Non, pas dans Belledonne

Posté en tant qu’invité par yannick:

J’ai jamais dit que je demontais tous les goujonsmais seulement dans certains cas après discussion collective organisé et planifiée.
D’ailleurs je pars planter quelque goujons ce matin.
Et toi quel est ta pratique?

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Topo de 1947, rien de plus récent ?
Et oui… Si les grimpeurs modernes se bougent pour faire
connaître leurs réalisations, c’est loin d’être le cas des
tenants de la grimpe sur pitons/coinceurs…

Là, tu es de mauvaise foi !
Tu sais très bien que quasiment tous les topos des voies ouvertes dans les aiguilles de l’Argentière depuis 1948 ont été publiés dans les revus du CAF (La Montagne, Suivant Sa Voie) ou dans les magazines style Vertical, voire dans le Daubé, puis sur internet (je crois bien que les voies de Etienne Jaillard ne sont publiés que sur Belledonne38).
Sauf qu’il n’y avait pas de topo-inventaire qui rassemble tous cela, à part sur internet depuis qq années, et le nouveau topo de la Maurienne fait peut être l’inventaire des voies des aiguilles (je ne le connais pas).
D’ailleurs, il n’y avait pas plus de reccueil de voies modernes que de voies TA. Pour les aiguilles de l’Argentière, les grimpeurs modernes n’ont pas fait plus de pub de leur voie que les autres. Par contre on se souvient mieux de l’existence de certaines selon ses gouts…

Posté en tant qu’invité par Arnaud Clère:

Houla, j’ai bien peur que ce sujet ne dérape dans le consensus mou ou tout le monde « y » est beau, tout le monde « y » est gentil (j’essaie de prendre l’accent Matheysin). Vite, la parade…

Les topos sont une forme d’équipement destinée à suppléer à l’inaptitude du grimpeur de gymnase à lire le rocher et trouver son propre itinéraire. Ils sont utilisés par les équipeurs et les grimpeurs pour entretenir une relation ouvreur/suiveur, c’est-à-dire, dominant/dominé, qui est comme chacun le sait, la base de toute civilisation.

Dès que je vois un topo, je le brûle.

Mais comment faire avec les topos C2C, argh…

Je ramasse les copies dans 2 semaines, à moins que vous n’ayez plutôt choisi d’aller grimper auquel cas, je vous pardonne.

Posté en tant qu’invité par Danny:

Bubu, un jour si t’as le temps, passe donc la frontière et entre dans une librairie savoyarde pour ouvrir le nouveau topo de la maurienne de Col.
Tu verras, toutes les voies TA ou spitées, ouvertes ou non par E. Jaillard sont référencées et il y en a pour tous les gouts en Lauzière (on a enfin eu accès à la face S du grand pic, secret jalousement gardé jusqu’alors) ou dans l’envers de belledonne.

Quant à Yannick, parler de Cambon à propose du rééquipement, ça fait doucement sourire. JMC va beaucoup plus loin, il modifie les montagnes et notamment le bloc coincé de la Madier à la Dibona (cf les mémoires du Chap’s), c’est limite de la schizophrénie.

Arvi et poli

Posté en tant qu’invité par l’Urbaine:

yannick a écrit:

Et toi quelle est ta pratique?

J’ai déjà pas mal écrit là dessus, pas pour édifier le vaste monde sur « ma pratique », mais plutôt pour faire sourire ceux qui en sont encore capable. Je n’y reviendrais donc pas.

Là où je reviendrais, par contre, c’est sur le fait que, si je « me suis fait tout seul », c’est en grande partie à cause du mépris des Grands Alpinistes, qui m’ont toujours trouvé indigne de lécher leurs coques plastiques. D’où mon aversion pour l’élitisme à la Arnaud Clère (salut Arnaud, je refile mes filles à la DASS et je pars grimper, en espérant obtenir ton pardon, que j’implore à genoux).

Posté en tant qu’invité par Bubu:

entre dans une librairie savoyarde pour ouvrir le nouveau topo
de la maurienne de Col.
Tu verras, toutes les voies TA ou spitées, ouvertes ou non par
E. Jaillard sont référencées et il y en a pour tous les gouts
en Lauzière (on a enfin eu accès à la face S du grand pic,
secret jalousement gardé jusqu’alors) ou dans l’envers de
belledonne.

OK. C’est l’Urbain qui a la réponse à sa question !

Posté en tant qu’invité par DaF:

[i]yannick a écrit:

Allez venez au réunion de la commission équipement de la Fédé,
vous verez bien (en plus c’est ouvert à tous).[/i]

C’est quand et où la prochaine réunion ?

Posté en tant qu’invité par l’Urbaine:

Bubu a écrit:

Là, tu es de mauvaise foi !

Non : je suis un ignorant.

Tu sais très bien que quasiment tous les topos des voies
ouvertes dans les aiguilles de l’Argentière depuis 1948 ont été
publiés dans les revus du CAF

Suis pas au CAF.
Y suis passé, ai payé ma cotisation, n’ai recolté que regards en coin et silence éloquents.
En plus de ma cotisation, m’ont demandé 400 balles pour une initiation au pitonnage (grande voie en oisan avec un guide).
N’y ai plus jamais foutu les pieds… Alors, acheter leur revue, pouah…

(La Montagne, Suivant Sa Voie)

Connais pas.

dans les magazines style Vertical

Ne suis plus abonné depuis des lustres. Esprit élitiste, prix exhorbitant.
Je me suis tout de même acheté le numéro sur les grandes voies grenobloises : à part deux-trois infos sur les voies rééquipées (GDA, Tobey à Chamechaude…), je n’ai rien appris.

voire dans le Daubé

Hein ? On parle du même dauphiné libéré ??
Si j’avais su qu’on pouvais y trouver des topos… je l’aurais peut-être acheté !

sur internet

Les recherches ne donnent pourtant pas grand chose.
Un exemple : il y aurait des voies, versant Ouest du Néron, un peu après le ravin Ulrich.
Rien sur le Coupé, rien sur internet, rien sur le fascicule de Margueritat dédié au Néron.
Bah, qu’Arnaud se rassure, on ira quand même y faire un tour.

le nouveau topo
de la Maurienne fait peut être l’inventaire des voies des
aiguilles (je ne le connais pas).

Je l’ai feuilleté chez un amis : si je ne m’abuse, y’a vraiment pas grand chose, et c’est tourné, comme d’hab, vers les voies spitées.

Pour les aiguilles de l’Argentière, les
grimpeurs modernes n’ont pas fait plus de pub de leur voie que
les autres.

A vérifier en re-jetant un oeil sur le topo Maurienne.

Résumons.
Pour faire du spit, j’ai le Cambon, le topo Maurienne, le Duhaut/Peyre, le Lesly Fusco (Gerbier-2 soeurs), et j’en oublie sûrement.
Pour faire du TA, un vieux parchemin de 1947 qu’il faut chercher des mois, le Coupé qui doit dater de 1962, et les topos de Margueritat qui sont loin d’être franchement passionnants (mais c’est bien sûr mieux que rien, et ne crachons pas dans la soupe : je lui doit la plupart de mes infos).

Tu m’apprends qu’il faudrait donc que je m’abonne à la revue du CAF, à Vertical, Montagne Magazine, le dauphiné… ?
Ça fait cher le vieux piton, à mon avis.

Bref, vive c2c, servons-nous en, et tant pis our Arnaud qui va devoir se payer les services d’un pirate.

Posté en tant qu’invité par Arnaud Clère:

l’Urbaine a écrit:

D’où mon aversion pour
l’élitisme à la Arnaud Clère (salut Arnaud, je refile mes
filles à la DASS et je pars grimper, en espérant obtenir ton
pardon, que j’implore à genoux).

Si j’étais élitiste, je m’abaisserais. En fait ce que j’aime c’est le second degré. En escalade aussi. Par contre, l’idée que les topos sont une forme d’équipement qui interdit l’exploration aux générations futures mérite d’être entendue, malgré ses excès.

Posté en tant qu’invité par Lucio:

salut l’Urbain,

j’ai peur que tu n’aies pas suffisamment médité la petite phrase de Cl@ude (c’est la dernière)

Bien content, Bernard, qu’il existe encore des gens pour
partager leurs infos sans élitisme.

l’élitisme n’est vraiment pas le bon argument :

-la voie des dièdres est référencée depuis un bon moment sur Belledonne38, qui est tout le contraire d’un site élitiste. Et, au passage, c’est justement sur ce site-là que Marc Malvoti choisit pour faire connaître sa voie… Edifiant !

-et si le Dièdre n’avait pas été référencée dans un « topo TA grand public », qu’est-ce que ça aurait changé ? quand on monte en direction du Coup de Sabre ou du col de la Combe, on ne voit que ça ! d’ailleurs je cite Bel38 au sujet de la voie des Dièdres : « Jérôme Weiss et Stéphan Houdier l’ont parcourue en Octobre 2000. Après une attaque sans doute originale, ils ont rejoints en haut le grand dièdre de sortie où ils ont trouvé 3 pitons. ». Ont-ils spité la voie pour autant ? Non.

Topo de 1947, rien de plus récent ?
Et oui… Si les grimpeurs modernes se bougent pour faire
connaître leurs réalisations, c’est loin d’être le cas des
tenants de la grimpe sur pitons/coinceurs…

Je n’habitais pas encore Grenoble que je connaissais déjà l’existence du « topo de 47 » et savais où le consulter. J’aurais même pu l’acheter. Ne suffit-il pas d’avoir l’esprit ouvert pour être au courant des choses ? La culture alpine dont parlait Pierric, c’est un peu ça aussi.

Et comment ne pas concevoir un esprit TA un peu « poussé » qui ne concevrait pas de faire de la pub pour sa voie ? Par simple modestie, ou volonté de préserver certains massifs du concept de « montagne clés en main ». Certaines personnes comme Bernard Amy ont attiré l’attention des grimpeurs sur le fait qu’un topo pouvait dénaturer une certaine pratique de l’alpinisme.

Et puis c’est comme le ski : si les topos de ski de rando étaient la seule objection valable pour empêcher les stations de coloniser la montagne, il y aurait des pistes dans un certain nombre de pentes de Savoie… Faut-il attendre d’avoir un topo pour skier ces pentes ? Non. Il suffit d’ouvrir les yeux et de se bouger.

Enfin, si c’est dans une voie qui nécessite les coinceurs, enlever un spit à 10 cm d’une fissure n’est pas forcément un acte criminel. Je parle d’un cas précis, bien sûr :wink:

Posté en tant qu’invité par Lucio:

euh y a des voies TA dans le maurienne et le cambon !

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Là, tu es de mauvaise foi !

Non : je suis un ignorant.

Bon ben dans ce cas, pourquoi insinues-tu que « si les grimpeurs modernes se bougent pour faire connaître leurs réalisations, c’est loin d’être le cas des tenants de la grimpe sur pitons/coinceurs » ???
Renseigne-toi avant d’écrire n’importe quoi !
Sur le coup, ton post ne fait pas plus dans la finesse ou dans la pédagogie que le premier post de yannick…

Je répète, avant la parution du nouveau topo de la Maurienne (en 2005), il n’y avait pas de reccueil des voies de Belledonne plus récent que celui de 1947, à part sur internet. Mais de nombreuses voies sont parues ici et là, qu’elles soient sportives ou non.
Donc les grimpeurs modernes ne se bougeaient ni plus ni moins que les grimpeurs TA pour faire connaitre leurs réalisations.
Et si le topo de la Maurienne décrit (presque) toutes les voies des aiguilles de l’Argentière, TA ou sportives, les 2 pratiques sont tout autant mises en valeurs, donc il n’y a toujours pas des grimpeurs qui se bougent plus que d’autres.
Je ne parle pas du Néron ou d’ailleurs, je parle du sujet de cette discussion : les voies dans les aiguilles de l’Argentière.

Pour info, les revues du CAF sont consultables dans les CAF sans être au CAF. La revue « Suivant Sa Voie » est la revue du CAF d’Albertville dans laquelle Chaps publiait ses topos. Il en publiait aussi dans le Daubé, mais je ne sais pas si celles des aiguilles l’ont été. Des voies modernes sont parus dans Vertical. Il y a surement eu des parutions de voies d’autres ouvreurs dans des revues ou journaux locaux.
Qu’est ce que tu veux que je te dise ? L’info existait entre 1947 et 2005, il suffit d’avoir un peu de volonté de se renseigner (et oui, c’était un peu plus difficile que de consulter internet, oulala).

Posté en tant qu’invité par Clouzis:

l’Urbain a écrit:

Vous en avez pas mare !!

Si… Surtout que c’est la même chose tous les ans… C’est
vraiment lassant.

Ahh. Les marronniers de l’été.

TF1 a son reportage sur Bebère et Françoise qui viennent depuis 30 ans au camping d’Arcachon.

2c2 a son débat sur l’équipement avec son extremiste sextogradiste à la clé de 12.
Bon, cette année pour le casting ils ont pris un guide.
Doit avoir le temps de toute facon. Doit être au chomage… si il parle comme ça à ses clients. Alors autant l’occuper.

PS : A quand les via ferrata ?

Posté en tant qu’invité par yannick:

C’est mon jour de congé gros naze,
je le passe avec vous, cela me repose l’esprit, me fait bien rire mais me rend aussi triste de voire l’esprit fermé pratiquants vissé toutes la journée à leur bureau

Posté en tant qu’invité par Francois:

yannick a écrit:

C’est mon jour de congé gros naze,
je le passe avec vous, cela me repose l’esprit, me fait bien
rire mais me rend aussi triste de voire l’esprit fermé
pratiquants vissé toutes la journée à leur bureau

On est vissé à ce qu’on peut, si je puis me permettre… mais je ne demande qu’à me dévisser.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Mais je ne sais pas si j’oserai, après tout ce que je viens de lire…

Posté en tant qu’invité par p’tetbenquoui:

et respectez l’historique des lignes repérées et que vous voulez rééquiper… tient, cela me rappelle un thread sur le roc des boeufs…

Posté en tant qu’invité par unCplus:

certes !
le sujet de départ, d’ailleurs beaucoup d’intervenants ont dévié, concernait l’équipement de nouvelles voies.

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

Bon, ce coup ci, sauf nouvelle attaque personnelle, promis, c’est mon dernier message. N’ai pas assez fréquenté les CAF, bibliothèques et autres revues spécialisées pour donner mon avis, à ce qu’il parrait.

Dites, les gars, faudrait voir à accorder vos violons.

Un coup faut démonter tous les spits, l’autre fois c’est seulement en accord avec les instances dirigeantes.
Un coup le massif est « parcouru dans le silence », le coup suivant, y’a des topos partout.
Un coup le dernier topo en date est de 47, le coup d’après, internet en est farcis, mais faudrait pas parce que ça « dénature l’esprit de l’alpinisme ».

Mes deux neurones ne suffisent plus à démêler cet imbroglio.

Enfn, j’ai tout de même réussis à vous mettre d’accord sur un point : je suis un abrutis.
C’est un bon début.

Sur le post de Seb (c’est quand même le premier, non ?), mon avis est clair : faut aller vérifier de visu, pour savoir si, oui ou non, les nouvelles voies dénaturent les anciennes.

Sur celui de Yannick, il est clair aussi : si chacun bousille tout ce qui ne lui sert pas, on est pas sortis de l’auberge.

Point.

Bubu a écrit:

Renseigne-toi avant d’écrire n’importe quoi !

Dans mon cas, c’est chronique. Me renseigner, c’est encore à ma portée, mais arrêter de dire n’importe quoi, ça va être dur : c’est congénital.

Je ne parle pas du Néron ou d’ailleurs, je parle du sujet de
cette discussion : les voies dans les aiguilles de
l’Argentière.

Et bien, pour ce qui est de ce coin, mes « recherches » (librairies, bouquinistes, internet. Bhou, l’ignorant qui ne va même pas consulter des revues dont il ignore l’existence…) ne m’ont conduit que sur le site de Belledonne38. Tu m’excuses ?

Bon, et alors, le Néron, voie ou pas voies ? J’ai encore dû chercher comme un gland : je n’ai rien trouvé. Mais maintenant que tu m’as prouvé par A+B qu’il y avait autant de topos TA que de topos voies modernes, je me sens un peu mal. Dis moi vite, je suis impatient.

Pour info, les revues du CAF sont consultables dans les CAF
sans être au CAF.

Quant au CAF, vu leur accueil, suis pas prêt d’y remettre les pieds. Il est vrai que je n’y ai pas mes entrées (et que j’ai appris, il y a peu, qu’il y a 2 CAF sur grenoble, merci Catherine. Je suis apparemment passé au mauvais). Tu m’excuses ?

La revue « Suivant Sa Voie » est la revue du
CAF d’Albertville dans laquelle Chaps publiait ses topos.

Faut faire 100 bornes pour consulter les topos ?
Et après ça, je pourrais me la jouer alpiniste-écolo-qui-fait-du-TA ?

il suffit d’avoir un peu de volonté de se
renseigner (et oui, c’était un peu plus difficile que de
consulter internet, oulala).

Tu n’en sais rien. Tu as trouvé tes infos, pas moi. Et tu en déduis que je n’ai pas cherché. Tu me fais penser à ce type, qui, trouvant du travail, en a déduit que les chômeurs étaient tous des feignants. Belle mentalité.

Posté en tant qu’invité par Lucio:

l’Urbain a écrit:

faut aller vérifier de visu, pour savoir si,
oui ou non, les nouvelles voies dénaturent les anciennes.

Et les futures :wink: ?

Oui, ce serait déjà bien si tout le monde comprenait aussi bien que toi ce problème. Mais on devrait même dépasser cette idée de « dénaturation des voies existantes », car le terrain d’aventure c’est partout en dehors des lignes brillantes ! Et personnellement je considère qu’équiper une nouvelle voie dans un terrain protégeable restreint les possibilités du terrain d’aventure, au même titre que le rééquipement d’une voie tradi.

Mais alors vous allez me dire : « sans les ouvreurs-équipeurs, personne n’aurait mis les pieds dans ces voies-là ». Faux : j’avais (avec d’autres) repéré le tracé ouvert à la « pointe » de la Combe et avec un peu plus de temps libre j’y aurais sans doute baladé mes coinceurs. Et d’autres aussi.