Je te rassures, ça m’arrives d’avoir des élans messianiques entre deux touffes d’herbe (faut bien représenter les guides et leur melon !); mais au départ d’un rappel j’ai toujours une petite peur et même après 20 ans de pratique je n’aime toujours pas cette manip
Je l’évite d’ailleurs chaque fois que c’est possible…
Donc les attaques sur le melon c’est vraiment pas le bon angle 
Si on veut parler des différentes pratiques à cordes, ce serait bien de se limiter à celles dont le contexte est suffisamment proche pour faire du sens, parler de travaux accros dans une discussion sur le rappel en alpinisme/escalade c’est comme invoquer la moto dans une discussion sur la ceinture en voiture, puisque tout le monde aime bien cette métaphore…
Avant de partir dans une grande tirade sur les guides et leur melon, il faudrait donc peut être s’interroger un peu sur les différences de contexte Alpi/grimpe. Pour ma part je suis (en dehors du mixte) très peu grimpeur et surtout alpiniste, je parcours principalement du terrain d’alpinisme rocheux. La majorité des rappels que j’effectue sont en terrain peu raide et/ou sont courts (15-20m avec une corde de 50m typiquement), le plus souvent ils arrivent sur un relai ou une terrasse évidente. Mes méthodes sont donc adaptées pour ce contexte, où arriver à bout de corde est loin dans la liste des risques à gérer (les principaux étant plutôt la qualité du rocher et des ancrages, le risque de se faire assomer, de glisser sur de la glace).
Si je dois descendre des rappels raides avec une arrivée proche du bout de corde, ou un relai à construire, je m’adapte et je réalise un noeud en bout de corde soit dès le départ soit à distance raisonnable (10-15m du bout de corde).
Clairement dans ce contexte je privilégie la sécurité « active » avec beaucoup d’analyse du risque et de surveillance, que la sécurité « passive » en faisant une manip « automatique » qui a rarement un intérêt.
Je comprends aussi le choix de la sécurité passive avec le nœud automatique, je n’aime simplement pas le discours qui consiste à le rendre obligatoire alors qu’il ne l’es pas. Ce qui est nécessaire, c’est de comprendre les enjeux et de rester dans les « bonnes pratiques » 
Pour revenir enfin sur le parallèle avec la ceinture de sécurité, c’est un mauvais argument : en voiture tu peux toujours conduire comme tu veux, tu es à la merci des autres conducteurs, et tu peux être victime d’un accident pour lequel tu n’as aucun moyen d’agir.
En rappel, personne ne va aller bouger le relai ou raccourcir brutalement ta corde…
Si tu es seul sur un circuit automobile, alors le parallèle est possible, et qui trouverai absurde par exemple de ne pas mettre la ceinture en roulant à 20km/h seul sur un circuit ? (Faire sans noeud un rappel de 15m avec 2x25m, un autobloquant et relai visible). Là où ce serait absurde de faire un tour sans ceinture à 130km/h… (Descente de nuit d’un rappel de 49m avec 2x50m et sans noeud)

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