Toujours ces affirmations, ce ton péremptoire… Bon, passons sur ce qu’elle révèlent de la psyché de leur auteur. Juste une participation, mon grain de sel en passant dans cet éternel débat dont le grigri occupe un centre (pour une fois que c’est pas le machard contre le shunt !)
Je grimpe souvent et depuis longtemps en Catalogne espagnole, plusieurs fois par an, j’en reviens d’hier d’ailleurs et y retourne la semaine prochaine. Tout le monde y assure au grigri, tête ou second, travail ou tentative à vue, tous niveaux, il suffit de se balader là-bas pour constater l’hégémonie de ce mode d’assurage. A ce que je sache, le taux d’accidents d’escalade n’est pas supérieur en Espagne qu’en France.
Mais surtout, plusieurs fois des grimpeurs catalans, intéressés par nos Reversos et autres tubes, nous ont fait part de leur manque absolu de confiance dans ces systèmes pourtant portés ici au pinacle de la sécurité (lu un peu plus haut dans ce fil que savoir assurer au tube était une « base », sic). Avant-hier à Raco de la Finestra, j’ai échangé quelques mots sur ce sujet avec des grimpeurs locaux. En discutant, je me suis rendu compte que ces systèmes décrits ici comme parangons de sécurité véhiculent « chez eux » les mêmes suspicions que le grigri « chez nous », certitudes de risques, exemples d’accidents connus de tous, inquiétude quant à leur utilisation par des débutants, etc.
Fantasmes nationaux ? Comportements locaux ? Assurer, un choix culturel ? Bon, moi, ce que j’en dis…
Bon rétablissement à l’auteur de ce fil.