Posté en tant qu’invité par lutin de la forêt:
pepep! j’envoie personne dvt les tribunaux et parle uniquement d’équipement critiquable.
Ensuite, je fais pas ma voie préférée de TA en la conaissant par coeur, j’ai jusqu’à présent jamais refait de grande voie que j’ai déjà faite, hormis des départs communs.
Et quand je pars dans une voie, c’est exceptionnel que je sache ce dont je vais avoir besoin, j’emporte large de matos et me dis que j’arriverai bien à sortir avec ça; pas plus tard que le weekend dernier, vendredi samedi dimanche trois grandes voies, je savais pas ce que j’allais trouver; vendredi, il s’est avéré que les longueurs étaient très peu équipées, bah j’ai sorti les coinceurs et les friends; samedi, tout était là jusqu’à L6 et tout d’un coup, fissure sans rien, idem, j’avais de quoi, et c’est passé; quand à dimanche, les deux dernières longueurs étaient non précisées dans le topo, et sortaient en principe par des voies plus à droite, et bien on a décidé avec mon partenaire de sortir droit, il y avait strictement rien mais c’est passé aussi.
alors juste une question, mais d’importance: t’as déjà fait du TA? t’as déjà fait des logueurs sans rien, pas même un vieux clou rouillé, ou t’es obligé de te débrouiller? T’est déjà sorti d’une telle longueur avec le plaisir de te dire que t’es passé par tes propres moyens et compétences? Qu’une longueur peut-être banale ou simplement jolie se transforme en quelquechose de magnifique parce que tu as grimpé exactement dans ton style, sans voir un point hors de portée parce que t’es pas dans la ligne?
J’ai vraiment l’impression à lire tes interrogations que tu n’as pas vécu cela. Ton questionnement de savoir si on va être tiraillé entre poser un coinceur ou clipper le bô gougon qui est juste à coté ne se pose pas vraiment, du moins pas pour moi: c’est évident que si je rencontre un point je le clippe, il y a pas de « dilemne ». Mais la question est justement là.
Dans telle ou telle voie, j’ai pris mon pied à faire une ou plusieurs longueur, justement parce qu’il fallait poser des protections, trouver des points de repos au moment de les poser pour pas s’exploser le temps de mettre en place l’équipement, arriver au relai (équipé ou pas, peu importe) en contemplant cette ligne derrière moi. Il y aurait eu des points, je l’ai dit et le redis, je les aurait clippé; et ma longueur magnifique, ou ma voie si toutes longueurs sont ainsi, n’aurait plus du tout eu le même aspect.