Mont Peney - faucon pélerin - échec de reproduction

Compte-rendu d’un observateur effectuant le suivi de la nidification des faucons pélerins du Peney (Savoie), ce dimanche : 2 grimpeurs sont dans une voie (à gauche du Festin de Babette), les 2 faucons quittent l’aire, il suffit de quelques minutes pour qu’un grand corbeau s’approche, se pose et prédate les oeufs !
Echec de reproduction avéré pour ce couple, donc !!

Une bulle de quiétude (= zone sensible) est indiquée sur ce secteur sur Camptocamp, sur les cartes, il suffit de cliquer dessus pour avoir l’info de la nidif.

Il faudrait peut-être que le texte de la bulle de quiétude apparaisse en toutes lettres dans le cadre bleu qui mentionne la zone sensible, dans le corps du topo.

Ceci dit, tout le monde ne consulte pas Camptocamp…

4 Likes

C’est bien dommage! Est-ce que vous auriez des idées sur la façon dont camptocamp pourrait plus efficacement mettre en avant les données de Biodiv’Sport ? On a besoin de bonnes idées et de bonnes volontés pour avancer là-dessus.

2 Likes

Franchement, les messages sont relayés sur le forum, les infos sont mises en avant sur les topos (carte, avertissements), et parfois un commentaire acidulé sur une sortie permet d’en remettre une couche. Les lecteurs de c2c ne peuvent qu’être au courant, donc si ce sont des grimpeurs prenant leurs infos sur ce site ce ne sont que des .
Mais comme dit plus haut, tous les grimpeurs n’utilisent pas camptocamp, et sur les réseaux sociaux plus en vogue les infos sont rapidement noyées par d’autres.

Comme dit dans mon premier message, je propose que le texte qui s’affiche quand on clique sur la bulle de quiétude de la carte (nature de la protection + période à respecter) soit aussi affiché dans le rectangle bleu « zone sensible » du texte du topo.
Une description individualisée sera peut-être plus lue que juste la mention standard « Merci de consulter la carte »

3 Likes

C’est à mon sens une piste intéressante: en effet, l’utilisateur ne sait pas forcément que le figuré sur la carte indique une zone sensible, et que par surcroît en cliquant dessus il trouvera plus d’informations.

Si vous pensez que seul le numérique va résoudre ce pb, vous êtes bien crédule. Un panneautage solide et pérenne est incontournable (mais il faut se bouger, pour le financer et aller le poser!!!). Ce qui est peut être en place…Alors face à des grimpeurs égoïstes et nullement sensibles à la biodiversité, c’est pas facile…

8 Likes

On ne peut pas etre plus précis? Au mont peney je viens de voir la carte, il y a deux zones de quietude, une sauf plus de remarque et une avec des info sur le faucon. Sur cette deuxième on dit « respectez la zone de quietude », ce qui veut dire? Grimper sans crier?? On ne peut pas mettre « escalade interdite de fevirer à juin ». Et ne pas indiquer de zone de quietude si il n’y a pas de nid, car si il y a trop de zone sans présence les gens ne vont plus respecter!

1 Like

Vraiment dommage !

Le problème, c’est que les itinéraires ne sont pas tous (et ne serons jamais tous) précisément géolocalisés. On est donc obligés de faire une approximation par proximité géographique des zones de quiétude : le test d’affichage est la présence d’une zone sur la carte affichée. Du coup il y a parfois plusieurs zones, ou une zone non pertinente.

On pourrait préciser le « Merci de consulter la carte ». Par exemple,
« Cet itinéraire traverse ou se situe près de zones sensibles. Merci de consulter la carte pour les localiser, vous pouvez cliquer dessus pour des informations détaillées sur les mesures à prendre. »

Ça, c’est aux acteurs de terrain d’en discuter, camptocamp ne fait que transmettre l’information.

Pour info, il a été mentionné hier lors d’une réunion Biodiv’sport qu’il serait intéressant de mettre en place un panel de logos pour clarifier le type d’une zone sans cliquer.

1 Like

:+1:

hélas, quel gâchis et quelle connerie…
Effectivement tout le monde ne consulte pas camptocamp.
Je pense qu’il faudrait que ce genre d’info passe sur les journaux, à la télé et fasse le buzz, que les fautifs (j’espère ignorants de l’interdiction de grimper là pendant la reproduction) et d’éventuels autres fautifs sur d’autres sites soient informés.
Je pense aussi que les personnes responsables doivent être contactées, et obligées de faire un stage de sensibilisation.

1 Like

Je ne vois pas d’autre solution que le dés-équipement des voies concernées (au moins les premières broches). En associant informations et explications sur place.
Avec ré-équipement systématique lorsque tout danger sera passé pour les occupants des lieux.

4 Likes

Déjà sur C2C l’info qu’il y a une zone sensible est bien planquée : c’est tout à la fin de la description de la voie et des longueurs qu’il y a un joli carré bleu qui propose gentiment de consulter la carte.
j’imagine que 90% des grimpeurs ne vont pas cliquer sur la carte : ils ont leurs infos et puis basta !
Il faudrait déjà une alerte tout en haut, à côté du titre de la voie.
Et puis quand on lit « bulle de tranquilité » de telle date à telle date, on ne sait pas à quoi ça correspond. Il faudrait que ce soit plus clair, par exemple lister les voies interdites.

Pourquoi, dans la mesure du possible, ne pas donner la cause directe?
Mettre en bandeau « un couple de faucon pèlerins couve dans la paroi » me semble plus propre à sensibiliser le grimpeur que « bulle de tranquillité ».

L’on peut ajouter un explicatif ornito sur l’espèce et son niveau de protection.

2 Likes

Ce qui a été mis en place est automatique, c’est surtout pour des nidifications d’oiseaux dont la population risque de s’effondrer si on ne les protège pas de nos agressions humaines. Les infos ne sont pas entrées « à la main » sur C2C.
Il y a besoin d’améliorer la présentation, c’est sûr.

Tu la mettrais où précisément ? C’est facile à changer.

Pour le contenu c’est plus compliqué car pas de notre ressort (on ne fait que recracher les infos qu’on reçoit).

C’est déjà le cas, non ? Il y a une fiche quand on clique sur « plus d’info » dans le popup d’une zone.

1 Like

Mais rien n’empêche de le faire.
C’est ce qui est fait pour les cascades de Malaval N : Camptocamp.org
Mais bien sûr ça suppose d’avoir l’information précise de quels itinéraires sont concernés.
C’est ce qui est fait pour le Verdon par exemple : Camptocamp.org (pas mis à jour pour 2022 car pas d’info à jour sur le site de la LPO).

C’est sûr qu’un topo libre avec tracé précis des voies aiderait tout bénévole de la LPO ou autre association de protection à trouver les voies proches d’un nid, pour transmette l’info, voire pour mettre à jour directement l’info sur c2c ou biodiv’sport (la liste des voies pourrait être dans le popup). Je dis ça, je dis rien…

4 Likes

Je crois qu’il y a aussi des « amateurs » qui approcheraient autant qu’ils le peuvent pour prendre des clichés.
Certains maitrisent aussi les rappels et la remontée sur corde.
Je crois que c’est pour ça que les annonces ne donnent le + souvent pas l’espèce : ca pourrait « attirer » tout autant que prévenir !

2 Likes

C’est vrai que certains photographes sont peu scrupuleux, mais je ne suis pas sûr que préciser l’espèce attire plus de monde que de simplement dire « nidification en cours » : après tout, s’il y a besoin de le préciser, c’est qu’il s’agit d’une espèce plus ou moins rare, et donc que ce soit un pèlerin ou un grand-duc le photographe sera content dans tous les cas je pense. Certes il y a des fois des restrictions pour de « simples » crécerelles par exemple, comme à la Rancune, mais ça doit être une minorité de cas ? Et dès lors qu’il y a un panneau, le type a juste à sortir ses jumelles pour vérifier l’espèce.

1 Like

Je ne suis pas spécialiste en ergonomie d’affichage, mais par exemple mettre un affichage d’alerte rouge dès le début de la description, plutôt qu’un encadré bleu (couleur ne correspondant pas du tout à un signal d’alerte) au bout de toute la description de l’itinéraire.
Et que l’alerte elle-même soit plus précise. Si l’itinéraire fait partie des itinéraires interdits, il faut vraiment que les personnes soient au courant.

Oui @Paul-G, il y a un réel soucis de se demander s’il faut ou non donner certaines infos à cause de personnes qui chercheront à voir de plus près, par curiosité, ou pour faire « la photo du siècle », mais il vaut mieux informer au maximum. Et ceux qui feraient fi des interdictions devraient être condamnés lourdement.
Mais c’est vrai que par exemple sur les sites collaboratifs de données naturalistes comme faune-isere, faune-paca… certaines données sont automatiquement cachées pour éviter ces dérives, et on peut aussi cacher certaines de nos données.

Mais là c’est particulier : si on n’informe pas, les gens iront grimper près des nids sans savoir et ça fera des catastrophes comme celle des oeufs de faucon pèlerin au Mont Peney.

Panneau (solide) au parking et démontage des 3 premières plaquettes, ça calmerait déjà bien.
A certains endroits, la frapna/LPO et les associations de grimpeurs/equipeurs se sont partagés le terrain (grimpe toute l’année où jamais) partant du constat que les interdictions temporaires ne marchent pas pour plein de raisons évoquées ci-dessus.

1 Like