Bien pour le randonneur basique, la cotation suisse ou du caf est plus progressive, et on visualise très bien le niveau de chaque cotation.
Pour camptocamp, je pense qu’il y a eu une volonté d’homogénéiser ce qui fait en alpinisme sur la rando, la cotation d’alpinisme F PD prend en compte un panel de choses bien plus large que les seules compétences en escalade ou en randonnée.
Après, est-ce que la cotation représente un enjeux avec toutes les applications de randos? Du moment que j’ai un visuel gpx du parcours, et des infos sur le niveau de difficulté des passages les plus compliqués comme le fait maintenant visorando, ça me suffit.
Si il y a marqué « nécessite de bonnes capacités d’orientation » ou « passages vertigineux, ne pas avoir le vertige ». ça suffit à me dégonfler et alors voir ailleurs. xd
Aller faire du difficile techniquement mais pas exposé ça me plait bien, du facile exposé non, et je pense que visorando prend mieux en compte ceci parce que le touriste ne va peut-être pas vouloir vivre un sale moment en vacances et non préparé pour cela.
Sur altitude rando, le niveau des discussions c’est: je veux partir en vacances une semaine avec ma maman qui a 62 ans elle est assez sportive mais ne fait pas de rando montagne, dans quel coin me conseillez vous de partir en vacances pour ce profil car je ne voudrais pas que maman tombe.
Le néron , qui est assez connu, les sentiers d’accès ont pour la plupart des pentes entre 30° à 45°, avec un sol argileux glissant. Parcontre, il y a beaucoup d’arbres et de plantes, c’est bien végétalisé. Un habitué du secteur dit que ça vaut du T2. moi je dis que c’est du T4 car même si l’exposition est très faible, ça nécessite de savoir monter et descendre du 40°. Je vois des traileuses se jeter d’arbre en arbre pour descendre quand c’est très boueux, des alpinistes qui redescendent du néron en restant bien sur leur pied, mais en courant et en calculant leur trajectoire, ce n’est donc pas accessible à quelqu’un qui ne sait faire que du T2. Il y a beaucoup de sente à chamois ou de chasseurs, bien je préfère ramper le plus proche du sol à la montée et à la descente que de rester debout et de sauter d’abre en arbre car je me dis il n’y aurait pas d’abre, je ferais comment? Du coup j’élimine les arbres pour faire de le progression type pente herbeuse.
Avec des crampons forestiers, ça passe nickel partout, mais quel intérêt, c’est à proximité du centre ville, je m’en sers comme terrain d’entrainement.
Suivant le sentier, il y a des passages où il faut s’accrocher avec les mains aux racines des arbres ou aux plantes pour voir grimper , certes ce sont des passages souvent courts, mais il faut quand même y passer. Et les alpinistes accèdent plutôt par le chemin le plus facile, galèrent dans le néron, et resdecendent en courant le chemin le plus difficile, donc pour eux ça passe comme si de rien était, ce n’est qu’une marche d’approche