En tout cas « on est très loin d’une situation de rappel classique », c’est l’idée.
Noeud en bout de corde
Je sais mais c’était pour provoquer le débat, c’est ce que le CAS préconise si les deux brins sont rigoureusement de la même longueur ( cf autre post sur les longueurs de corde) pour cette histoire de maillon, donc il faut quand-même une réflexion suivant le maillon ( genre relais de rappel avec double anneau), tout le monde en est il conscient ?
Comment une « légende » peut aborder la question: (https://www.climbing.com/culture-climbing/a-letter-to-my-climbing-partner-dale-bard/?utm_medium=organic-social&utm_source=Climbing_Magazine-facebook&utm_content=comment&fbclid=IwdGRjcANt-whjbGNrA232i2V4dG4DYWVtAjExAAEemYv3O-hSNo0UTFQ_64v6ocsKTHcVxuGIMPaszX3hMwg2BRFr_nb2nLKTqvY_aem_4P1KTXiDINpbiXIFkXz6aQ%3Futm_medium%3Dorganic-social)
Ropes: But this reminds me of Balin Miller, who died today on El Capitan while rope soloing. The livestream showed him rappelling down to free a stuck haul bag, his rope rigged too short, no knot at the end. Watching him fall off the end, grasping in vain for the haul line, was heartbreaking. You taught me the importance of tying knots, but also the dangers of windy conditions, with knots at the end getting stuck. I wonder what Balin was thinking; we’ll never know.
C´est pile poil mon avis.
Et la dernière fois que j´ai été cobaye au CREPS c´était le discours du formateur (guide, ceci explique peut être cela).
Mais je reconnais que systématiser le noeud pour les rappels où l´on n´arrive pas au sol est une bonne pratique à enseigner. N´ayant pas été formé comme ça, J´ai trop peur d´oublier le noeud et je ne le fais pas systématiquement.
Il faut surtout se garder du dogme, c’est comme ça et pas autrement et si tu fais autrement, tu seras brûlé sur les réseaux sociaux, modernes avatars des enfers où grillent les knickers-chemises et ceux qui tirent aux clous.
Chaque cas est particulier et nécessite donc une analyse, une réflexion spécifique. Appliquer systématiquement un rituel n’est pas forcément une bonne solution.
J’ajoute que je n’ai jamais fait de noeud en bout de rappel, signe incontestable que je suis un vieux con (mais vous le savez déjà).
Une option pour avoir un système fermé et rester efficace est décrite dans Down (c’est globalement ce dont parle cambouis).
Si tu considères que le blocage de nœud dans le maillon introduit un nouveau risque, tu peux soit:
1- pré-installer le descendeur et auto-bloquant du second pour empêcher tout glissement si jamais tu te retrouves sur un brin.
2- Faire un cab derrière le nœud de jonction (fail-safe) que le second enlevera avant de partir.
Dans le cas général, 1 semble une bonne option puisque tout le monde peut se vérifier avant de partir. Mais cela empêche le premier de vérifier que la corde bouge quand on la tire avant que le second parte. Si on craint un blocage la deuxième options semble plus adaptée. Ces deux options sont extrêmement rapides.
Loin de moi l’idée de suggérer que c’est la meilleure ou l’unique méthode. Mais elle offre un compromis vitesse - sécurité qui me semble intéressant une fois qu’on a parfaitement compris sur quoi repose la sécurité et où il serait possible de se louper pour que ça n’arrive jamais. Bricoler en ne faisant qu’un nœud mais en se croyant en sécurité serait probablement un très mauvais compromis.
Ou bien nouer les deux brins, et on reste dans la boucle des deux cordes.
Moi, on m’a dit que ce n’était pas la peine de le faire car quand j’arriverai au bout de la corde, il y aurait un nœud … J’ai pas bien compris … 
Donc tu préfères mourir plutot que te retrouver coincer, mais vivant ? Je pousse un peu le raisonnement mais il est vrai .
Bel argumentaire pour justifier une flemme.
C’est quand même dommage de continuer à caractériser les avis différents des vôtres comme des dogmes alors que les intervenants s’efforcent de proposer une grille de lecture rationnelle avec analyse de risque, à laquelle personne ne répond directement.
Un dogme c’est quand on dit « je fais comme ça systématiquement et je vais pas vous dire pourquoi c’est juste ce qu’il faut faire », pas « je fais comme ça systématiquement car j’ai analysé le risque de la systématisation en comparaison de la non systématisation et je suis arrivé à la conclusion que c’était mieux de systématiser, qu’en pensez-vous ? »
Je vais être honnête j’ai remonté un moment le fil et je n’ai pas retrouvé ton post je crois ?
Par contre j’ai vu un de tes posts où tu dis :
Concrètement si tu appliques le cadre que j’ai posté, que tu partes du postulat que tu fais le noeud « sauf si » ou que tu partes de son contraire « je ne fais pas le noeud sauf si »; si tu fais ton analyse de risque au départ de ton rappel, tu feras généralement la même chose, et parfois dans « je ne fais pas sauf si » tu retrouveras l’autre méthode en faisant le noeud en cours de route loin du bout car ton analyse aura évolué.
Partant de là ce que j’essaye de faire passer comme message, et qui est à l’origine des différences culturels DE escalade/DE guide, c’est qu’il faut s’adapter à son contexte :
-> Quand ta pratique majoritaire est l’alpinisme et que ce sont en grande majorité des petits rappels ponctuels (parfois 3/4 d’affilés quand vraiment ça enchaine ;p ) et/où des rappels « faciles » (peu raides, bonne visi sur la corde et la zone d’arrivée, rappel court par rapport à la longueur de corde); que dans beaucoup de cas le risque principal n’est pas d’arriver en bout de corde mais là défaillance d’un relai, les chutes de pierres, le coincement de corde.
Alors ça n’est pas déconnant de prendre l’option « je ne fais pas le noeud sauf si » pour éviter de sortir le bazooka 90+% du temps pour tuer un chocard. Et surtout il est primordial vu l’environnement souvent complexe (conditions changeante, matériel pas forcément à demeure, terrain pas/peu purgé, …) d’être dans une démarche prudente vis à vis du rappel, en alerte maximal durant toute la manip jusqu’à la toute fin, et de toujours faire l’analyse de risque avant de commencer (car bien plus à gérer que le noeud).
-> Quand ta pratique majoritaire est l’escalade (y compris en montagne) et que tu fais beaucoup de descentes en enchainant de nombreux rappels, dans un terrain souvent raide (car ce sont les meilleures lignes de descente) et avec des rappels longs (il faudrait d’ailleurs un jour se questionner sur l’impact sécu de faire des rappels de 45m et + avec des cordes de 50m… Même si des rappels plus courts font perdre un peu de temps parfois…); régulièrement dans un terrain moins complexe (ce n’est pas péjoratif simplement conditions moins changeantes, matériel plus souvent à demeure, terrain plus souvent purgé).
Alors ce n’est pas déconnant de prendre l’option « je fais le nœud sauf si » et d’en faire un automatisme. Ce qui n’empêche pas d’accorder de l’importance à l’analyse de risque ! Et d’opter pour une descente prudente en surveillant ses brins, ce qui éviterait bien des galères et des accidents si cette attitude était plus fréquente 
Ne pas oublier non plus qu’on n’est pas enfermé dans une position, on peut aussi adapter la sienne au contexte dans lequel on évolue au moment du rappel…
Tu n’es pas concerné mais ce qui serait bien ce serait de sortir du discours diffamatoire contre BA et moi présentés comme de vilains guides plein d’égo… Et d’arriver :
- à comprendre que c’est la position de la formation initiale guide qu’on présente ici, pas notre sauce perso…
- par conséquent être capable de se poser 2mn et faire preuve d’un minimum d’ouverture face à ces questions de contexte…
Désolé j’aurais du mettre un lien vers le message, il n’était même pas si haut mais c’est vrai qu’on s’y perd avec tous les intervenants…
Merci déjà pour ta réponse cela dit
J’avais vu passer aussi oui
J’ai l’habitude de ce cadre ayant subi nombre de « AMDEC » dans ma vie antérieur 
Pour le coup ça colle très bien avec ces histoires de contexte, la gravité ne change jamais en cas d’arrivée en bout de corde libre… Par contre si tes relais sont tous à 15m de ton bout de corde, que tu descend prudemment et avec un autobloquant, que tu contrôle visuellement le bout de corde avant ou durant la descente… Tu as une criticité assez faible. En même temps si tu es sur du terrain peu raide avec risques de chutes de pierres et coincement, tu vas aggraver la criticité associée en faisant ton nœud en bout de corde (pour toit mais aussi potentiellement pour les autres car sur les chutes de pierre, ton nœud attraperas plutôt des pierres sous toi…).
Donc reste à faire son analyse de risque en fonction du contexte (de l’activité et de la cordée) et voir comment on souhaite agir.
Et je préfère me répéter : ça ne me gêne pas qu’on préfère continuer à garder l’automatisme sur des terrains où le risque est beaucoup moins critique… Ce qui me gêne c’est l’impossibilité de comprendre l’autre point de vue dans un autre contexte que le sien 
Franchement, vous allez mettre des noeuds en bout de corde dans les 5 rappels de la dalle du Claps ( saut de la Drôme ) ?
C’est déja assez pénible sans …
Peut y avoir des exceptions à des règles dont on conçoit bien l’utilité.
Pourquoi pénible dans ce cas précis (je n’y suis jamais allé) ? Si c’est l’histoire de faire/défaire le noeud ça prend littéralement 5sec avant de lancer la corde ou quand tu la passe dans le maillon.
Après comme dit 18 fois avant dans une ligne de rappel nickel et parcouru en ligne droite ça a pas grande utilité mais dès que tu sais que tu vas devoir chercher les relais ou que tu ne sais pas bien si tu vas en trouver un ou sur quoi tu vas atterir c’est pas une grande perte de temps par rapport au risque encouru
Pour le Claps, la grande question c’est pourquoi descendre en 5 rappels quand avec 1 mini rappel (ou desescalade), tu arrives sur un chemin qui te ramènes en bas.
Au claps, dalle peu inclinée, visibilité sans problème.
En revanche, pour la descendre en 5 rappels, il doit falloir sauter quelques relais.
https://www.camptocamp.org/routes/54775/fr/pic-de-luc-le-claps-la-grande-dalle
J’aime pas trop les rappels mais le chemin est Très pénible. Pas expo mais on peut glisser à chaque pas.
Donc 7 rappels pas inclinés ( et non 5 en effet pourtant c’est frais de juin
), certains encombrés et cailloutis.
Testé les 2.
C’est pour moi un contre exemple ( caricatural ?) de l’absolue nécessité du noeud en bout de corde.
Et trop feignant pour enkiter ou équivalent.
Mais chacun.e comme il le sent.
Un dogme, ce n’est pas une simple certitude personnelle, mais une proposition à laquelle tous doivent obligatoirement adhérer sans discuter. Est alors formellement exclue toute autre proposition, considérée comme déviante, absurde et indécente - ce qui justifie à l’égard de ces dernières les insultes les plus méprisantes et les caricatures les plus excessives.
Sans compter les multiples propos modérés dans cette discussion…
