On parlait alpinisme. Le danger, et donc la peur, sont donc toujours présent. Y compris dans une Traversé de l’Aiguille de Vanoise où il suffira de prendre l’orage pour s’en rappeler. L’expérience montagne, c’est également le danger et la gestion du risque.
Par ailleurs, je ne suis vraiment pas persuadé que la pratique « by fair means » soient plus dangereuses, et encore moins qu’elle fasse plus peur. En règle générale, tu baisses le niveau technique pour prendre en compte le surcroit de difficulté d’une pratique by « fair means ».
Qu’est-ce que tu conseillerais comme nourriture à emmener en montagne pour quelques jours, qui soit de meilleure qualité qu’en refuge tout en restant light?
J’ai lu vos échanges depuis une 8 jours sur le sujet, je n’y répond pas car pas le temps, je prends juste 5 minutes car je suis très très très surpris d’une chose :
la personne qui amorce cette discussion « Arete », après avoir insulté les lents sur les pistes dans la discussion « les jeunes ne font plus de ski » en 2020, avec le pseudo ChristopheH (lien en bas du message) revient à la chasse pour nous dire que les alpinistes lents sont des gros nazes.
et que les gardiens de refuge français font de la bouffe immonde.
Là où ses propos me piquent c’est qu’il prétend que C2C a été bâti à son image.
Perso, Christophe, je ne te connais pas, mais tu as une image très elitiste et très peu respectueuse des pros de la montagne. D’ailleurs C2C ne fait pas de place aux pro, dans ton monde.
Je ne rentre pas dans les détails.
Mais oui, j’ai une vision bien plus ouverte de la vitesse en alpinisme, je me suis fait déposé sur place plusieurs fois par feu Ueli Steack dans des voies à Chamonix, en l’admirant, je me suis fait doublé par de nombreux guides qui connaissait bien les voies, je les ai admiré, j’ai croisé des jeunes, des russes, des polonais, des retraités, avec des sacs des 30kg, dans des coins improbables, avec des vitesses de tortues, je les ai admiré de se lancer dans des coins comme ça en mode « lent », sans trop connaitre en envisageant 1/2/3/4 bivouacs.
Et j’aime partir en montagne avec des novices, à vitesse lente, avec des novices (qui ont la grosse caisse), à fond…franchement comme l’ont très bien dit de nombreux intervenants, qu’importe la vitesse, vite ou lent on s’en fiche, tant que l’on revient au bercaille sain et sauf par nos propres moyens, fuck les grincheux et les élitistes tels que Christophe, je vous laisse fanfaroner avec vos copains « champions de votre rue », en slip intégré, collant moulant.
Oui, Christophe, comparé à Jornet tu n’est qu’un vrai pinpin des montagnes, tu es un piquet de slalom pour lui dans une voie, pour employer l’expression que tu aimes bien employer avec tes confrères. Tu sembles souvent l’oublier
Et pour quelqu’un qui voudrait créer un outil « communautaire », je ne te trouve pas très fédérateur
et très clivant
Pour pas invite
Toute discussion sur l’alpinisme équivaut a presque une agression verbale, ou une attaque en règle de la pratique d’une autre activité montagne « la randonnée pedestre »
Ha quand l’ego est froisse (peu être une vocation ratee ) d’ou une profonde blessure ,on compatis
Perso j’aprecie ses interventions pointues pour ce qui concerne la rapidité en alpinisme,comment dire ,c’est comme suivre les conseils d’un peintre pro pour réaliser un coffret electrique (pas sur du résultat au niveau du consuel)
Arrete de te froisser mon ami
Je ne dezingue personne ,je m’amuse juste de l’expertise revendiquée de certains randonneurs qui donnent des leçons à "arete " qui me semble t’il a un peu plus a apporter sur le débat "la rapidité en alpinisme "et a sûrement plus de légitimité quoi qu’on en pense
A mon humble avis d’OS de l’alpes ,ses arguments même abruptes sont plus pertinents que bien des remarques ironiques de la part de pratiquants d’autres disciplines qui pour une raison qui m’echappe (ego ?complexes ?) Se sentent obligés d’intervenir sur un sujet qui leurs est totalement étranger
Mais peu être que je me trompe et que tu as un passe d’alpiniste (qui n’est en rien supérieur a celui d’un randonneur )
Et tu pourrais nous faire partager ton expérience, argumenter ,donner ton avis au lieux de polluer ce post
Ha oui une dernière chose
Si vraiment il t’a blessé pourquoi ne pas régler ça en mp, mais avant je conseil une petite visio de ricky gervais avec " politiclly incorrect
Franchement il y a une discussion sur l’anonymat quelque part sur le forum, j’ai la flemme de la chercher donc j’ai meulé toute la digression. Si vous avez quelque chose d’important à dire sur le sujet vous saurez la retrouver.
On en revient à la rapidité en alpinisme s’il y a quelque chose à dire, et si le tour de la question a été fait merci de passer à un autre sujet!
Un autre intérêt de tenir les horaires et d’avancer, ça permet d’enchainer les itinéraires dans une même sortie. Comme sur le GR20, où il est facile de réaliser 3, 4, même plus, étapes dans la journée, on peut faire la même chose en alpinisme.
Ca permet de revisiter des classiques. Par exemple l’arête W de la Pointe Puiseux du Pelvoux. Parcouru depuis le refuge du Pelvoux avec un retour au plus simple (couloir Coolidge), c’est peu d’escalade (350 m) pour énormément de marche (2000 m) => ratio très défavorable expliquant pourquoi l’arête se fait de moins en moins.
En partant du Pré de Mme Carles, en montant par le couloir N du col E du Pelvoux, en enchainant avec l’arête W et en descendant par la traversée du Pelvoux, on a une très belle grande course complète variée avec seulement 2h d’approche. C’était vraiment intéressant d’enchainer ces 3 courses. Cerise sur le gâteau, ça se fait depuis le parking. On peut donc partir après le boulot vendredi soir, se poser au Pré, y aller le samedi et faire autre chose le dimanche.
J’aurais du préciser effectivement. C’est facile pour un jeune sportif pratiquant de sport de montagne, en bonne santé, avec un IMC de sportif, avec un minimum d’entraînement, et un petit sac.
Bien évidemment, certaines étapes sont plus dures que d’autres. Mais si on sait marcher 12-15h par jours, ça le fait. Mais cela ne le fait pas pour les 50 % des adultes français qui sont en surpoids ou obèse, idem pour ceux et celles ayant peu d’activité physique. [modéré : jugement de valeur], cf la baisse de l’espérance de vie découlant du surpoids et de l’inactivité. L’espèce humaine a longtemps pratiqué la chasse à l’épuisement : notre organisme est taillé pour l’endurance, pas pour l’inactivité. Les centaines de milliers de fantassin de la Grande Armée faisaient régulièrement 50 km par jours, et en étant chargés.
Tout comme l’enchaînement du couloir N, Arete E pointe Puissieux et Traversée du Pelvoux. Il faut être un peu affûtée, mais ce n’est pas abominable. Il faut être un pratiquant amateur faisant de l’alpinisme les we et les congés et s’entrainant la semaine après le boulot.