Simplement parce que c’est faisable sans problème.
A l’époque, j’étais allé sur le GR20 car un accident m’empêchait de grimper et de faire de l’alpinisme. J’ai pris le 1er train qui partait de chez moi (sans réservation), le 1er bateau qui partait de Marseille (sans réservation), le 1er train/bus sur place en Corse (sans réservation). Ensuite, j’ai marché et je m’arrêtait le soir et/ou qd j’étais fatigué, cad après 2, 3 ou 4 étapes officielles. Ni plus, ni moins. Rien de prémédité. C’est juste que les étapes « officielles » du GR20 sont courtes, pas taillées pour des personnes qui avancent un minimum. Je n’ai plus les chiffres en tête mais une étape du GR20, ça doit faire 1000m de dénivelle. Un alpiniste, pas trop enrobé, avec un sac pas trop lourd, il peut sans problème en enquiller plusieurs dans la journée. C’est juste de la rando avec un sac léger.
La rapidité en alpinisme
C’est pas taillé pour les personnes qui avancent un peu ou pour celles qui choisissent le ratio confort jour/nuit que tu décris ?
Si un individu choisi de ne faire que 2 étapes par jour (c’est d’ailleurs un peu faux, il fait le GR20 en moins d’étape, c’est tout) avec un ratio plus équilibré a t’il forcément tord ?
Ce qui est curieux c’est que sur
Tu te prennes la pluie au point de marcher de nuit
et que
Personne n’a tord.
Je dis juste que si tu as un peu la fritte, tu as finis la 1ere étape à 11h (en ayant démarré à 8h). Soit tu te fais chier à attendre sur place de 11h au lendemain matin, soit tu avances et fais 4 étapes dans la journée pour être un peu fatigué le soir à 22h.
Pour le reste, je ne comprends pas la question. Je suis parti 15j jours en Corse, ait fait le GR20 et bien d’autres sentiers, ait pris la pluie 1 nuit, ait même fait 1 ou 2 journées de plage farniente associées avec visite du patelin du coin.
Sur le GR20, comme dans bien des itinéraires « réputés » de randonnée, les pimpims se font des montagnes de pas grand chose et se rajoute des difficultés en se chargeant comme des mulets. La randonnée, c’est juste l’approche en alpinisme et avec donc un sac quasiment vide. On peut donc enquiller des milliers de mètres pendant 12h-18h.
Si la comparaison avec l’alpi ne suffit pas, on peut également comparer avec le VTT. Mon vélo tout pourri pesait 16kg ! Qd tu ne prends pas le vélo, tu t’envoles à la montée.
C’est pour que le propos soit clair. La plage farniente avec un sac de 80L, ça le fait aussi et rien ne nous disais que tu n’avais pas fait ça pendant 10j
Oui et non. Avec le petit sac, tu es beaucoup plus mobile, également en ville et sur la plage.
Bon, ton ton étant un poil agressif à répétition alors qu’on se retient de tout commentaire du même type, je vais te montrer que peut faire pareil (et que le commentaire visant à dévaluer ne donne pas raison)
En 1 : les morts et la rando : tu donnes toi même l’élément qui permet d’écrire que « c’est n’importe quoi » ta réponse (perso, je préfère l’écrire en entier, ça donne du poids à l’agression, tu ne trouves pas ?). La dangerosité d’une activité est rapportée au nombre de pratiquants/nb de sortie/…
Donc, tu m’excuseras de persister : on a bien plus de risques de mourir en alpi qu’en rando …
Ensuite : l’exemple choisi pour le poids dans le sac … un lourd baudrier …
Bien sûr, on a toujours le droit d’être demeuré et d’alourdir son sac avec des trucs idiots. Dans ce cas, la sécurité ne s’améliore pas …
Mais alourdir son sac avec un réchaud, un peu de gaz en rab; un masque, un bonnet, une vraie doudoune, voire un duvet leger quand tu sais que tu vas dormir dehors, pourquoi pas qqes pitons au cas où.
Partir avec deux piolets qd tu ne sais pas dans quel état sont les parties en neige/glace (c’est facile après coup de se dire que ça passait avec un piolet de ski de rando …)
Une paire de gros gants en fond de sac au cas ou …
Etc, toutes choses qui font que dans un cas tu passes ta nuit dehors ou que tu appelles l’hélico …
Je ne doute pas que tu sois un surhomme, tu tentes assez fort de nous le faire intégrer, mais j’en connais peu (en dehors de toi bien sûr !) mais ce que je SAIS (je ne tente pas, comme tu l’insinues lourdement, de me rassurer), c’est que quand nous devons passer une nuit dehors, on a souvent vu des cordées sortir le téléphone et appeler l’hélico …
C’est obligé quasiment quand on part léger et qu’on compte courir (et que finalement ce n’est pas possible) …
Un petit exemple chiffré : en 2012, pour Peuterey : 6 cordées la même semaine que nous (enfin, le même jour de départ que nous)
4 avec un pro et 2 sans pro (dont nous)
3 cordées à la sortie (donc 3 treuillées si tu suis bien)
Les 5, au départ, plus rapides que nous (bien sûr puisqu’on est des vieux cons qui portent des baudriers de 900g)
Le premier soir, l’autre cordée d’amateurs : treuillée … pas assez de matos pour la difficulté rencontrée et le temps à passer dehors
Et pour la suite, 2 autres dans l’hélico (bon, c’est vrai que pour 1, y avait du sang par terre quand on est passé par là …)
Le matin du 4 du 4ème jour, on a été réveillé (et oui, bien habillé, dans un petit duvet et sur un matelas correct … on dort !) par une cordée d’aspis …
3 fois moins de sacs et deux fois plus vite. Aucun doute que même en cas de météo qui tourne, ils sauront assumer (ben oui, des jeunes pros, c’est affuté !) et eux, les soucis de niveau, ils ne connaissent pas …
Tout comme les sur-hommes d’ailleurs (loués soient-ils !)
Mais pour des pekins moyens, plus tout jeunes, qui tiennent avant tout à être AUTONOMES, on n’a pas encore trouvé mieux qu’avoir un peu de matos avec soi …
Ha oui, phénomène aggravant, j’ai un soucis : quand j’ai faim, je dois manger … je sais c’est nul !
ça rajoute du poids et je suis trop con pour m’en passer !
Bref, tu vois qu’il n’y a pas que toi qui sait faire des posts désagréables …
Oui mais fais tu encore du VTT ?
[modéré : spéculation allant vers l’attaque personnelle] Quand la météo tourne au mauvais, les secours aéroportés sont toujours en difficultés.
Un pratiquant averti ne compte pas sur les secours en cas de mauvais temps !
Un exemple des années 2000 (je n’ai plus la date en tête), 2 anglo-saxons sont partis faire une classique d’un niveau moyen : face N des Droites. C’est une course qui déroule à la journée, voir même avec la 1er benne. Ils ont choisi de partir chargé, et donc de ne pas avancer. Ils ont donc bivouaqué tout confort dans la face N des Droites. Le lendemain, ils ont pris le mauvais et n’ont pas pu sortir. Les secours n’ont pu intervenir que plusieurs jours après avec une accalmie. De mémoire, un seul a survécu avec de nombreuses gelures.
[modéré : hors sujet et morbide].
Le confort n’est que rarement la bonne solution. Le moins dangereux est souvent d’avancer et de sortir au plus vite (sous-entendu et donc de ne pas être chargé comme une mule). Quand on prend le mauvais (et donc plusieurs jours d’affilé souvent dans nos contrés), ce n’est souvent plus possible de sortir.
Question : C’est quoi la pratique UL à la plage ?
Tu as raison, le GR 20 et la face Nord des Droites en hivernale c’est la même chose.
Désolé mais ta démonstration ne tient pas la route car il faut comparer ce qui est comparable. Les aléas de la rando ne sont pas ceux de l’alpinisme, de surcroît dans la face Nord des Droites qui n’est ni une classique, ni une course de niveau moyen. Pour preuve , le fait divers que tu relates.
Effectivement, aucune difficulté ! Tu fais 3 longues pauses, et ce qui était une étape en devient 4.
Après, « pourquoi? », ça reste quand même un mystère.
Bon, j’en ai assez de tes propos toujours àla limite de l’insulte
Je vais donc stoper là
Effectivement, comparé à un suhomme de ton acabit, je dois être un bleu.
Je n’ai commencé l’alpinime qu’à 15 ans (j’ai des excuses, je suis Picard et les montagnes sont loin). J’ai fait le moins de pauses possible (mais la vie étant ce qu’elle est, j’ai eu des années moins bonnes que d’autres) et j’en ai 60.
Ce qui fait en gros 45 ans de pratique.
Avec une douzaine d’années en Instructeur Alpi au CAF
Bref, une larve par rapport à toi.
Je salue au passage ta grande clairvoyance car il est bien connu que seuls les débutants se lancent dans Peuterey sans l’assistance d’un pro …
Mais j’imagine que toi, l’intégrale, tu la fais en 36h et en string !
Bref, je pense que tu vas être mon 3eme « invisible », ça m’évitera de lire ce genre d’inepties !
Au fait, c’est ta vision étriquée ou plus sûrement de mauvaise foi qui ne te fait appliquer le « tourne au mauvais » à la seule météo …
Ça peut largement tourner vinaigre (on va tenter d’élargir ton champ lexical) à cause d’une blessure, d’une erreur d’itinéraire, …
Tu as raison, le GR 20 et la face Nord des Droites en hivernale c’est la même chose.
Ma réponse sur l’alpinisme n’a effectivement rien à voir avec le GR20.
Le GR20 a été réalisé en 30 heures (1 jour et 6 heures) : cf le record de Lambert Santelli avec assistance. Record GR20 : historique de tous les records H & F
Hormis la question de l’autonomie, difficile à quantifier; on ne peut donc pas dire qu’on avance très vite en le faisant en 5 jours.
Le faire en 15 jours, pour 180 km et à peine 13000 m de dénivelé, en dormant et mangeant en refuge, ça ressemble tout de même beaucoup à une promenade roborative pour citadin en manque de forme.
Pas de soucis que ce citadin en manque de forme fasse tourner le business Corse. C’est très bien. Merci à lui. Mais on évitera de prendre cela comme la référence en matière de pratique montagne, à fortiori dans un sujet sur le poids au bivouac.
Quel rapport avec Mr Martin qui décide de faire le GR20 pendant son congé d’été ?
Qu’il y ait un questionnement à avoir sur le ratio confort/poids, c’est certain mais là je crois qu’on a définitivement perdu toute nuance là !
Le faire en 15 jours, pour 180 km et à peine 13000 m de dénivelé, en dormant et mangeant en refuge, ca ressemble tout de même beaucoup à une promenade roborative pour citadin en manque de forme.
Tac Mr Martin mais…
Personne n’a tord.
tourner le business Corse. C’est très bien. Mais on évitera de prendre cela comme la référence en matière de pratique montagne, à fortiori dans un sujet sur le poids au bivouac.
Intéressant qui a intégré ça à la discussion ? Qui a affirmé que c’était « la référence » ? C’est sur que prendre le GR20 pour parler du bivouac c’est pas malin !
je pense que tu vas être mon 3eme « invisible », ça m’évitera de lire ce genre d’inepties !
tu te prives de sacré tranches de fou rire.
Le GR20 (180km) en 5 jours c’est facile en été, il suffit de faire du 3km/h constamment, pendant 12 heures par jour, et hop arrivé. Vu la durée du jour (~15 heures) c’est même faisable en 4 jours, là encore à 3 km/h.
S’il pleut c’est encore plus rapide puisqu’on peut marcher la nuit
c’est pas si sûr !
Y en a toujours un qui finit par craquer et répondre à ces posts : je ne vois certes pas le post initial qui lance la réponse mais, au vu de la réponse, je devine (car le « trou » est signé) assez facilement le propos …
Mais par contre, l’avantage, c’est que je ne suis pas incité à y répondre moi même …
Le GR20 (180km) en 5 jours c’est facile en été, il suffit de faire du 3km/h constamment, pendant 12 heures par jour, et hop arrivé. Vu la durée du jour (~15 heures) c’est même faisable en 4 jours, là encore à 3 km/h.
Toutafait.
A l’époque, j’étais en reprise après un accident. J’avais donc fait bien attention à y aller mollo les 2 premiers jours. J’avais été étonné de la simplicité. C’est seulement ensuite, en constatant la faible difficulté des étapes officielles, que j’avais monté la charge des journées.
Ca fait juste 180km et 13 000 de dénivelle pour un terrain pas si difficile que cela hormis des courtes sections. Y aller pour le faire en 3, 4 ou 5 jours, ça permet de passer à la semaine avec même 1 ou 2 jours de mauvais.
Si c’était à refaire, ça vaudrait le coup de se motiver à le faire en 3 jours en mangeant et dormant en refuge.