Mise en garde sur les amarrages de relais

oui a4 c’est la grande famille des 316, apres il y a des varieté, L assez frequente, ti plus rare, etc
le plus simple quand c’est pas precisé c’est de demandé au vendeur/fabricant

Ben les vendeurs… une fois j’ai appris au vendeur qu’il y avait un problème de vendre les goujons inox avec les plaquettes galva car il y avait une polémique sérieuse à ce sujet !

Hola
J’interviens pour signaler ma surprise de voir des sites récemment "réhabilités"et « conventionnés » avec ces relais a anneaux soudés,malgré que ce phénomène de rupture soit maintenant dénoncé et connues dans le milieu de l’escalade depuis au moins 4/6 ans (et beaucoup plus dans le milieu industriel).
Je n’ai jamais compris pourquoi dans tous les manuels puis dans toutes les formations il est prôné un relais sur deux point pour qu’ au final dans quasi toutes les falaises les relais sont concus pour que la corde passe en réalité dans un seul point= l’anneau (qui a apparemment des grosses faiblesses) certes reliés a deux points mais c’est lui qui a toute la charge.De plus la chaine ne répartit jamais les forces.
Une solution logique serai de mettre en place 2 points distincts (avec anneau soudé ou maillon rapide ), ainsi la corde passera effectivement par deux points bien distinct’et non plus par un unique anneau ou maillon) =style relais de rappel ou américain.De plus cette solution est plus économique.
Ce genre de relais peut avoir quand même tendance a vriller un peu les cordes si on effectue des moulinettes dessus ,mais bon pour travailler une voie les grimpeurs peuvent très bien équiper le relais.
Site réhabilités avec ce genre de relais(corde passant par un seul point avec potentiellement un risque de rupture)) dans l’hérault.
-Caroux: falaise école des bassels(même pas fini),du rocher vergues,de la tête de braque
-pic de vissou
-falaise du caussanel( qui auparavant avait des relais conçus sur 2 points bien distincts et en état:quel dommage).

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Le moins maitrisable c’est le rocher, il n’est pas normalisé contrairement aux éléments du relais lui-même. Ce qui est en cause ce n’est pas ce type de relais avec un anneau mais ce modèle spécifique d’anneau qui a un défaut de conception ou de fabrication.

Exact, la triangulation n’est une nécessité que pour des points fragiles (coinceurs, broches à glace…) qu’il faut distinguer des points de voies sportives qui peuvent être considérés comme sûrs. Les ponts doublés des relais des voies sportives sont une sécurité supplémentaire au cas où malgré tout il y aurait un problème (mais on accepte pourtant de voler dans la voie sur ce même type de points uniques) mais c’est surtout pratique.

Equiper le relais ? C’est à dire ? Une sangle et un mousqueton pour passer la corde ? Mais dans ce cas la corde n’est tenue que par UNE sangle et ne passe que dans UN mousqueton :wink:

Si tu voles sur une dégaine, tu peux tout de même être arrêté par la précédente. D’accord, la chute est plus importante que si tu avais été arrêté par la 1ère, mais dans la plupart des cas tu ne t’en sors quand-même pas trop mal. Au relai, tu as les 2 points, mais tu n’as rien d’autre, si ça lâche, tu tombes jusqu’en bas.

Bernard

encore ??? Pour un encadrant CAF tu te poses un peu là.
La bonne pratique quand on fait des moulinettes, c’est de poser un mousqueton à vis sur l’anneau. Comme ça, chaque cordée n’use que son propre matériel, au lieu que toutes les cordées n’usent le même matériel collectif.

Moi aussi je ne comprends pas ces anneaux soudés… (l’idée sécuritaire c’est sans doute qu’un crétin ne peut pas le dévisser) plutôt qu’un gros maillon que tu peux changer facilement quand il est usé… Pour répondre à mollotof, sur les sites locaux peu fréquentés, il n’y a pas d’usure rapide… et si tu es que deux je comprends pas bien comment le deuxième descend en abandonnant un mousqueton… en rappel ?

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Seul le dernier se fait mouliner sur le maillon.
Et sur les sites à usure très rapide (grès, fréquenté), le dernier peut descendre en rappel.

Salut le Chat,

Le principe de l’anneau, c’est qu’il peut tourner librement contrairement a un maillon et donc la surface d’usure est considérablement augmentée. le cout de fabrication est aussi moins élevé qu’un maillon rapide.
La solution ultime serai que l’anneau sois forgé ( mono-bloc) plutot que soudé et installé sur un maillon pour une maintenance dans le long terme.

A+ Marc

Evidemment ! Mais faut faire la leçon aux professionnels qui utilisent sur une séance 5 moulinettes 12 fois chacune, mais le débutant avec son binôme qui lit ça doit se poser des questions métaphysiques injustement…

Les grimpeurs usent autant le maillons qu’ils soient ou non encadré par un pro qui met des moulinettes…

à Kalymnos je sais pas, mais à Ceüse, vu la localisation au fin fond du 05, la marche d’approche et le niveau moyen des voies je doute qu’il y ait des centaines de pros pour y emmener des hordes de débutants patiner le bas des voies en pédalant en moul avec des chaussons plein de terre…

L’autre jour j’en ai trouvé un comme ça dans Vision à Combe obscure… j’ai passé l’info à P. Duret par le site ffme. Etonnant car les autres sont nickels… juste fréquentation ou qualité différente ?

Oui, ou par la vire. Tu finiras toujours par t’arrêter de toute façon.

Tu changes encore de sujet, @pyren2.0 parlait des points en double, pas de l’usure des maillons et c’est pour ça que je lui demandais ce qu’il entendait par équiper le relais. On aura beau ajouter une sangle et un mousqueton on aura toujours des éléments en simple exemplaire, à moins de mettre 2 sangles et 2 mousquetons.

Bon, prenant deux cas extrêmes : un méchant professionnel (j’ajoute : ou encadrant club) qui fait un atelier de cinq voies sans poser de skif à vis avec douze stagiaires qui font les cinq voies (on en voit si les stagiaires savent pas faire la manip) = 60 vilaines moulis.
Prenons six couples de deux gentils péquins qui font une séance de cinq voies chacun, en posant un skif, le deuxième descendant en vilaine mouli = 30 vilaines moulis…
Oui bon, je crois que je vais retourner au plumard finalement…

Certes, seulement les sangles et les mousquetons ne sont pas « soupçonnés » d’être soumis à des ruptures brutales (dues a la Corrosion Sous Contrainte et des faiblesses suites au procédés de fabrication:pliage,soudure,…etc)
De plus que c’est du matériel perso entreposé a l’abri quand on s’en sert pas(donc moins sollicité), contrairement aux éléments du relais qui subissent tout au long de sa vie les contraintes des intempéries.

Mouais… tu serais surpris par l’historique du matos que trimballent beaucoup de grimpeurs. Les mousquetons par exemple peuvent avoir subit des chutes.

Revenons à un critère plus basique, il faut bien entendu surveiller la qualité de l’équipement mais il y a combien d’accidents dus au matos comparé au nombre d’accidents dus à des erreurs humaines ? Restons vigilants mais ne psychotons pas plus que nécessaire sur la qualité des ancrages.

Salut , tu a des sources sur le fait que des mousquetons aillant subit des chutes sois grandement affecter par ces chutes ?
car une chute d’un grimpeur créera bcp plus de stresse dans le mousqueton qu’une chute de celui ci donc je me demande vraiment si cette histoire de chute est fondé ou non

Les ponts reliant les ancrages ne résolvent pas la problématique de la rupture de l’anneau! si l’anneau se rompt le grimpeur fini au sol, il n’y a plus rien pour doubler sa sécurité .
Tu as beau avoir deux points sur ce type de relais (même si l’anneau est garanti a vie) mais dans les faits ta corde ne passe que dans un= tu es uniquement sur un point;l’anneau .
D’ou l’avantage d’avoir des relais avec 2 points équipés d’anneau ou de maillons, bien distinct permettant ainsi a la corde de passer dans 2 points (possible et sans gène si le relais est bien conçu).

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C’est quoi cette invention ??

On est bien d’accord mais je t’ai déjà répondu sur ce point. Il y a tout un tas d’éléments de la chaîne de sécurité qui ne sont pas doublés, ça va de l’assureur à l’anneau mais on considère que l’ancrage est ce qu’il y a de moins maîtrisable parce que le rocher évolue et c’est le seul élément qu’on considère qu’il faut doubler. La raison est également historique, qu’on préfère descendre sur deux pitons au lieu d’un se comprend et cette habitude plutôt bonne est toujours d’actualité pour les relais modernes. Trouver des exemples d’incidents en site sportif où un grimpeur a été sauvé grâce au 2ème point c’est quand même pas facile.

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