Tu le dis toi même : l’essentiel du coût c’est celui du travail. Il a choisi une formule lui permettant d’aligner les heures, et le financement c’est bien son salaire ou sa retraite, avec un statut garanti.
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Heu j’ai pas compris ta réponse…
Je le redis : le financement de son matos venait uniquement de la vente de ses topos. Il se trouve qu’il avait un travail et qu’il bénéficiait d’une retraite, mais ce n’était pas suffisant pour vivre correctement et payer son matos.
Que vient faire son statut ici ? (Sa statue j’aurais éventuellement compris , mais là je ne comprends pas !)
Pour préciser, je répondais à ta conclusion, qui me semble fausse
Même pour des « entreprises individuelles » d’équipeur-topoiste indépendant et qui finance une partie de son matos par les topos, ce qui permet vraiment l’équipement c’est la force de travail gratuite.
Et il y a plusieurs modèles pour cette force de travail gratuite. L’équipeur-topoiste-unipersonnel, est, on le constate subventionné par son métier ou sa retraite qui lui assure le minimum à la fois de ressources financières pour vivre et de temps libre (avec les compromis qui vont avec). Ce modèle est loin d’être majoritaire.
Les autres modèles historiques sont par exemple les CAF ou FSGT ou associations du coin et le bénévolat qui va avec, pour créer les voies et les topos, puis pour les entretenir (ce qui pose un problème de continuité dans les vocations car créer et entretenir ont des enjeux bien différents: créer c’est créatif, entretenir demande de l’abnégation…)
Le modèle pas mal défendu de nos jours est un modèle institutionnel, passant par exemple par les CT. Là aussi on fait beaucoup de cas des topos comme ressource financière pour le matos, mais ce qui permet vraiment l’équipement ce sont les gens et le temps qu’ils y mettent. Les topos, comme tu le relèves, ça demande beaucoup de travail et de savoir-faire aussi (pas forcément les mêmes savoir faire que la bonne gestion des sites ou la bonne pratique d’équipement et de rééquipement) : là aussi, dire que le topo finance le matos par la différence entre les frais d’impression et les recettes de la vente, c’est faire fi de la force de travail (et de sa qualité, valeur ajoutée, etc…)
(de mon point de vue la connaissance fine du terrain – et pour cause – des acteurs locaux et le savoir faire spécifique de faiseurs de topos sont des ingrédients complémentaires pour faire de bons topos… Il me semble normal que le premier et son financement reviennent aux CT (ou associations locales, etc), et que le second soit également rémunéré. L’équation topo$=matos$=équipement$ est juste un amalgame, parce que équipement$ >>matos$.
Merci de ces précisions.
Il y a juste un truc qui me dérange là :
C’est le mot subventionné !
Bonjour Sylvain,
Il y avait quand même aussi des points de l’Eci de temps en temps. Ce type d’association, financement participatif en somme est un bon moyen aussi de trouver des fonds.
Oui effectivement j’avais négligé l’ECI qui finance beaucoup d’équipements. Pour mon père, cela restait marginal je pense.
Bonjour Sylvain,
Effectivement cela peut paraître choquant, peut-être que ce raccourci (pour certains) provient du fait que Jean-Michel, n’oubliait pas de remercier l’Education Nationale dans certains de ses topos (de manière un peu provocatrice il est vrai).
Je ne sais pas si c’est choquant mais c’est une drôle de manière de qualifier le bénévolat . Que ce soit pour équiper ou aller distribuer des repas au resto du cœur.
Dans tous les cas c’est une action individuelle fournie gratuitement et pris sur son temps libre .
Est-ce que le bénévole du resto du cœur est « subventionné » (par sa retraite ou son boulot ) pour aller aider ?
Sémantique étrange ……
Oui effectivement c’est un des problèmes de l’humour, on ne peut pas en faire avec n’importe qui🤔
Ah mais je suis complétement d’accord ! Mais de la même manière, il me vient pas à l’idée de remercier mon employeur quand je fais du bénévolat (sauf à être provocateur, comme l’était JMC).
Alors revenons à la question du statut (et non de la statue), qui assure le financement dans la durée, et qui permet en même temps (moyennant un compromis sur le niveau de revenu) de dégager beaucoup de temps sans autre tracas.
Pas de problème pour employer un autre mot.
(pas une critique, un constat)
L’etat donne des subventions aux associations oui. Rien de choquant dans cette sémantique.
Évidemment, Sauf que ta réponse n’a rien à voir avec ce dont on cause .
Cpasfatal considère la retraite de Cambon comme une subvention à son action bénévole d’équipeur .
Chacun gère son temps personnel et son temps de travail comme il veut et surtout comme il peut.
Un chirurgien dentiste (pour prendre une profession à fort revenu) peut sans doute exercer à temps partiel et se payer plein de spits et de perfos .
Mais je ne vois pas trop l’intérêt de discuter du statut de l’instituteur ou du fonctionnaire dans cette discussion ?
Eh bien, sans doute par hasard, les deux prototypes de l’équipement-ouverture-autoédition-qui-finance-les-spits sont sur ce modèle, pas dentistes ni intérimaires à temps partiel…
De facto, ça fait un peu partie du modèle.
hum, y a que deux équipeurs qui vendent des topos pour financer leur matos?
je ne connais pas de dentiste qui équipe (ca ne veut pas dire que ca n’existe pas)(mais je ne pense pas que ce soit par manque de moyens…), qu’un seul patron du cac40 (mais il en a carrement écrit un livre; et c’est pas un topo…), mais par contre des gens avec des cadres de rémunération pas ultra stable il y en quelques uns…
effectivement il y a des equipeurs qui son profs, et encore plus de grimpeurs. Les vacances c’est pratique, mais pleins ne touche pas un seul centime pendant…(« vacataire »)
Ce n’est pas ce que j’ai dit, du moins pas comme ça.
Des équipeurs-topoistes unipersonnels, je n’en vois que deux effectivement, mais ne te prive pas de compléter.
Oui bien sûr il y a des tas de gens qui contribuent sur leur temps libre, c’était exactement mon point. Mais je n’en vois que deux qui soient en aient fait un business personnel. Rien de péjoratif je précise : simplement descriptif: ils ont capté à titre personnel le flux de financement issu des topos, et de ce fait ils personnifient si on peut dire ce lien ouverture-publication-financement. Les collectifs ne le mettent pas autant en avant (sauf dans un certain massif, par certains qui en ont fait un fromage pour 3 francs six sous).
En regardant mes topos je vois des collectifs FFME, par exemple Alpilles ou Calanques, ou CAF par ex. Tarn : ces topos ne mentionnent pas leur contribution au financement de matériel ; Sainte Victoire: celui-ci, oui et précise pour le rééquipement. Verdon, encore un collectif. Là, le financement des équipements et rééquipements est décidé par ces instances.
Autre modèle : Chablais: un auteur principal, et l’ensemble du topo est repris en accès libre sur le web.
Sur mes vieux topos (par ex. Saffres, Saussois, Buis les Baronnies, Clecy (…) aucune mention d’un rapport au financement : ces topos sont destinés à rendre accessibles les informations qu’ils contiennent. Ce sont à chaque fois des collectifs.
Pourtant l’asso les Grimpeurs qui a créée la trilogie des topos Marseillais (avec sa trilogies d’auteurs de grandes qualité dans leur dédicaces ) a toujours précisé que c’était aussi pour rééquiper…
Dans les Alpilles et le Tarn je sais pas si c’est écrit dans le topo mais clairement le financement des rééquipements il est là sur le terrain…
Moi si
C’est écrit dans le prochain…