Je suis pas pinailleur je suis expert:-)
Un skiff à vis pour un demi can dernière séquence, le brin mou sur le doigt, la vis se dévisse, la corde appuie sur le doigt, tu te rétrouves avec ZÉRO FREIN.
Accident arrivé à un moniteur d’escalade l’année dernière, 15 mètres, plusieurs vertèbres cassées trauma crânien, coma…
On met toujours le brin mort côté opposé au doigt, ou on prend un triple action.
J’ai une formation scientifique (un peu:-))
Les tests sur les relais sont effectuées dans le cas du frein sur assureur sans laisser glisser la corde, et dans le cas du frein sur le relai en laissant glisser la corde, il y dissipation de l’energie par frottement…ce n’est pas rigoureux scientifiquement et on ne peut donc rien prouver, pour comparer ce qui est comparable il faudrait faire un noeud pré-serré.
Et tout simplement il faut enseigner aux gens à dynamiser en laissant glisser la corde…
Ou mettre des absorbeurs d’energie Type Ohm au relai…
Bref non la vidéo sur les relais est « nulle », n’a aucun intérêt scientifique et ne prouve rien, il y a trop de biais dans le protocole de l’expérience…
Il y en a de bonnes sur les chutes sur broches avec système bloqueur intermédiaire, avec Charlet, une avec chute en crevasse et noeuds freins dans la neige, super top, celle sur les longes est bien, celle sur les noeuds d’aboutage aussi.
Les tests sur relais manquent de rigueur scientifique pour prouver quoique ce soit, sauf qu’il faut arrêter les triangulations coulissantes mais ça on le sait depuis 20 ans…
C’est suite à un accident mortel vers 2000/2001, une cordée à arraché le relai les deux sont morts (des BE qui préparaient l’aspi) qu’on a arrêté cette technique et qu’on fait des triangulations verouillées, ou qu’on utilise plusieurs sangles ou anneaux de corde (dynamique c’est mieux pour le trad en cas de facteur 2, bien qu’il existe plusieurs techniques pour éviter les facteurs 2: dynamiser en faisant glisser la corde, laisser du mou, se vacher long et mettre un point de renvoi…)
Bref j’ai trouvé cette vidéo et ses tests très peu professionnels et loin du niveau d’expertise qu’on peut attendre de l’ENSA.