Les jeunes ne font plus de ski

C’est exactement la même chose pour bons nombres de grimpeurs.

Par contre, les personnes en recherche de performance/progression, voulant monter le niveau, vont utiliser ces cotations références pour choisir, réaliser les courses en se challengeant sur le niveau.
A nouveau, l’évaluation du niveau s’effectue par rapport à un barème standardisé avec un référentiel reconnu.

Bien évidement, ce barème a ses limites. Un 5.3 en bonne neige est moins difficile qu’un 4.3 en glace noire. Mais, si on souhaite connaitre son niveau « pente raide », on y arrive facilement.

Michel Canac est décédé récemment. Il n’y a tout de même pas beaucoup de difficulté à connaitre son niveau dans les piquets et en pente raide.

C’est marrant de vouloir définir qui est « meilleur » que l’autre ?
Perso une des raisons qui m’a amené à la montagne était que c’était un sport sans compét.
Certains grimpeurs peuvent être très forts, mais inbuvables, et pas grand monde n’aura envie de sortir avec eux. Sont ils vraiment « meilleurs » ?

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Tu devrais donc lire Alpinisme et Compétition, publié en 1949 par Pierre Alain.
La compétition est une pratique habituelle dans la plupart des activités humaines. On aime ou on aime pas. On pratique ou on ne pratique pas. Mais, il y a bien évidemment de la compétition en alpinisme, y compris si ces règles ne sont pas écrites.
Quelque part, la compétition sans règle en alpinisme et autres disciplines sans règles ecrites exacerbent les travers de la compétition.
La formalisation de règles permet de limiter les travers, même s’il y a toujours de la triche.

La proportion de cons étant quasiment la même dans toutes les populations humaines et ne dépendant pas du niveau dans une activité, le reste de tes propos n’a guère de sens. Il y a des cons dans le 3, dans le 6, dans le 9. Le con dans le 9 est bien évidemment meilleur grimpeur que le grimpeur de 3, y compris si ce grimpeur de 9 est con. C’est la même chose en pétanque ou en macramé.

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Je ne sais pas d’où vient cette idée reçue, mais en montagne il y a toujours eu de la compétition, depuis la première ascension du Mont-Blanc.
Rien que le terme « première » pour une ouverture veut tout dire, le fait d’afficher ses chronos également.

Il y a sans doute de la compèt (et même sûrement) au niveau des cadors, mais le pimpin moyen ne souhaite que gravir son sommet en se faisant plaisir.

beaucoup de gens, même parmi les plus forts font de la montagne pour leur plaisir :stuck_out_tongue:

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Le plaisir peut être lié à une forme de compétition (avec les autres, avec soi-même).
On peut en lire des exemples dans le fil de discussion sur l’avancée de l’âge qui occasionne une diminution des performances physiques.

S’il ne s’agit que de se faire plaisir pour soi même, il y aurait moins d’affichage sur les réseaux sociaux et moins de sorties sur c2c, skitour, 8anu etc …
Les motivations sont bien évidemment multiples. Mais. Il suffit de faire une sortie vélo loisir en club pour percevoir la compétition y compris à un niveau proche de zéro, avec même des personnes n’ayant pas beaucoup de moyen mais dépensant une blinde pour gagner quelques grammes sur le matériel alors qu’ils ont 10kg de trop autour du ventre. Je ne serais même pas étonné que des personnes cachent des moteurs sur des vélos loisirs pour se tirer la bourre dans la sortie dominicale.

L’affichage du couplet « moi je suis un pur, je ne fais cela que pour mon plaisir personnel », sous-entendu sans prendre en compte les autres, me fait parfois, souvent rigoler. Si c’etait totalement vrai, il n’y aurait pas besoin de l’afficher. Idem pour le couplet « les forts sont des cons ». C’est du même tonneau que de comparer le grimpeur de 8b en salle avec un grimpeur plafonnant dans le 7a mais posant des coinceurs, sous-entendu qui serait meilleur que l’autre. Bien souvent, il ne s’agit que de valoriser sa propre pratique par rapport aux autres.

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S’il ne s’agissait que de compétition, il y aurait plus d’affichage sur les réseaux sociaux.
D’autre part, il ne faut pas confondre compétition et saine émulation (se tirer la bourre entre copains, quoi)

Et c’est quoi la différence entre compétition et se tirer la bourre avec d’autres personnes ?
C’est juste la même chose. Tu le sais bien.
Une compétition officielle consiste à se tirer la bourre avec d’autres personnes en respectant des règles formalisées. Ni plus, ni moins.
Si tu planques un moteur pour le Tour de France, c’est de la triche pouvant conduire à l’exclusion. Si tu planques un moteur pour la sortie loisir dominical du club, c’est juste de la bêtise mais c’est exactement le même principe que pour le TDF : battre les autres personnes,

Ben déjà qu’on se tire la bourre avec soi même c’est compliqué.
Suis je meilleur que moi même ?
Des fois oui et des fois non . Parfois on est en dessous de son record du monde et parfois on le dépasse !
Après avec les potes ça dépend mais souvent en montagne il y a plutôt intérêt à prendre soin de son partenaire. Déjà pour pas le dégoûter et le rabaisser mine de rien ( pas sûr il reste pote) et ensuite pour la sécurité de la cordée et la réussite du projet.
Finalement au retour, on se boit des bières puis on ajoute une brique à une histoire qui s’appelle amitié.

Compétition ? Quel intérêt ?

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Ben non, je ne le sais pas. Dans une compétition, il y a un gagnant, le premier, et des perdants, tous les autres.
Quand on se tire la bourre entre copains, on s’amuse, c’est tout.

C’est vrai qu’en compétition, on ne s’amuse pas. Sans deconner ? Une compétition consiste simplement à se tirer la bourre avec des règles formalisées.
C’est vrai qu’entre potes c’est toujours grand sourire, c’est probablement pour cela que les gaziers vont dépenser 1000€ pour gagner 1kg dans une sortie vélo loisir entre potes ! Idem dans toutes les activités !

En montagne, c’est comme partout, y compris pétanque et macramé. Il y a ceux qui font 10 parties de boule dans l’année, ceux qui poussent le jeux un peu loin et ceux qui poussent le jeu à fond. Ni plus, ni moins.
Pierre Alain avait tout de expliqué en 1949 dans Alpinisme & Compétition. C’est pas hier.

Euhhh!! Non! Pour en avoir fait plusieurs On se fait meme bien chier… quand on compte le temps de transport de l’autre coté du département. L’attente pour passer, … La prise de tete avec l’arbitrage et le concurents malhonnête … tout ca pour skier/grimper/autre sport 5 minutes dans la journée

M’enfin, ca permet aux parents schnock’ de craner à la machine a café style « ma fille a fait premiere a tel compet’ »

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En matière de ski, nous sommes nombreux à aller bien plus loin que le département, sous-entendu sans compétition. Si tu as des problèmes avec l’arbitrage et d’autres personnes, tu y est certainement pour beaucoup.
En ski alpin, même si tu ne passes que quelques minutes dans la journée entre les piquets chronométrés, une journée compétition est généralement bien remplise, et moins chiante qu’une journée a cirer bêtement les pistes. Quand j’etaIs gamin, cela m’avait permis de tourner sur toutes les alpes y compris en Suisse et Autriche, bien souvent sans les parents, avec potes de mon âge et quelques encadrants bien sympa.

D’une manière générale, si on tourne dans les piquets, on se fait chier sur les pistes, sous-entendu en dehors d’un stade de slalom, car on ne peut pas se lâcher sur une piste : beaucoup trop dangereux pour les autres skieurs.
C’est différent en HP car on arrive souvent/toujours à se tirer la bourre sans trop de danger pour les autres. Mais, cirer les pistes est chiant si tu en as un minimum sous le pied.

Tout à fait, on se fait chier. J’ai fait du slalom dans mon jeune temps et entre les transports, échauffements, attendre ton tour, attendre les résultats etc. je m’emm… bien. Tout ça pour 2 mn de course.
C’est mon point de vue, bien sûr. D’autres peuvent trouver ça amusant; ce n’est pas mon cas.

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D’une manière générale, si on tourne en ski de rando,on se fait chier sur les pistes,

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C’est toujours moins chiants que d’aller skier avec tes parents. Le ski en club avec la compétition est avant tout pour moi des bons moments entres gamins du même âge et quelques encadrants fédéraux plus âgés d’une décennie. On a fait des très bonnes teufs et on s’éclatait à se tirer la bourre que cela soit dans les piquets ou le soir.
J’ai de très bons souvenirs des stages du club.

Ben non parce que 90% des skieurs de randos sont des mauvais skieurs qui peuvent progresser en station et ne vont pas très/trop vite en étant à leur max.

Je voulais simplement expliquer que si tu tournes en slalom et en descente, tu ne peux plus te lâcher sur une piste car tu vas aller beaucoup trop vite et que c’est trop dangereux pour les autres, et notamment toute les personnes qui sont derrière une cassure ou un virage. En gros, c’est comme un pilote de course automobile allant sur des routes classique ouverte à tous le monde et non prévu pour faire une course. Ce pilote est quasi certain de tuer quelqu’un en sortie de virage. C’est quasiment la même chose en ski. Tu ne verras que rarement un compétiteur aller à son maximum sur une piste ouverte aux grands publiques : trop dangereux.

Ta journée d’aujourd’hui ne semble pas tant REMPLIE que ça.
Désolé mais on ne peut pas dire que tu sois très fort en orthographe, pour un (cadre?) je veux dire…
Peut être quelques dictées pour connaître ton réel niveau te feraient du bien…

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