La rapidité en alpinisme

AMA, je parle seulement du gris : le pratiquant amateur un peu affûté qui pratique sur son temps de loisir en conciliant boulot/famille… Je ne parle ni du gratin de l’alpinisme ni du gratin du trail.

Ah ! Le boulot peut être… la famille, je vois moins.

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Il suffit d’être organisé. Les courses décrites par @Arete n’ont rien de surhumain et sont à la portée de tous bons grimpeurs bien entraînés et sûr de sa technique. On part tôt et certes, on rentre tard !

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Certainement. Mais ce n’est pas mon point.
Y’a t il besoin d’évoquer les 50% de personnes en surpoids ?
@Arete c’est gris dans un référentiel de pratique de l’alpinisme ou même sportive mais dans ce cas les personnes ayant peu ou pas d’activité sportives n’ont rien à faire là. En en parlant tu te places dans le référentiel de la population générale et le profil que tu décris est bien plus proche d’un « extrême ».

Je pense que la sédentarité, le manque d’activité physique, les 50 % d’adultes français en surpoids/obèses font que la « normalité » se décale vers le « bas ». Notre organisme est taillé pour l’endurance. Aujourd’hui, on en fait des caisses, des montagnes pour pas grand chose.
Les centaines de milliers de fantassins de la Grande Armée faisaient plus de 50 km par jours à pieds avec leurs barda, en dormant dehors et avant de se battre. Les étapes officielles du GR20, ça sert surtout à faire tourner le commerce en multipliant les nuits en refuges.

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Mais pourquoi tu veux absolument positionner quelqu’un qui fait un GR20 classique sur une échelle comportant les 50% de français en surpoids, qui n’y vont pas, et les fantassins de la Grande Guerre ?

Faut reconnaître, c’était quand même le bon temps. Et on est en plein dans le sujet.

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Comme avec le GR20 d’ailleurs.
Moi on m’a laissé entendre que je faisais sûrement que de la randonnée donc que j’avais pas à prendre part au débat :slight_smile:
Curieux du coup d’entendre parler de GR 20 à longueur de post qui non seulement est de la rando mais en plus le truc hyper classique :slight_smile:

De toutes façons, en dessous de TD, c’est de la rando. C’est

:smiley:

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Pas totalement faux :grinning:

Mouais, au delà de la relation rapidité = sécurité, je m’y retrouve pas trop dans l’idée que faire de l’alpinisme = bouffer un maximum de distance / d’itinéraires en montagne en un temps donné.
Mais bon, je fais probablement partie des pinpins randonneurs, alors…

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Sans rentrer dans le débat des 50 % il est quand même vrai que globalement on a un peu perdu l’habitude des grandes bambées. J’ai des copains très moyens question niveau qui ont fait la Meije à la journée (il y a quelques dizaines d’année) depuis la Bérarde ou les Ecrins depuis le pré. Plus simplement lorsque j’étais collégien puis lycéen mon établissement était à 3 km de la maison c’était tout-à-fait normal d’y aller à pied. Aujourdhui on voit beaucoup de gens prendre la voiture pour aller à la boulangerie à 500 m de chez eux.

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L’exemple donné consiste à remplacer 2000 m d’approche peu intéressante d’un point de vue alpinisme par une course intéressante et complémentaire de l’arete W. Associé avec un retour par la traversée, ça permet de faire de l’alpinisme au lieu de la randonnée.
L’arete W de la pointe Puissieux, c’est 350 m en TD- avec un peu de 5+ au départ. Le cadre est superbe mais la trop longue approche classique fait que plus personne n’y va.

L’arête Ouest.

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Ouais enfin !
De mémoire on avait réalisé ce tour en 76 ,physiquement et sans être des athletes on avançait qd meme et meme si ce n’était que notre 4 saison montagne ,en partant de nuit du pre de madame carle on n’y avait trouve bien bien long le bouzin
L’avantage il faut le reconnaître ce n’est pas engagé comme une integrale de peuterey ou bien sur la verte ,la si tu tiens pas les horaires a la montee t’es mal pour redescendre ,et tenir les horaires

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Et tenir les horaires sur une l’arete de la sans nom faut pas trop flaner

Il faut se méfier des arêtes Ouest

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Excellent :+1:

C’est un point de vue. Mais il n’est pas partagé par tous les alpinistes.


(et lui, on ne peut pas vraiment le considérer comme un pinpin-randonneur)

Et non, désolé, il me semble que remplacer la marche d’approche par le couloir N, ce n’est pas donné à tout le monde ; ce n’est pas, comme tu semble le sous-entendre, qu’une simple question d’imagination et/ou de volonté du moment qu’on est jeune et un peu sportif. Je crois qu’il serait bon que tu sortes davantage de ton microcosme, que tu descendes un peu (relativement) de ton « niveau », dans ce que tu considèrerais peut-être comme les bas-fonds de l’alpinisme de plaisance, pourtant pratiqué par des jeunes plutôt sportifs. Il y en a beaucoup qui ne font pas tourner toute leur vie autour de la montagne. Et tous ne partent pas du même point ; si pour certains tout vient vite et facilement (le niveau technique et physique), pour la majorité, ce n’est pas le cas.
Mais peut être que pour toi, tout cela n’est-il que médiocrité indistincte, réunissant balade au Lac Achard et arête des Cinéastes, et méritant tout juste de fouler des GR ?

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Oui, c’est la définition d’un point de vue. S’il était partagé par tout le monde, ce ne serait pas un point de vue, ce serait un consensus.

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