En effet ça serait intéressant de savoir comment RockNow arrive à avoir les informations sur toutes ces voies aussi rapidement…
L'appli RockNow au cœur d'un nouveau débat sur les topos
J’ai lu sur le site theCrag que les noms des voies et les cotations ne sont pas (légalement) considéré comme relevant de la propriété intellectuelle, et que donc c’est légal de copier les cotations des voies. Par contre, la description est elle bien protégé, et donc copier une description c’est illégal. Je me demande ce qu’il en est pour le tracé de la voie… J’imagine que c’est comme pour les cartes, t’as pas le droit de tracer la voie à partir d’un schéma ou d’une photo, par contre tu peux utiliser le topo pour repérer la voie, aller sur place, et puis la tracer à partir de ce que tu vois sur place.
Après évidemment tout ça ne change rien pour les arguments moraux sur le financement et tout.
Oui on est clairement sur un pillage, relevant plus ou moins légalement du plagiat, depuis un pays étranger …pour alimenter un site dont la fréquentation génère un revenu via son hébergeur à ces personnes.
Vu la précision des GPS en pied de falaise, je ne prédis pas un long avenir à cette startup…
PS @A_D, t’es pas drôle. Le titre était mystérieux exprès pour attirer les gens. Et ça marchait vu le nombre de postes
Un nouveau sujet spécifique pour discuter de l’application Not a Topo a été ouvert juste à côté.
Le travail est bâclé, les infos moisies … Leur seule source c’est les topos du 13.
Franchement, c’est quoi le modèle économique ?
Je me promène 1 mois dans les bdr pour faire des photos des falaises et enregistrer le point gps puis je recopie les topos existants (pourquoi se gêner, c’est pas protègé on te dit faut se mettre à la page pépère c’est la start UP nation !!) … Et après ?
Ils attendent la parution prochaine du topo des Alpilles pour le recopier mais comment auront ils les infos si les topos papiers ne sont plus rentables ?
« Et c’est reparti pour 5000 posts »
J’adore C2C, je contribue plutôt pas mal, j’utilise beaucoup, mais à chaque fois qu’il y a ces discussions, je me demande pourquoi nous, C2C, on ne se remet pas plus en question, avec un peu plus d’honnêteté et d’humilité.
« On est clairement sur du pillage ». Au fond, quelle est la différence entre ce qu’on fait ici sur C2C et ce que font les Suisses et autres startups ? Il y a beaucoup de topos sur C2C qui sont des copies conformes des topos papiers, où le recopieur a au mieux vérifié par lui-même que les infos étaient correctes. Mais pas toujours. La finalité de partage part certainement d’une bonne intention, et il n’y a pas de bénéfices financiers en vue, mais pour ceux qui ont rassemblé toutes les infos en amont, voire créé les voies, on peut bien imaginer que ce soit rageant.
Est-ce que ce qui est important, c’est la légalité (propriété d’une voie, de son nom, de la cotation, copyright des documents téléchargés dans les itis etc) ou bien est-ce que ce qui est important, c’est l’éthique, la morale, la participation active au patrimoine des grimpeurs (ouvertures, accès, équipement, entretien, etc.) ?
Va-z-y, balance des liens qu’on puisse juger sur pièce !
C’est bien beau de continuer à calomnier c2c depuis 5 ans, mais j’en ai un peu ma claque.
Un truc con mais les auteurs des topos ont bien en tête deux ou trois coquilles de leurs ouvrages pour qu’on vérifie à quel point ils ont pompé? C’est comme ça que RockFax s’est fait clouer.
Par contre je suis très curieux de voir à quel point ce genre d’explosion d’applis ou autre vont pousser l’évolution du financement. Ca fait des années que quand je vois certains financements participatifs sur des broutilles ou des blagues dans certains domaines je me dit que ça serait un truc à essayer. En trouvant une règle pour que la répartition entre les secteurs fréquentés et les petits se fasse correctement. Après ça le topo n’aurait plus cette raison d’être financière et les équipeurs pourraient diffuser leur secteur ce qui couperait l’herbe sous le pied des applis « vautours ». Les topos « beau livres pour la maison » qui apportent autre chose continueraient de toute façon à se vendre mais pour moi ils sont un peu à part. Je dis pas qu’il y a pas des trous dans la raquette mais je trouve que c’est presque possible que ce soit financièrement meilleur pour les équipeurs (j’inclus dans le terme équipeurs tous ceux qui se tapent le débroussaillage des chemins, les réunions locales et tous les à coté moins cools que de spiter une ligne) et que ça règle certaines questions.
Merci Bubu.
Un exemple qui me permet de n’accuser personne : Fissu Fissa à la Baume Noire. C’est moi qui l’ai rentré ! D’ailleurs, je remarque aujourd’hui que je n’ai même pas crédité le topo qui m’a permis de découvrir puis de parcourir cette petite voie, Escalade en Drôme Provençale. J’ai néanmoins parcouru l’itinéraire, et je n’ai pas mis de scans du bouquin. Tout bon ?
Mon message n’avait pas du tout pour objectif de calomnier, mais plutôt d’inciter à la remise en question, sans agressivité, mais avec juste un peu d’honnêteté et d’humilité.
Salut Xavier,
Merci pour la réflexion, on pourrait sûrement plus sensibiliser les gens à donner leurs sources. Et plus sensibiliser les gens à la problématique de l’entretien. As-tu une idée de comment le faire ?
On a déjà mis des choses en place comme mettre en avant l’absence des infos historiques, on a mis en place un lien « soutenir les acteurs locaux », il y a tout l’espace pour donner les infos sur l’éthique des topos et où les acheter, pour informer sur les actions d’entretien et d’appel à coup de main. Mais après il faut des gens avec les connaissances et la volonté de partager ces infos. Comment inciter ?
Pour ton exemple, tu as cité le topo en ressource externe, il est en effet mieux de lier l’objet livre: je te laisse faire. Et il faudrait aussi corriger les balises longueur.
Après une voie est ce qu’elle est, si c’est un dièdre sur 30m ce sera écrit comme ça sur tout topo.
Et donc ?
Ca m’étonnerait fort que le texte que tu as saisi dans les champs « Description » et « Remarques » soient identiques (à qq petites modifs près) à ce qu’on trouve dans le topo papier, où j’imagine qu’il n’y a qu’un tracé sur photo ou un schéma, sans description texte longueur par longueur.
Tu as rédigé ta propre description après parcours de la voie, il n’y a aucune copie ni plagiat du topo papier.
Ce que j’essayais de dire, c’est que même si légalement, formellement, il n’y a pas de plagiat mot pour mot, au fond ce que j’ai fait, c’est quoi ? J’ai acheté le topo à Buis les Baronnies, j’ai fait la voie grâce à ce topo, puis je l’ai entré sur C2C. C’est Joël Mailhé (bel aptonyme, soit dit en passant) qui est derrière ce topo, qui a équipé la plupart de ces voies dans ce secteur, qui les a rééquipées, et qui gronde les grimpeurs qui mettent trop de pof quand il est sur place…
Ce que j’ai fait, c’est qu’au lieu de lui donner un coup de main ou un petit budget pour les rééquipements à venir, j’ai pris ses infos et je les aies distribuées pour qu’elles deviennent accessibles gratuitement au plus grand nombre.
Je me pose simplement la question à moi-même : est-ce que c’est bien ce que j’ai fait ?
Pas seulement.
Tu as pris ses infos, tu les as utilisées sur le terrain, et donc tu les as vérifié. Et ça, ça a une énorme valeur !
D’autant plus qu’on ne sait pas d’où viennent les infos du topo papier, fusse-t-il tout récent. Je connais un topo papier avec une voie en 5c cotée 4c depuis 25 ans (8 ou 10e édition)…
Une cotation confirmée par 10 personnes durant les 5 dernières années, avec date de la vérif et nom/pseudo du grimpeur qui fait la vérif (qu’on peut contacter si besoin), n’a rien à voir avec une cotation qui a 30 ou 40 ans ou dont ne sait pas du tout d’où elle vient.
Je parle des cotations, mais c’est valable pour toutes les autres infos. Sans parler des infos inexistantes dans les topos papier.
Bonjour, Pose la question à l’équipeur ? Si lui n’y voit pas d’inconvénient … mais qu’en est-il de tous les autres ? Je suis ravie de voir que certains se posent la question de la pertinence de faire certaines choses…
Inciter le commun des mortels à la vertu, ce n’est pas simple ! Les curés ont d’ailleurs presque tous disparu…
Inciter les gens à donner un peu d’argent lorsqu’ils tombent sur le topo C2C est une belle initiative, mais c’est peut-être un voeu pieux. D’ailleurs, en googuelisant « Escalade en Drôme Provençale » on tombe en seconde recherche sur « Escalade en Drôme Provençale PDF ». Oui, c’est très naturel de vouloir acquérir une information gratuitement, surtout depuis la révolution numérique ! (Qui depuis Wikipedia achèterait encore les 30 volumes papier de l’encyclopaedia universalis à presque 1000 € ?)
Pour ma part, même si je sais que ce n’est pas du tout l’objectif de C2C, je serais prêt à payer une cotisation à l’année, via C2C, jusqu’à 50-100€, pour avoir accès à toutes les infos qui y sont contenues, à condition que les cotisations soient redistribuées à la base, équipeurs, débroussailleurs, etc (par exemple via des appels d’offre).
Ceci parce qu’inciter les gens à mettre la main à la poche pour un don est (selon moi) trop idéaliste.
Ne pas oublier que cantocamp est une source d’inspiration pour de nouvelles découvertes de secteurs dont on revient avec le topo pour la bibliothèque.
J’ai découvert le pic du midi d’ossau sur Camptocamp et j’ai acheté le topo de Luichy sur le secteur.
Idem pour le « val de Tena » en Espagne.
Donc après réflexion oui tu a bien fait.
Je suis tout à fait d’accord avec toi sur ce point Bubu. Le partage de ressentis sur des voies, les images, la diversité, et tout ça, c’est une magnifique richesse de C2C, et j’adore sans restriction !
C’est pourtant comme cela que Wikipedia récolte 130 millions de dollars par an…