Mousquetonner la dégaine, ou avec la dégaine ?

Heu… juste au passage et parce qu’il pleut , vous avez déjà fait du solo?

Seulement sur du plat.

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C’est déjà un bon début :wink:

Pas souvent parce qu’il pleut et rarement par beau temps :smile:

Quelqu’un a t’il les règles du solo sur du plat quand il pleut?
…Histoire de juger ceux qui feraient différemment

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Ma citation préférée … :heart_eyes:
Bon la c’est plutôt la saison des champignons plus que des fraises mais ça marche pareil :sweat_smile:

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Oui ! Mais là aussi avec du matos ! Je ne me verrai pas faire sans rien… sauf de grimper… mes escaliers !
Donc est-ce qu’on triche ou pas…?! On peut aller loin comme ça, dans ces questions : Est-ce que de travailler une voie c’est vraiment la réussir, là où d’autre la réussisse à vue !!! Au bout d’un moment cela n’a pas plus de sens. Il faut arrêter la m… intellectuelle et revenir à ce qu’on ressent, à ce qu’on a envie de faire, comme on a envie de le faire ! Bien évidemment lorsque qu’on est en libre, en freeride, et qu’on a de compte ou de preuve à rendre à personne si ce n’est, encore une fois, à soi-même.
Etre sous la pluie avec un parapluie c’est de la triche ? :smirk:

Faites du bloc !
Plus de matos donc plus de question d’attraper une dégaine ou mettre un pied sur un spot … du travail et de la joie dans les reta même les plus degueulasses :joy:

Disons que l’humain (et les animaux, et les i.a.) apprennent et reussissent grâce aux échecs.
Pasteur a-t-il réussi à vacciner cet enfant de la rage ? Bien sûr que oui, mais après travail (et échecs). Du coup, ça compte ou pas ?

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Là, franchement, on voit qu’il pleut. C’est sûr.

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La travailler non, la réussir après travail oui. Il y a d’ailleurs plus de satisfaction à réussir une voie après travail qu’à vue. A vue c’est juste que la voie n’avait pas de vraie difficulté pour toi, si tu as eu besoin de la travailler et que tu la passes enfin c’est que tu as réussi un truc que tu ne réussissais pas.

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J2, je sais bien, je disais ça pour montrer qu’on peut toujours trouver des arguments pour estimer que ce que fait l’autre est mieux ou moins bien, correct ou pas, respectable ou pas, etc,…
On est entièrement d’accord qu’il y a une satisfaction immense à enfin réussir là où depuis des mois tu échouais, c’est clair, et c’est valable pour tout. Après vient l’étape où tu vas te dire, bon ok, mais est-ce que je vais encore y arriver la fois d’après, et celle d’après, et ainsi de suite… et si c’est pas le cas tu deviens « fou » à vouloir à tout prix réussir à nouveau quitte à passer en force… etc, etc,…

Eviter de dire des généralités qui te concernent comme une vérité absolue est certainement préférable… La voie la plus dure de ma vie je l’ai faite à vue,et j’ai le même niveau en tête et en second (sauf si c’est très engagé).

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Mais qu’est ce que ça te change concrètement à TOI si ton voisin de voie attrape la dégaine pour clipper ?

je vois pas où est le problème…
Chacun grimpe selon ses envies, le but étant de se faire plaisir…

Il ne faut pas confondre cotation et difficulté. C’est très bien si tu as passé une voie de je ne sais quel niveau à niveau mais si tu as eu besoin de travailler des voies avec des cotations inférieures c’est que pour toi elles présentaient des difficultés supérieures. La cotation est une chose, la difficulté ressentie est très subjective.

La voie avec la cotation la plus élevée que j’ai passée à vue était quasiment de la même cotation que la voie avec la cotation la plus élevée que j’ai passée après travail (à un + près) et j’ai du travailler des voies avec des cotations moins élevées. Pour moi cette voie était à ma portée, qu’importe la cotation.

Quand tu passes à vue une voie de cotation supérieure à ce que tu passes habituellement il faut avant tout remettre en cause la cotation de la voie, du moins pour ce qui te concerne.

Admettons. Je voulais simplement te dire que le fait que ça t’apporte plus de satisfaction est personnel. Moi travailler des voies ça me gonfle, et quand je le fais les réussir ne m’apporte pas vraiment de satisfaction (c’est sans doute pour ça que je ne le fais guère)

Marrant cette discussion. J’ai grimpé à La Ciotat au secteur de l’Étoile Noire la semaine dernière et dans un 6a+, j’ai pas compris comment t’es censé te vacher au relais sans l’attraper. T’es sur deux petites prises de mains, des pieds pas extra et le relais est vachement à droite. J’ai cherché un moment et j’ai rien vu pour me rapprocher du relais et me vacher tranquillement dessus. Y’a bien un espèce de bac mais plus à gauche, que tu peux atteindre avec un pas pas évident et du coup tu te retrouves plus éloigné du relais et un peu au dessus, ce qui n’est pas top (a priori le relais était plus haut avant, y’a deux vis sciées un peu au dessus, et du coup dans ce cas on aurait pu se vacher tranquillement avec le bac à gauche).

Bref, du coup je me suis jeté sur le relais comme un gros sale, j’étais bien dégouté car j’avais pas raté un 6a+ depuis… pfiou… Et je considère que j’ai pas réussi la voie du coup…

Et c’est ça qui me plaît en escalade: rien n’est jamais acquis, on croit dominer un niveau et hop petit coup dans les dents pour travailler son humilité (et maintenant que je vieillis et que mon niveau baisse régulièrement, je m’en prends un max des baffes !)

Tout dépend de pourquoi tu grimpes.

Dans mon cas je considère la couenne comme de l’entrainement pour la GV ou l’alpi.
Travailler une voie et réussir à la sortir parce que je connais les enchainement par cœur et n’ai pas à chercher les prises, ça ne m’intéresse pas, parce que c’est un cas de figure que je ne rencontrerai pas en GV/Alpi.

Et si en GV je dois me vacher pour faire une pause juste avant le crux de la longueurs clé, je le ferai sans arrière pensé.

(Et de toute façon, je prend aucun plaisir à travailler une voie, donc je ne le fait pas).

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Tu dis ça comme si le travail des voies était contraire à la « lecture » mais il n’y a rien de plus faux. A vue tu restes dans ta zone de confort physique (et je dis bien « physique »). Qu’est-ce que tu fais si ça ne passe pas à vue ? Tu laisses tomber et tu n’y retournes pas ?
Je pense au contraire que le travail des voies permet de progresser physiquement (au sens large, c’est autant physique que technique) et ça te permet d’aller plus loin à vue. De toute façon on doit toujours commencer par essayer la voie à vue mais si ça ne passe pas il faut y retourner.

Il fallait commencer par là.