Les jeunes ne font plus de ski

Une bien belle manière de clore le débat. Le point Godwin des esprits étriqués… (« point pinpin »?)

Zero fucks given… maiiiis finalement un peu quand même pour répondre.

Oui tu as raison, juste je voulais quand même marquer un peu le coup, après 150 post à ramener sa science et son mépris je voulais juste lui rappeler qu’il était juste « champion…de sa rue ».

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Non le sujet est bien « les jeunes ne font plus de ski », que tu penses que ceux qui font de la compét sont des pinpins est ton opinion, et je t’es dis ce que j’en pensais.

Concernant le fait que les jeune ne feraient plus de ski, c’est à mon sens faux,
et ce n’est pas ce que l’on retrouve en station.

pour la partie club, dans notre club on est passé de même pas 80 liscenciés en 1990 à 250 ou 300 de nos jours
dont une très grosse proportion d’enfants, avec l’ouverture d’une section U8,U10 et un gros effectif U12.
=> augmentation

pour la partie ESF, c’est complètement faux aussi, les 3/4 de la clientèle a moins de 14 ans,
https://www.esf.net/l-esprit-esf

Les jeunes 15-25 viennent encore s’amuser le WE et faire la bringue loin des parents

Bref, de ce que l’on voit au quotidien en station, la jeunesse est toujours là, plus que jamais…

L’étude dont il était question à l’ouverture de ce fil concernait les jeunes en général, pas les jeunes habitant près des montagnes.
Je ne pense pas qu’il y a beaucoup de jeunes parisiens dans les clubs de ski…

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Et je ne pense pas que l’industrie du ski ne tourne que grâce aux habitants des montagnes également…
En gros c’est le viviers des clients de demain qui diminue. Car si les jeunes touristes du ski ne viennent pas en station aujourd’hui… ils ne viendront pas demain avec leurs enfants, etc…

Du coup le vieuxschnoke devra payer son forfait saison bien plus cher… mais bon il pourront mettre 2 stades de slalom vu qu’il n’y aura plus personne sur les pistes.

Dans mon entourage, c’est déjà parce que leur parents n’allaient plus ( ou en tous cas moins ) au ski que les jeunes adultes d’aujourd’hui n’y vont plus.

Ben y’a forcément une raison. Mais une fois le constat posé, la question est de savoir quoi faire !
Faut il redonner envie aux jeunes de venir skier ?
Faut il arrêter le développement des stations de ski sur le modèle actuel et se tourner vers des pratiques différentes, mais lesquelles ?
Faut il continuer ce qu’on fait depuis des décennies en se voilant la face parce que de toute façon ça ne touche que les pinpins et du coup on s’en fout ?

Ou alors, c’est pas grave, laissons mourir le tourisme à la montagne qui est trop impactant pour la nature et que ces pouilleux de piquets retournent élever des moutons et des vaches avec des patous … (#parlecommetofvieuxschnokeloch)

oui tu as raison.
.
indépendamment de tout ça la pratique « compétitive » n’est pas représentative de « tous » les skieurs.

Dans le massif central, le ski club représente +/- 3% de la fréquentation totale des pistes en Février quand la station est blindée, beaucoup plus hors période de vacances 10 ou 20 %, les WE ou la station est déserte…
J’en ai parlé parce que dans ce segment, y a une compta et on voit les chiffres.

Mais par contre les chiffres de l’ESF donnent bien 70% de jeunes, avec des départs à 500 « moins de 14 ans » à 9h le matin en Février…on ne vois pas trop le vieillissement…

Si vieillissement il y a , il n’est pas vraiment perceptible en Auvergne…peut-être plus à Courchevel.

donc oui ma vision est plutôt celle là :

Pour les grosses stations, il semble que le vieillissement est avéré et qu’ils se battent pour accrocher les jeunes…selon TF1…

la création récente des les piou piou à partir de 3 ans (cours très demandé et blindé), est probablement dans la même démarche d’accroche des jeunes…voilà mon point de vue…je retourne à la montagne, bon hiver à tous !

Oui probablement mais c’est les collectivités locales et les exploitants qui doivent trouver les réponses.
Nous on peut juste appuyer fortement (pétitions, actions juridiques, com… ) pour arrêter leur délire de bétonnage et d’extensions à outrance qui semble être la seule réponse possible dans leur logiciel…

C’est peut-être plus en limitant les investissements et en baissant les prix qu’on fera revenir les français dans les stations, plutôt que de continuer à jouer à qui a la plus grosse :slight_smile:
Mais visiblement les élus semblent plus attirés par accepter l’installation de grosses usines autonomes à remplir de chinois (= Club Med) que de faire revenir les jeunes chez eux.

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Le reportage de LCI deux posts au dessus fait état de la baisse des classes de neige. En effet, mais il y a aussi quelque chose d’inéluctable là dedans: les classes de neige ne vont pas aux deux alpes ni à Méribel mais plutôt dans les petites et moyennes stations qui sont fermées faute d’enneigement.

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Bonsoir,

Et il est difficile de planifier une activité scolaire au dernier moment, donc s’il y a trop de doutes sur la possibilité de la réaliser dans des conditions correctes, il est plus simple de ne pas la programmer du tout.

Bernard

???
Si tu as un irrépressible besoin de te comparer aux autres, tu as ss doute raison.

Mais pour tous ceux qui cherchent à se faire plaisir, du moment qu’ils arrivent en bas sans se blesser, sans heurter les autres ou les obstacles, et ds un délai raisonnable, ton point de vue me semble bien futile.
Peso je fais du ski pour le plaisir, pas pour le chronomètre.

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Mes propos avaient pour objectif de répondre à :

Si (j’ai bien écrit SI, cad une hypothèse non contraignante) on veut évaluer son niveau, on se compare à un barème « standardisé » avec un référentiel reconnu. Ni plus, ni moins. Le reste est de la littérature. J’ai indiqué une liste non exhaustive de barèmes standardisés pour le ski que chacun pourra compléter. A moins de faire dans la mauvaise fois, il n’y a guère de difficulté pour connaitre son niveau dans la plupart des sports matures.

Comme le disait @JohnD_l.aventurier, ça permet d’éviter : [quote=« JohnD_l.aventurier, post:155, topic:255021 »]
C’est exactement grâce à ce biais de l’intellect qu’on rencontre des gens qui se prennent pour des dieux quand il s’agit de simples brêles.
[/quote]

On peut bien évidement pratiquer une activité de loisir pour occuper son temps sans connaître son niveau. Mais, ce n’était pas la question.

Pas d’accord. Tout dépend de ce que l’on entend par « niveau », ce que tu dis n’est valable que dans une optique de pratique type compétition. Il reste tout un tas de compétences difficilement quantifiables, pour lesquelles il y a encore moins de barème et qui pourtant contribuent au niveau global de certaines activités.

Quelques exemples : qui a le meilleur niveau entre :

  • un gonze qui monte à 1200m/h sur un itinéraire préparé mais est incapable de préparer une course dans des conditions délicates et un mec qui est engagé dans une boucle en montagne par conditions difficiles avec la trace à faire, mauvaise visibilité,…
  • Un grimpeur qui fait du 8b à vue en salle mais incapable de poser un coinceur et un grimpeur qui plafonne au 7a mais tout terrain en montagne sur coinceurs avec grosse approche,…

C’est qui le plus fort le Rhinocéros ou l’Hippopotame?

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Quelle question?

C’est tout de même très facile.
Le grimpeur A a le meilleur niveau dans la catégorie grimpe en salle.
Le grimpeur B a le meilleur niveau dans la catégorie tout terrain sur coinceur.

Par ailleurs, comme dans beaucoup de disciplines, il existe également des notions de polyvalence ou de combiné ayant pour objet de comparer des choses/catégories differentes. Le ski alpin est un très bon exemple pour cela. Rien d’extraordinaire.

Par ailleurs, on peut noter que dans tes 2 exemples d’escalade, il y a un barème standardisé avec un référentiel reconnu (la cotation) qui définie précisément le niveau. Ton exemple correspond donc très bien à mes propos.
Bien évidement, un barème standardisé a toujours ses limites et on peut toujours triché, y compris envers soi-même. Néanmoins, c’est tout de même très facile de connaitre son niveau (si on le souhaite).

Donc non, l’atteinte de ses objectifs personnels ne permet pas d’évaluer son niveau.

Toujours pas convaincu : qui a le meilleur niveau : celui qui enchaine Eternal Flame au Trango ou Rhapsody en Ecosse?

Bref je ne cherche pas de réponse mais simplement à illustrer que parfois il est ridicule de tout vouloir comparer et/ou faire rentrer dans des cases.

Un peu de bon sens. Il est certains que la comparaison de 2 itinéraires aussi différent est difficile, voire n’a guère de sens.
Néanmoins,

  • McClure, Dave MacLeod, les frères Hubert ont grimpé bien d’autres itinéraires, et pourquoi pas les même itinéraires, ou dans des secteurs similaires. Si tu souhaites comparer, tu pourras donc comparer, même si cela n’a pas de sens.
  • Un E11 est plus difficile généralement qu’un E10 => facile d’évaluer son niveau.
  • 7c+ sur coinceur en haute montagne est plus difficile que 6a sur coinceur dans les calanques => facile d’évaluer son niveau.

En tout états de cause, la réalisation de ses objectifs personnels ne permet pas d’évaluer son niveau. On évalue son niveau par rapport à barème standardisé avec un référentiel reconnu. Ca peut être des cotations référence, ça peut être une course de référence, un derby de référence …

Le coup de la comparaison entre le pratiquant d’une catégorie aseptisée (escalade salle, compétition de ski-alpinisme) versus la catégorie non aseptisée (coinceur, ski de rando) fait doucement rigoler. Hormis si on souhaite se mentir à soi même, il n’y a guère de difficulté pour connaitre son niveau (si on le souhaite).

Bonjour,

Et même pour le niveau en ski. Pour moi, le niveau, c’est par rapport à la cotation S sur les topos, savoir si je vais passer ou non. Savoir en combien de temps, je m’en fiche, je ne suis pas à quelques secondes près, ni même à quelques minutes. Et si ça me demande des heures de plus que prévu, je saurai que je n’ai pas le niveau et je ferai demi-tour sans aller tout en haut.

Bernard