Tout a fait, par contre c’est tres etrange ou indiscret qu’un employé de petzl sache qui a recu de l’alu de la meme coulée dans la concurrence.
Matériel chinois
Le marquage china export est une légende urbaine, fait affirmé par une commission de l’ue qui a mené enquete, et rien retrouvé a ce sujet. Par contre il y a bien du matériel estampillé CE qui ne respecte pas les standard, pour rappel le marquage CE n’est pas une marque de certification, c’est le fabricant qui se l’attribue tout seul (pour certains produits critique via un organisme notifié).
?
Si je tape « china export » sur Google, je trouve de multiples alertes sur des sites professionnels, dont je ne pense pas qu’il se contente de propager les légendes urbaines.
Y compris celui-ci :
https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/P-6-2007-6537_FR.html
Comprend tu le liens que tu as posté ?
Il s’agit d’une question posé par un député, je peux t’en trouver des bien plus farfelues (aux frontière de l’ésoterisme ou du complot mondial), une question d’un député n’est pas la position de l’UE sur un sujet.
cette question revient de temps en temps, la réponse reste:
« The Commission is aware that there exists the misconception attributing CE marking the meaning ‘Chinese export’. The Commission is not aware of the existence of a ‘China export mark’ but considers that the mark the Honourable Member refers to constitute the CE marking as foreseen in the European legislation without, however, respecting the dimensions and proportions prescribed therein. »
https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/P-6-2007-5938-ASW_EN.html
Effectivement, on peut voir ça comme ça
Relir avant de répondre .
Petzl n’est pas le fabricant ( de matériaux bruts) . Un fournisseur a voulu leur fourguer un lot de matériaux bruts qui ne passait pas leur contrôle qualité avant acquisition. Donc le fournisseur était toujours le propriétaire de lot en question après son rejet par Petzl évidement .
Pas de marque mais la même forme.
et celui qui a acheté avait sans doute une construction produit qui lui permettait d’utiliser ce matériau !
Ah oui pardon !! je n’avais pas fait le lien (j’espère que je ne t’ai pas gâcher le repas).
Mais dans tous les cas, rien ne dit que le matériel racheté sois destiné à un usage « montagne ».
J’ai déjà vu des empennages, de roquettes rebuter au contrôle et, après un joli traitement de surface finir en magnifiques porte-crayon.
Hélas si.
Le problème est pour Petzl d’arriver à valoriser leur sérieux en terme de qualité de leurs produits face à une concurrence qui n’a pas les même standard de qualité et des clients du produit final qui ne regarde que le prix pour s’équiper avec du matériel de sécurité comme on choisi une paire de basket à la mode.
Dommage !
Et qui heureusement n’en meurent pas dans leur majorité
Reste la minorité, dont je n’aimerais pas faire partie (cf. El Greco)
Je suis bien d’accord avec toi, mais à ce jour je n’ai pas encore entendus parlé (pas vraiment rechercher non plus) de la mise en cause de matériel « chinois ou non normé », dans des accidents (peut être parce que tout simplement les grandes marques nous ont et j’en fais partie, bien formater pour n’acheter que le leur) .
Mais des pros des chiffres et statistiques vont probablement apporter de l’eau au moulin de l’accidentologie.
Bonjour,
Je réagis à cette intervention ainsi qu’aux réactions.
Sans avoir plus de niveau de détail sur l’écart constaté et la raison du refus du lot matière, je m’absiendrais de faire des conclusions attives.
J’ai entendu dire que Petzl était draconien sur le respect de la conformité de leur nuance d’orange.
Tout cela pour dire qu’il peut y avoir des rejets qualités sans réel impact FFF (form, fit, function) sur le produit. Je vois cela tous les jours dans le monde de l’aero.
Par ailleurs, si Petzl refuse un lot de métal, il sera bien-sûr pris par une autre entreprise, mais rien ne dit que c’est pour faire des mousquetons ! Je ne vois pas comment Petzl saurait ce que devient un lot refusé (ni même pourquoi il s’en préoccuperait !)
De plus que lorsque un fabricant de matériel achète un lot de matière, fournie avec certainement un certificat de conformité et probablement des résultats d’éprouvette, pour être dans les normes.
Je ne suis pas convaincu que le fabricant de matériel
-Soit achète de la matière au petit bonheur la chance et réalise ses propres tests, avec le risque de se retrouver avec de la matière non conforme.
-Soit fasse une contre expertise des résultats à ces frais.
Si, c’est assez courrant. Le fournisseur a ses propres normes pour la matière qu’il fournie et il ne donne pas toutes les infos à l’acheteur (il a des normes internes).
Et l’acheteur a aussi ses propres exigences, pas forcément apportées par le fournisseur, d’où des tests réalisés sur les matières à l’arrivée.
Et il peut y avoir eu des modifications intermédiaires (stockage, transport, transvasements…)
je ne cherche pas à contre-dire mais.
- J’achète 10 tonnes de matière à un fournisseur homologué
- à réception je fais mes propres contrôles selon mes exigences
- flute mes tests ne sont pas bons.
- je retourne les 10 tonnes de matière au fournisseur, en lui disant qu’elle ne me convient pas.
Je veux bien, mais ça ne me semble pas aussi simple !!
Bin ça dépend de comment tu rédiges tes conditions d’achat/de vente.
Ca se fait dans le public, pas de raisons que le privé ne le fasse pas non plus.
C’est pourtant ce qui arrive parfois.
Cela dit, avant de retourner la matière il y a quand même une discussion entre le fournisseur et l’acheteur. Ça peut être un malentendu, une manière différente de tester, une production borderline, un problème de contamination pendant le transport… Bref, beaucoup de cas de figure.
Ben ne prenez pas l’avion alors !! Car pour bien des séries de pièces qui ne nécessitent pas de procéder spéciaux (soudure, traitement thermique etc. etc.) on ne demandera que le cc matière (d’un fournisseur certifié) un contrôle dimensionnel/visuel et éventuellement dureté/conductivité/relevé de côtes (pas toujours), les contrôles destructifs se faisant sur des éprouvettes (quand c’est exigé par le client).
Par contre, si l’avion par au tapis et que les enquêteurs constatent que sa provient d’un défaut matière d’un élément, le fournisseur a du souci à se faire.