point.
En falaise tout endroit où tu peux mettre tes mains dans l’axe de grimpe est une prise. Est-ce que tu vas t’interdire de prendre un bac sous prétexte que c’est trop facile, et te dire « ah oui mais s’il n’était pas là je ferai comment ? », etc, etc,…
Il faut arrêter, l’important est d’arriver en haut, comme en ski l’important est d’arriver en bas !!! Après de se dire je n’ai fait que 3 courbes, ou au contraire j’ai fait 68 godilles, ce n’est qu’une satisfaction personnelle. Mais ce n’est pas une règle.
Ceux qui veulent se confronter aux règles, à la comparaison, vous avez tout ce qu’il faut en compète : bloc, difficulté et vitesse !
Et un grimpeur de vitesse on va dire que c’est une quiche par rapport à un de difficulté, et un « bloker » est une quiche par rapport à des GV ?!
Tu arrives en haut ou tu n’y arrives pas, c’est tout. Après on peut toujours dire « oui mais… », et c’est une course sans fin. Parce qu’en allant jusqu’au rubicon alors on est tous des quiches tant qu’on ne fait pas le Verdon en solo intégral ! Parce qu’après tout mettre des dégaines c’est pas « pur », c’est pas éthique, etc,…
Que chacun grimpe où il veut, comme il le veut, comme il le peut, et que les autres arrêtent de dire que ce n’est pas comme ça qu’il faut faire. Et merci à tous les ouvreurs / équipeurs qui rendent possible ce partage avec la montagne, sans devoir être Edlinger…

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Par simple jalousie, pour se donner un air qu’on aurait aimé avoir, par dépit de ne pas avoir rentré sa propre bouse dans la base de donnée… parce qu’on est mal dans sa vie ? :wink: :joy: En tous cas, de mon modeste point de vue, grâce à la diversité des styles et des méthodes, il y a profusion de ligne à escalader et cela on le doit aux ouvreurs, aux équipeurs, auteurs de premières, résine ou pas. Qu’ils soient remerciés et que ceux qui s’en sentent la capacité aillent faire mieux.

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Pas du tout d’accord, voir un tel saccage en montagne n’a pas de sens, et ce n’est pas parce que quelques personnes aiment ces merdes équipées dans des secteurs qui ne méritent pas d’être grimper pour saturer des vallées déjà trop fréquentées que cela donne du sens…

Si tu savais de qui tu parles, Cambouis en a ouvert des dizaines en pure style et ce n’est pas être jaloux que dénoncer certains actes de btp qui n’ont rien à faire en montagne !!

Mais le problème actuellement c’est que les grimpeurs débarquent de salle avec 6 mois de grimpe et zéro culture et veulent imposer leur façon de consommer la montagne… Triste epoque…

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Pour l’ouverture de voie, je ne sais pas, mais pour l’ouverture d’esprit, on repassera.

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Ce n’est pas le grimpeur débutant qui a imposé à JMC de bricoler Ponsonnas.
C’est 1 : le terrain,
Et 2 : le souhait de proposer des voies intéressantes et pas trop dangereuses.
Je serais curieux de voir ce que Cambouis ou Bubu auraient bien pu ouvrir en pur style à Ponsonnas :smile:
Et le nombres de répétitions :innocent:
D’ailleurs il y en a une en TA partiel mais nettoyée et un peu bricolée également.
Mauvaise bagarre sur mauvais arguments.

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Il ne faut pas y voir de la jalousie ou de la méchanceté ou autre mais comprenez que saccager des parois pour créer des voies parfois pas très intéressantes ne plaise pas à tous, j’en ai personnellement répétées deux ou trois et de mon côté je trouve que c’est dommage de forcer des itinéraires dans des parois peu intéressantes, avec on se demande quel objectif, ne pas savoir s’arrêter, saturer les secteurs ?
Je ne parle pas ici d’un ouvreur ou équipeur en particulier, pas d’amalgame svp :wink:

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Et JMC en a ouvert combien « en pur style » ? Qu’importe le nombre, un ressenti strictement personnel donne-t-il le droit de ternir la mémoire d’une personne et même au-delà de stigmatiser des grimpeurs qui suivent leur parcours de progressions sur le terrain de leur choix?

Et qu’est-ce que le pur style dès lors que le travail d’équipement a vocation à servir à d’autres tout en conciliant le souci de sécurité et l’homogénéité dans la difficulté. Une prise améliorée ou consolidée n’oblige pas davantage à la saisir qu’une plaquette à être clippée : cela reste juste une anecdote avec soi-même.

Comme évoqué par Cambouis, nous reconnaissons tous la qualité et l’engagement nécessaire aux ouvertures de Cambon, ne mélangeons pas tout ! Personne ne crache sur le personnage ni sur l’ensemble de sa carrière. De mon côté, je ne parle même pas spécialement de lui, mais d’un cas général qui concerne pas mal d’ouvreurs !
Cependant est ce que c’est parce que tu as ouvert des pépites que tu es légitime pour aligner les bouses ? Peut être est il enfin temps de réfléchir à un aménagement logique de la Montagne. Peut être faut il admettre qu’il faille un peu d’expérience (et encore les voies faciles existaient déjà) pour aller en GV. Mais désormais il faut pouvoir tout consommer immédiatement et c’est dommage. L’escalade a une histoire riche et quand je vois que dans cette vallée on ne peut plus circuler, que l’ on fait la queue absolument partout je me dis que quelque chose a changé et c’est dommage.

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Pour avoir fait la voie (ce n’est pas moi qui l’avait choisi), L3 est vraiment belle et unique dans une fissure en opposition. A mon sens, il était pertinent d’aller la chercher. Par contre, je confirme que sur le haut, L9 en particulier, c’est bricolé avec broches, chaînes, sika… suffisamment pour que je ne remarque pas de prise taillée. Pour moi ça a gâché l’ambiance, mais ce n’est que mon avis. Je ne suis allé qu’une fois, donc je me garderai bien de donner un avis sur la faisabilité de rejoindre une autre voie pour contourner la partie en mauvais rocher par exemple.

Je suis en phase avec cette avis, même si comme toujours c’est un peu plus complexe dans certains cas particuliers.

On peut aussi se poser la question de ce qu’on fait du terrain de jeu commun : faut-il équiper à tout prix dans une paroi en mauvais rocher, avec le surcout de temps, matos, € qui va avec ou reequiper de l’existant ? Quel durabilité et quel reequipement pour ces bricolages, quelle responsabilité ? Faut-il proposer de l’asceptisé pour ceux qui viennent de la salle, ou les sortir de leur confort et leur transmettre (la)/une culture grimpe ? Quels enjeux à long terme ?

Pas mal de question, qui devraient se poser au-delà des egos et de l’ad hominem.

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Je n’ai jamais dis ça, tu inventes.
Simplement, pour une même cotation libre max, la grande voie peu équipée demande plus de compétence que la grande voie équipée, qui demande plus de compétence que la couenne, qui demande plus de compétence que la SAE.
Et j’estime qu’une variante d’une activité de loisir qui demande plus de compétence qu’une autre variante, donne plus de satisfaction. Car qqun qui sait juste grimper en SAE sera incapable de faire une voie non équipée (sans se mettre en danger), alors que qqun qui sait grimper une voie non équipée pourra grimper en SAE. Il y en a un qui a plus le choix que l’autre, à mon sens il est plus libre que l’autre.
C’est comme si tu trouvais que tourner en rond dans une coure pour apprendre à faire du vélo avait la même valeur que traverser la France à vélo en itinérance.
Ce n’est pas du mépris. Il y a plein d’activités ou de domaines dans lesquels je suis débutant ou même moins, mais je suis bien conscient que ça me limite si j’ai besoin de pratiquer une de ces activités ou de comprendre qqch dans un de ces domaines.

Il n’y a pas de problème à ce que tu ne sois pas d’accord avec cette philosophie, mais j’estime ne pas être le seul hurluberlu à penser comme ça.

Il semblerait que la discussion tourne autour de la valeur attribuée à un itinéraire selon deux critères tout aussi subjectifs l’un et l’autre : d’une part les capacités revendiquées par le grimpeur, d’autre part des éléments d’éthiques tout aussi personnels.
Cela place parfois le grimpeur en quête de reconnaissance dans l’impossibilité d’affirmer son statut via l’itinéraire parcouru : la bouse ! Tout autant cela en contentera un autre : la perle !

Mais peut-on exiger d’un équipeur ou d’un ouvreur qu’il intègre ces critères en plus de son travail ?
A juste raison, il ouvre bien souvent par passion, avec intuition et pour le plaisir : Grimpons de même ! :slight_smile:

Ben oui, la preuve, j’ai tenté cette voie peu équipée. Je n’ai jamais prétendu avoir un bon niveau !
Par contre ce n’est pas parce que j’ai buté que je vais exiger que cette voie soit aseptisée. Si un jour elle est réquipée sur goujons avec consolidation au sika, ça me ferait bien chier.
Et sinon, si tu veux jouer à ça, en ce qui te concerne, as-tu des preuves que tu pratiques ce que tu défends ? (ton profile ne comporte aucune sortie)

Bonjour,

On perd totalement le sujet pourtant déjà secondaire, à savoir les différents arts de création de voie, l’aventure face au sport, et accessoirement que cet article n’est qu’une mauvaise pub en plus mensongère.

Les réseaux sociaux biaisent les débats, mais la ça part complètement en règlement de compte, si vous n’aimez pas bubu alors ignorez le plutôt que s’acharner avec une mauvaise foi plus ou moins importante selon l’interlocuteur.

Je ne le connais personnellement pas mais pas mal de ses propos tournés en dérision sont pourtant vrais.

Bonne fin de journée à tous,

Nico.

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Bien d’accord. Le style est parfois rugueux et parfois un peu provocateur, mais un post comme celui-ci ci-dessus est juste informatif et très bien venu.

Je reste surpris de la défense de ce genre d’ouverture, quel qu’en soit l’auteur.

Une digression dans la digression : je propose de faire le détour par l’entretien de Grimper avec Fred Rouhling (ici)

FR y dit notamment que les ouvreurs-tailleurs ne sont pas dans la réflexion, mais dans l’action, et ça me paraît un angle intéressant. (Bien sûr, il ne parle pas tout à fait de sikatage-taillage-de-voies-accessibles-à-tous-sur-n-importe-quel-rocher-péteux.)

Pour ce qui est de JMC, au vu de son oeuvre antérieure considérable, ces ouvertures tardives dans du terrain moyen pour le dire poliment, c’était peut-être un moyen de rester dans l’action et de continuer à exister ? Perso je préfère le respecter pour celles d’avant…

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La montagne est libre mais sauf erreur de ma part le débat ici présent part du fait que l’on ai le droit ou non de la massacrer.

Et il me semble que oui, d’un point de vue montagnard, une grande course a plus de valeur qu’une croix en SAE [modéré, inutile]

Change « faire » en « Être autonome en », ça sera peut-être un peu plus pertinent.

Je crois qu’il ne faut pas mélanger la compétence d’un individu pour une activité donnée (être une quiche) et l’ensemble des compétences nécessaires à une activité. Je ne crois pas que ce soit corrélé. Parfois une discipline nécessite strictement plus de compétences qu’une autre, parfois deux disciplines nécessitent simplement des compétences différentes. Cela ne signifie selon moi a peu près rien sur la difficulté de la discipline, ou sur leur pratiquants.

Il me semble vrai que la succession d’activités énoncées par Bubu nécessite de plus en plus de compétences, aussi bien sur les techniques que sur la logistique ou la gestion des risques. Il suffit de ne pas y adjoindre un jugement de valeur.

Courir un marathon sur route nécessite moins de compétences différentes que courir un cross ou du trail, ou même un 10000m sur piste. Kipchoge sait faire tout ça, et il se trouve que pour la discipline la plus simple, c’est lui le meilleur. Et ce n’est pas un hasard s’il est/était dans le top mondial sur les autres. Et cela n’a pas de sens de le comparer à Kévin Mayer.

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Une suite d’échanges agressifs et d’attaques ad hominem a été supprimée. Si vous n’acceptez pas de débattre avec des avis qui ne sont pas les vôtres et si vous ne savez pas vous abstenir d’attaques ad hominem pour régler des comptes personnels, le mieux est de ne pas participer à ce genre de discussions. Les posts qui continueront sur ce registre ne resteront pas longtemps en ligne.

c’est marrant, j’ai fait bouder un cafiste d’une certaine ville ce week end, en lui expliquant que je n’avais pas vu un vrai grimpeur dans son club depuis longtemps. (j’ai dit ça sans malice en plus, mais ca a du le blaisser vu qu’il est très attaché aux cotations)
A titre perso il y a des dalles sur des parking d’usine qui me font bien plus rever que certaines randos d’altitudes.
L’escalade n’est plus juste un entrainement pour l’alpi, ca fait quoi, 30 ou juste 40 ans?

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