L'appli RockNow au cœur d'un nouveau débat sur les topos

Sur les réseaux sociaux de l’équipeur.

Heureusement que j’ai pris le temps d’expliquer ma façon d’utiliser les topos. Mais sûrement que tu ne l’as pas lue et que tu t’entetes à vouloir avoir raison.
Où as-tu vu que je cautionnais la manière de faire de mon compatriote comme tu dis ?
Redescends un peu, ouvre le dialogue…

Nulle part . C’est juste toi qui sur-interprète mes propos . Tu n’étais aucunement visé par mes remarques.

Le bon lien : https://www.8abloc.ch/

Qui ne semble pas très efficace

N’importe quoi !!!

le ratio entre l’investissement pour avoir un topo sur le marché par rapport à ce qu’il rapporte et l’arrivée d’une certaine concurrence qui va encore diluer le truc pose effectivement la question et ne semble pas tellement relever du n’importe quoi.

Si je prend le nom que tu indiques sur ton profil topoguide et que je cherche en relation avec l’escalade je me permet de supposer que tu es l’auteur du topo d’une falaise que j’ai fréquenté et que je fréquente encore à l’occasion. J’ai acheté le topo à une époque, mais lors de mes passages suivants j’ai soit oublié de vérifier qu’une nouvelle version était sortie, soit il n’était plus disponible ou en tout cas pas au moment où je cherchais à l’acheter. Ce qui fait que j’ai potentiellement participé à hauteur bien moindre que ma fréquentation à supporter financièrement l’effort des locaux. Si il y avait une possibilité type financement participatif de jouer le jeu et en mettant à peine l’équivalent d’une pression au bar après la grimpe par passage on aurait beaucoup plus contribué. Et je pense qu’on ne serait pas si peu nombreux à jouer le jeu.

Sinon en rejetant toutes idées d’évolutions on se retrouve avec des gens qui vont piller pour le pognon et qui attireront une partie des acheteurs (comme RockFax à son époque) pour des questions logistiques à la con…

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Avec un argumentaireun peu plus développé, on arriverait peut-être à un dialogue un peu plus construit…

Etant totalement ignarde sur le sujet et comme tu sembles t’y connaitre un peu mieux, je veux bien connaitre pour un topo donné :

  1. le nombre d’heures passées pour la mise en page si c’est fait personnellement ou le coût de cette mise en page si c’est sous-traité
  2. le nombre de topos imprimés en première impression et le coût associé à ces impressions
  3. le coût de la livraison dans les points de vente
  4. le tarif unitaire de vente de ce topo
  5. le temps qu’il a fallu pour vendre tous ces topos ou s’il reste du stock le nombre de topos vendus et en combien de temps

Si stock épuisé, des nouvelles impressions pour cette même version ont-elles été tirées ? Si oui, donner les points 2, 3 et 5 associés.

Si j’ai oublié une dépense, ne pas hésiter à la rajouter bien sûr.

On pourra ainsi juger de l’efficacité de ce type de média pour la récolte de fonds.

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Les chiffres pour zetopo (les topos du cd38 de la ffme) avaient été donnés sur le topic fleuve. Il est indéniable que ça rapporte de l’argent.
Pi si des topos mercantiles existent, c’est que c’est rentable.

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c’est le cas d’un bon nombre d’applis topo, du moins toutes celles que j’ai sur mon téléphone

Pour moi l’intéret des applis, c’est de pouvoir être maintenues et mises à jour.
Plus de soucis de topos pas dispo et de psychodrame type Buoux.

C’est également plus pratique. Pour les sites où j’ai le topo papier et le topo numérique, je prends plus le topo papier mais juste mon téléphone. Et ça prend moins de place sur l’étagère.

La spécificité de celle ci étant d’être directement à l’initiative des ouvreurs il me semble.

Peut-être de certains, mais avec les centaines d’ouvreurs qu’il peut y avoir dans un seul topo (papier), c’est peut-être une minorité.

Certes mais on est au moins sur un topo qui proviens de locaux ayant posé des points. Ce qui est un des points d’achoppement sur la topographie en ligne actuellement…

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Pas vraiment, si tu prends une appli comme climbing away, ils font des topos dans plusieurs pays, donc je ne pense pas que ce soit très local.

Ou vertical life, une appli Autrichienne, qui fait des topos en Suisse Romande.

Ou même Bimano, qui est parti d’une salle de bloc à Berne, et qui fait des topos dans toute la Suisse, la France ou l’Italie.

bien sur. Sauf que sur un topo livre à 30 euros, la moitié environ iront au couple libraire/imprimeur.
Donc au mieux 15 euros au couple editeur/auteur (par ex la FFME)
Bref en terme de rendement c’est pas terrible.

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A quand l’app MetaTopo qui recoupe toutes ces bases de données… :roll_eyes:.

Résume magnifiquement bien la situation

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Pour les chiffres des éditions papiers un excellent résumé ici: https://alpinemag.fr/escalade-economies-topos-pas-toujours-vertueuses/

mais on est au moins sur un topo qui proviens de locaux ayant posé des points. Ce qui est un des points d’achoppement sur la topographie en ligne actuellement

C’est pas vraiment le problème . Le premier problème , celui qui fait s’exprimer tous les gens des CT en ce moment c’est avant tout de savoir si les topos participent à l’économie circulaire . Et pas avec l’aumône que fait RockNow mais de manière franche et massive .
C’est pas de savoir qui a équipé x voies ou qui a fait le plus de parution dans les magazines qui est « légitime « c’est celui qui redistribue de manière importante dans la communauté les bénéfices de ces topos . Et bien sûr plus le topo est fait bénévolement, plus il est rentable, plus l’économie circulaire sera intéressante.
Tout le problème est la .
Après, si n’importe qui fait un topo mais que derrière il refinance en grande partie de l’achat du matériel , c’est nickel .
Dans cet optique c’est avant tout les CT qui permettent le mieux cet économie circulaire jusqu’à quelques particuliers équipeurs / éditeurs qui sont sur ce modèle économique .
Encore une fois le topo est une source importante de revenu pour la communauté. Mais ce n’est pas la seule et il faut taper sur tous les fronts.
`

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ah, mais c’est encore pire avec les topo papiers. Ils y en a beaucoup plus que d’applications.
À quand un topo papier centralisé et unique ?

Pour moi ce n’est pas le plus important quand j’achète un topo.
Le plus important c’est que le topo décrive les voies d’escalade/de bloc, ça me semble bien être son but premier.
Après, si y’a 3 sous qui vont pour acheter 2 plaquettes, c’est bien aussi, mais c’est secondaire.
Je pense que je participe plus à la subvention de l’équipement des falaises avec mes contributions à diverses associations, collectifs, clubs alpins, ou même ajout perso de divers maillons et cordelettes, que par l’achat de topos.

Certes, mais c’est plus facile de déterminer sa région d’intérêt et son auteur.

son auteur, oui, mais il a peut-être équipé 2 ou 3 % des voies décrites.
Pour la région, c’est très variable. T’as des régions avec un topo bien déterminé, et d’autres qui n’ont pas de topo général et c’est toute une ribambelle de petits topos locaux sur un ou deux sites, chacun gérés par une association locale.

Exemple, t’as 2 topos bien défini pour les Aravis, t’as un topo pour le Jura (plutôt le département du Jura même si ça déborde) mais entre les deux (pays de Gex / Valserine / Bugey) c’est le bordel.