La voie Desmaison au Pic de Bure, nouvelle voie ou variante ?

C’est sûr que tout n’est pas forcément au top dans les aventures publiées. Cette virée au pic de Bure laisse une impression d’inachevé, et l’article est clair là dessus : une variante. Et quand on voit les tracés sur la photo c’est clair qu’il manque la fin dans la face sommitale.

Mais ces mix vélo-grimpe ont un certain charme.

On peut aussi citer Sébastien Berthe avec plusieurs compagnons, dont Nico Favresse. Gros calibre.

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Le vélo-grimpe est vieux comme le vélo (ou presque), voir les allemands avant la guerre qui traversaient la moitié de l’Europe en vélo pour aller grimper.

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on ne peut pas d’un cote mépriser le velo-grimpe et de l’autre s’agacer que le monde n’arrive pas a la decroissance…(seconde partie du commentaire pas forcement pour toi mais en echo aux discussions sur ce forum sur l’ecologie et la decarbonisation)

Oui le velo grimpe n’est pas nouveau mais c’est bien d’en parler : cela ouvre le champ des possibles a de nombreuses personnes qui n’y auraient peut-etre pas pensees sans ca.
Dans notre monde qui va de plus en plus vite et souvent trop vite, reprendre le temps de vivre est cle et de tels voyages sont des modeles - en tout cas pour moi qui n’arrive pas a prendre ce temps ni a penser hors-norme. Mais a force de voir des exemples comme ca, des idees germes…

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Je ne comprends pas ta réponse. Vu que certains semblent découvrir l’activité, je me borne à un petit rappel historique.

Il me semble que @Francois joue ici (sur c2c) un rôle (Je ne me prononcerai pas IRL) : le rôle du vieux (@Francois c’est cadeau).
Ça peut être parfois irritant.
@Francois Le vélo/grimpe/réseaux sociaux, c’est nouveau, non ? La pratique dans une logique de décroissance (osons les gros mots) aussi :wink:

Moi je la comprends : certes, ce n’est pas nouveau et la petite reine était le top du voyage et de la liberté entre les deux guerres. Arriver en vélo et tenter les Jorasses depuis l’Allemagne en 1931 est un sacré défi. Anderl Heckmair avait même fabriqué une remorque ! Le top du voyage de luxe en vélo en 2021 ! Et ils ne s’en vantaient pas, c’était juste le moyen de déplacement normal.

Ce que te dis @Josselin, c’est qu’il ne faudrait pas que les rappels historiques tout vrais soient-ils ne rabaissent l’image de la pratique du vélo comme moyen d’approche alternatif (*) aujourd’hui par rabaissement de la valeur de l’effort.

(*) ce qu’il n’était pas en 1931, alternatif. Ils n’avaient pas d’alternative. Donc pas « d’effort » à faire pour modifier leur pratique.

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Ce rappel historique ne rabaisse rien du tout. C’est un fait. Qu’est-ce que vous voulez que j’y fasse ?

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Allez je tente une réponse sérieuse.

La signification de « vieux comme le monde » selon linternaute

Qui est très vieux, dont l’origine est très ancienne. Cela devient une évidence

De nos jours, le vélo/grimpe,ski,rando… ça n’a rien d’evident. Du coup, du fait de l’utilisation de cette expression, ton post à un petit côté méprisant pour les pratiquants actuels avec un soupçon de « c’était mieux avant ».
Ça n’enlève rien au rappel historique. Il me semble d’ailleurs que les pratiquants évoluant dans cette tendance au changement d’approche si réfèrent régulièrement.
Allez c’était peut être involontaire, on te laisse le bénéfice du doute :wink:

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C’est un procès d’intention qui n’a vraiment pas lieu d’être.
Moi, je n’y vois rien de méprisant, au contraire.
Vraiment, je ne comprends pas.

Si chacun s’imagine que son ressenti fait référence, on est mal barré

Non ce n’est pas un procès d’intention. C’est une tentative d’expliquer d’ou vient l’incompréhension.
C’est une perception de la formulation qui me semble partagée (peut être en minorité).

Enfin bon, les médiocres, c’est toujours les autres :confused:

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L’expression exacte est « vieux comme le vélo (ou presque) »
Mais je ne vais pas me lancer dans une guéguerre pour ça. Si d’aucuns se sentent choqués, je m’en excuse platement. Voilà, j’espère que tout le monde est content.

Tel que c’est formulé c’est plus un jugement de valeur qu’une tentative d’explication.

Dis comme ça c’est mieux.

Tu vas finir par limiter ma phrase à ça :

Pour mémoire, la phrase complète :

@Francois le problème ici n’est pas de choquer ou non mais de se comprendre :man_shrugging:

Bon de toute façon, ce post était mal parti :grinning:

désole si je t’ai blesse, la n’etait pas le but, j’ai répondu sur ton message mais plus sur un sentiment générale que j’ai en parcourant en peu de temps les 2 fils de conversations (celui ci et décarboner a quel prix)

Bon, ces deux-là ont fait le buzz et… ça semble plutôt bien fonctionner :stuck_out_tongue_winking_eye:

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Oui. Et ce n’est pas toujours évident.

Ben moi, je suis content - et ça n’a rien à voir avec tes messages, je suis pratiquement toujours content - mais pas satisfait de la situation. Parceque j’ai mal du exprimer ce que je te demandais de comprendre. Il ne s’agissait nullement d’excuse : ce que tu dis est tout à fait vrai.

Oui, des ascensions ont été réalisées depuis longtemps avec le vélo comme moyen d’approche. Principalement entre les deux guerres grâce à l’amélioration des revêtements des voiries, j’imagine.
Oui, ce sont des exploits de fou car les vélos n’étaient pas aussi performants que ce qu’ils sont devenus et le matériel à transporter plus lourd et encombrant. Chaque km parcouru en 1930 vaut pour effort plus d’un km en 2021.

Et en plus, ils avaient l’immense humilité de ne même pas parler de cet aspect de leur sortie en montagne dans leur CR ! Le vélo-skieur ou grimpeur de 2021 passe vraiment pour une baltringue !

L’idée n’est pas nouvelle = elle est banale. Et la valeur sportive est moindre (peut-être vont-ils plus vite maintenant et les voies parcourues derrière sont plus dures). C’est un fait.

L’énorme différence réside dans l’alternative : en 2021, cela demande l’effort supplémentaire de monter sur son vélo plutôt que de monter dans sa voiture. Et comme réduire l’empreinte carbone est de notre responsabilité, il faut aussi faire attention à ce que les initiatives visant à cet objectif, soient l’objet d’un genre de « discrimination positive » afin d’en assurer la promotion.

Sinon quoi ? On change rien, chacun son expé pas chère au Népal et basta ? Parceque c’est le modèle du monde d’avant et qu’une expé absolument pas novatrice au Pakistan est le marqueur de la reconnaissance sociale dans le milieu des alpinistes ? Parceque changer n’a pas de valeur supplémentaire à ne pas changer ?

Ce ne sont pas des excuses, mais de la compréhension que je te demande. Et il me semblait que @Josselin aussi.

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Tu mélanges des choses qui n’ont aucun rapport. J’ai trouvé très bien ce qu’ils avaient fait, les déplacements en vélo, le souhait de ne pas laisser de traces…
Ont peut trouver tout ça très tres bien en étant conscient du contexte d’aujourd’hui, etc etc et en même temps se remémorer des faits anciens qui étaient peut être déjà marquants pour l’époque même si l’usage du vélo était plus banal.
Pourquoi y voir une critique plutôt qu’une simple association d’idée, le sentiment d’une continuité?

Même à l’époque il n’y avait pas que le vélo. Le train ça existait dans l’entre deux guerre.

Oui, c’est pour cela que je dis que la différence réside dans l’alternative. Eux ne l’avait pas.

Par exemple, en 1937, mon grand-père jeune ouvrier de 17 ans, salarié comme maréchal-ferrant et serrurier dans une sous-préfecture du centre de la France, plutôt sans le sou, profite de ses premières vacances : il a coupé, façonné, soudé et assemblé un tandem pour aller à la mer qu’il n’a jamais vue. Sans tuto Youtube. Un an pour faire un vélo, s’acheter les périphériques, etc … Et un tandem ! Et il est parti avec son meilleur pote qui était vendeur de graines - et n’avait pas du l’aider beaucoup ! C’était pas très loin, ils étaient à moins de 250 km de La Rochelle. Aujourd’hui, ça ferait une super histoire sur les réseaux sociaux. Quand la voiture est arrivé, il est monté en voiture et n’a plus fait beaucoup de vélo ensuite. Il a racheté l’exploitation de son père et allait dans les champs tout proches à plat en vélo, mais c’est tout.

Il n’avait simplement pas le choix, ce n’est pas un exploit.

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Pas trop d’accord. En gros, ils auraient fait le même trip en voiture, tu les aurais critiqué leur voie ? Bizarre comme idée.
Par ailleurs, renoncer à la voiture pour le vélo, tu parles d’un effort pour eux ! Pour un grimpeur pro, super sportif, financé par des marques de bon matos, qui a plein de temps libre, je vois pas où est le renoncement.

Pour une baltringue comme nous, qui a 5 jours de vacance-grimpe coincés entre la semaine chez tata et celle en camping avec les enfants, qui a encore des kilos en trop du confinement et dont le vélo date de l’époque Festina, là oui c’est plus difficile et chapeau !

Ca serait pas une nieme version de « on ne prête qu’aux riches » ?

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