Un article bien sympa où chaque ouvreur s’exprime sur ce que représente pour lui l’ouverture et l’équipement d’une voie (avec des témoignages de Laurent Girousse, Michel Piola, Antoine le Ménestrel,…) :
Ouvrir une voie d'escalade
Je trouve l’article très intéressant mais je trouve aussi que la communauté Climb up y est beaucoup trop présente! Surtout dans un contexte actuel où cette société privé fait lobbying (pour rester correct) auprès de la FFME pour accoucher d’encore un diplôme d’encadrement low cost… je sais c’est pas le sujet mais bon…
c’est clair que racolage serait plus parlant que lobbying, sympa en tous cas l’article, mais l’ouverture de voie en salle est quand même difficile à comparer avec une vraie ouverture pour pas mal de raisons
Il est vrai que cet article « sponsorisé » mélange un peu les genres : c’est sans doute dommage et ça montre bien les limites de cette méthodologie. J’ai pour ma part surtout retenu les témoignages d’ouvreurs (en falaise !) qui me parlaient vraiment !
Sur SAE et aussi des voies sur cailloux.
Il suffit d’ouvrir une ligne et entendre dire que c’est une bouse pour être très déçu.
L’ouvreur veut toujours faire bien . Des fois, c’est loupé….
En complément, si on le trouve (???), le documentaire « Passion d’ouverture » réalisé sur MiPi. Très intéressant !
Parfois il est diffusé sur la chaîne Trek…, pour ceux qui l’ont.
Mais le rocher n’offre pas toujours ce qu’aurait souhaité l’ouvreur. Sans parler du fait que ça fait plus de 100 ans qu’on ouvre/équipe des voies, la réserve de belles lignes en bon et beau rocher se tarit de plus en plus.
arf en acceptant de marcher on trouve assez facilement, même dans le massif du mont blanc, pas des faces vierges certes, mais des lignes logiques par contre si
Allez… J’ajoute ma petite pierre à l’édifice des paroles d’ouvreurs (c’est l’occasion).
Voici un court texte un peu poétique qui arrive presque en conclusion d’un petit livre écrit à la suite d’une blessure importante que j’ai subie durant l’équipement d’une falaise, et qui causait du lien entre l’ouvreur et « sa » voie, avant son passage dans le domaine public…
Bijou
Equiper une voie d’escalade, c’est faire émerger d’un rocher une ligne de prises, un chemin choisi par l’ouvreur, indiqué et sécurisé par quelques points fixés dans la falaise.
Mais équiper, c’est surtout créer !
Ainsi, chaque voie représente pour moi quelque chose d’extrêmement précieux, comme un bijou dont j’ai brossé une à une chacune des perles. Le lien qui m’unit aux voies que je viens de créer est très fort. J’en connais chaque prise, chaque centimètre carré brossé avec soin, ainsi que l’enchaînement des mouvements qui conduisent à son sommet.
Mais après le plaisir premier de la création vient celui du partage.
D’autres grimpeurs vont pouvoir parcourir « mes » voies. Ils s’équiperont à leur pied, auront repéré la ligne de plaquettes et imaginé la progression. Puis, pas après pas, ils s’élèveront, passant leur corde dans chacune des dégaines, renouant ainsi un à un chaque élément de mon petit bijou, effectuant les mouvements parfois uniques dictés par le rocher et dénichés par l’équipeur.
Une fois au sommet, le passage de la corde dans le dernier maillon leur permettra de se retrouver rapidement à leur point de départ, ayant bouclé à leur tour le collier de perles…
Et peut-être alors, parfois, certains de ces grimpeurs auront, de retour au sol, une étincelle au coin de l’œil. Comme l’éclat d’une pierre précieuse entrevue là-haut…
cette petite étincelle, qui vaut tout les merci…et qui nous dit " encore "
Joli le poeme!
En plus c’est en phase avec l’extraction du minerais (la purge…)
Puis, c’est vraiment ça pour les lignes qui sautent pas de suite au yeux, où faut tout purger, arrondir, brosser, couper, sikater, souffler, astiquer, balayer…
Si tu ouvres aussi joli que ton poeme, ça doit être classe en tout cas
Un article intéressant sur la taille de prises, ou plutôt les bricolages plus ou moins nécessaires à l’ouverture de voies (ce qui fait d’ailleurs bien écho à ce que disait ci-dessus @Guillaume.P) :
La taille aujourd’hui c’est quand même très difficilement défendable, pour moi la voie a pas lieu d’être si elle est taillée. Je préfère amplement faire deux pas d’artif dans une voie, sur crochets ou 2 pitons en place (le A0 sur spits est plus discutable), ou encore à équiper, plutôt que prendre deux prises taillées au perfo. Le comble du mauvais gout restant les prises rapportées (résine ou bois) collées dans une GV ( pour ceux qui ont fait frère de sangles à presles ) …
ah quand même
Sika c’est la marque .
Sikaflex c’est un des produit colle de la marque Sika
D’ailleurs perso je n’ai jamais rien collé au sikaflex et il vaut mieux
Par contre beaucoup au Sikadur 31 colle .
c’est pour le coté pédagogique, tu colles les écailles au sikaflex, comme ça elles restent mouvantes
je sais bien, d’ou ma remarque, a part en canyon le sikaflex…
tu m’as tué!!!