j’y pense, pour le jour ou je serai obligé et l’avantage du groupe c’est qu’on peut en plus le mettre dans le coffre avec un jerricane et recharger en montagne sans avoir à redescendre dans la vallée
Montagne et voiture éléctrique
c’est le principe de la traction diesel électrique
cf sncf
concernant le ferroutage
j’ai eu un jour à traiter le transport entre région Alpes et Bordelais d’un ensemble de pièces béton
de mémoire un millier de 10 ton chaque
transport sncf évident
et bien non
la big compagnie n’a jamais été capable de faire une offre décente 》 transport routier
bien m’en a pris ensuite car la même big compagnie s’est mise en grève pendant qqs semaines
Il faut faire le distingo entre
- le ferroutage qui marche pas trop mal, au moins quand le départ et l’arrivée ne sont pas trop loin d’une gare prévue à cet effet. L’avantage est que tu peux mettre 30 tonnes par camion au lieu de 25.
L’inconvénient est que tu perds quelques jours ( quand tout marche correctement sinon en cas de grèves ou autre c’est beaucoup plus long… ) - le transport par wagon individuel où là toutes mes expériences ont été infructueuses, nous avions un embranchement ferroviaire qui nous permettait de recevoir directement des wagons mais tous nos fournisseurs ont arrêté progressivement, trop compliqué, trop contraignant, trop long, trop aléatoire.
Je crois que ça ne marche à peu près que pour des trains complets de plusieurs dizaines de wagons, sur des flux réguliers.
Il y aurait certainement moyen de développer le ferroutage, je ne sais pas ce qui bloque, est-ce un problème SNCF ou est-ce que ce n’est pas assez compétitif.
Le ferroutage, c’est pour le transit et pour les longues distances, évidemment. Ça doit représenter un pourcentage assez important du trafic. Pour le local, le camion reste indispensable si on ne veut pas revenir à la charrette à cheval (mais peut-être qu’on y reviendra).
Quant à ce qui bloque, à mon avis, c’est un manque de volonté politique.
Bien sûr, si « on » décide de passer sérieusement au ferroutage, ça ne se fera pas en 5ans. Il y aura des résistances, des réactions, des inerties, des mauvaises volontés, des torpillages et des magouilles, comme chaque fois qu’on veut changer qq chose. Raison de plus pour s’y mettre.
Non je pense que c’est peanuts en France par rapport au trafic routier classique, même si on ne prend en compte que les longues distances. Ca marche surtout pour le trafic qui doit passer par la Suisse (pas le choix pour le coup)
En passant je m’aperçois que le terme que j’ai employé n’est pas le bon, je voulais parler du transport combiné ( la caisse voyage seule sur le train ) et non de ferroutage qui semble désigner plutôt le fait de transporter remorque+tracteur+chauffeur sur le train.
vers un transporteur routier
je me souviens plus bien
on a du traiter hors tout contexte sncf
groupement de transporteurs savoyards
largement de peur des grèves
Bonjour,
La livraison finale se fait en général plus en camionnette qu’en camion. Et une camionnette électrique, c’est possible sans avoir besoin de batteries démesurées comme un camion longue distance. Et si on amène les produits venant de loin dans un wagon tiré par une motrice électrique, on devrait tout de même arriver à un assez bon résultat.
Il me semble que des essais on été faits en ne transportant que les remorques. L’avantage est qu’un premier tracteur ne fait que le trajet pour amener les remorques au train, avec un chauffeur qui peut rentrer chez lui pour son repos ensuite, et pareil à l’autre bout du trajet, un autre tracteur vient chercher les remorques au train pour les amener à destination, avec un chauffeur qui n’a pas non plus de longues distances à faire donc peut aussi dormir chez lui. Et pour le train, un seul mécanicien suffit pour tirer un grand nombre de remorques, et on envisage des trains automatiques, sans conducteur, plus faciles à mettre au point que les camions sans conducteur.
Bernard
Ca n’est pas des « essais » ça existe depuis au moins 50 ans et il y a des plateformes multimodales destinées à cet effet !
Certains appellent ça « transport combiné » mais il s’agit quand même de ferroutage.
Il me semble qu’en France le transport combiné est très nettement majoritaire.
Ce n’est pas toujours facile, car la SNCF est aussi … le premier transporteur routier, avec Geodis :
Certaines mauvaises langues avancent que ce serait une raison qui explique le peu d’avancée du ferroutage en France.
Bonsoir,
Ah, tant mieux si c’est le plus courant, ça me parait tout de même intéressant de ne transporter que les remorques, alors que les tracteurs représentent une place et un poids sur les trains qu’il ne parait vraiment pas indispensable de transporter sur de longues distances.
Bernard
Tes références datent un peu… (19 ans) même si Geodis est toujours filiale de la SNCF
Mais Geodis fait du ferroutage et à mon idée il n’a pas de raison stratégique de ne pas le développer puisqu’il y a peu d’acteurs sur le sujet contrairement au transport routier de longue distance où il y en a plein avec des chauffeurs payés aux standards de l’Europe de l’Est.
Je pense que les freins sont plutôt le réseau RFF, son manque d’entretien et d’investissement et ses lourdeurs sociales qui font qu’il n’a jamais réussi à être compétitif par rapport au transport routier. J’ai lu que son coût en France était 30% plus cher qu’en Allemagne.
Il y avait bien un projet de taxe sur le transport routier qui aurait pu contribuer à rééquilibrer un peu mais les bonnets rouges et Ségolène sont passés par là…
Je ne sais pas combien les livreurs font de bornes en général, pour les livraisons « finales », mais de ce que je vois un fourgon électrique c’est à peu près 120 km d’autonomie, à partir de 55 000 e, (j’ai fait une simulation sur le site renault).
La référence, c’est la citation de l’article de wikipedia :
et même « un des leaders du transport routier en Europe, » tout en étant " filiale à 98,40 % de SNCF Participations depuis juillet 2008"
L’article des Échos est là pour poser le problème, qui n’est pas neuf :
" On ne veut pas laisser dire en interne « que le routier contrôlé par le groupe fait concurrence au ferroviaire »."
Pas loin de mon boulot ils ont construit un écoquartier. Les poubelles sont ramassées avec une charrette tirée par 2 ânes.
si les collectivités font des commandes de flotte les prix doivent quand même baisser (enfin j’espère).
Les petites camionnettes pour nettoyer les rues et les gros tricycles des facteurs sont déjà souvent électriques, ça semble fonctionner (ou du moins faudrait demander aux chauffeurs s’ils en sont satisfaits).
À part la poste je n’ai encore jamais vu de livreurs de colis en Kangoo ou tricycle électrique, plutôt en fourgon l2h2, voir l3h2, donc avec 120 km d’autonomie c’est franchement juste pour aller dans les campagnes/montagnes.
Je n’en doute pas mais là je parlais d’un milieu on ne peut plus urbain dans une ville qui ne dort jamais avec une station de métro et des restos à 100m ( Je me suis autocensuré au sujet des restos )
Il y a eu beaucoup de réponses intéressantes et j’ai appris qu’une voiture électrique en montagne, c’est possible mais que cela demande quelques efforts pour gérer son utilisation.
J’avais failli prendre une voiture à pile à combustible - hydrogène et là aussi se posait la question de la gestion. Et pourtant, cela me semble être une solution intéressante. Je verrai ça plus tard. Pour le moment c’est hybride et une conduite adaptée.
Pour l’instant la production d’hydrogène est ultra carbonée (provient à 95 % de ressources fossilles).