La rapidité en alpinisme

En tout cas le niveau de la discussion, lui, il n’est pas mal :roll_eyes:
13 jours dans la voie pour ne pas avancer d’un mètre et même pas sur qu’il y ai une sortie. heureusement que l’orage ne gronde pas au loin.

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21 jours ahah ridicule ! La rando à côté de chez moi je la fais en 1h30 ! Je suis donc 1000 fois meilleur :stuck_out_tongue:

En alpinisme la rapidité peut te sauver la vie.

Certains grimpent seuls - dans le but d’être plus rapides (et plus flexibles).

ou te la faire perdre :upside_down_face: :slightly_smiling_face: :upside_down_face: :slightly_smiling_face:

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Mais tu ne parles pas d’expérience :wink:, c’est pas du vécu ça ! :grinning:

PM, Berault est mort en tentant de battre un record de rapidité.
C’est sûr, si on ne met pas les sécurités, ca va plus vite, mais vers quoi ?
Comme d’hab, je pense qu’il y a un équilibre à trouver…

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Berhault est mort en s’étant laissé embarqué dans l’idée de 82 4000 en 82 jours, idée qui n’était pas à l’origine du projet mais qui est tombé par hasard sur une première projection théorique par laquelle il s’est fait happer. C’est en tout cas l’avis de Philippe Magnin qui me semble le mieux placé pour analyser les choses

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C’est clair… et de plus, in fine, on ne sait toujours pas qui pisse le plus loin !!! Oups…, pardon,… on ne sait toujours pas qui pisse le plus…rapidement !!! :smirk:
Vouloir comparer ce qui est incomparable…:thinking:

T’as oublié 46 litres de vin et 14 l de bière !
Faut pas déformer les exploits des anciens :joy:

Moyennant quoi ce pauvre Harding a terminé sa vie poivrot fini. Tu parles d’un exploit…

C’est toujours mieux que Gary Heming qui s’est tiré une balle dans la tête après une soirée bien arrosée!
Il y a de multiples solutions de finir sa carrière pour les alpinistes de haut niveau, à chacun de choisir …

Quand on est capable d’être rapide je vois pas pourquoi on s’emmer…rait à etre lent

Merci bien. Je préfère largement être un alpiniste de bas niveau.

Quand on est rapide, et qu’on part pour un itinéraire qui passe à la journée pour les alpinistes rapides, on n’a pas d’excuse si on revient le lendemain soir (voire le surlendemain).
Alors qu’on a voulu faire une pause de 30s au refuge, et finalement on y est resté 2-3 jours pour tenir compagnie à la gardienne (ou le gardien) qui n’avait vu personne depuis 15 jours.

C’est l’inverse qui n’est pas facile :joy:

He bien tu ne sais pas ce que tu as manqué
Mais c’est très honorable de ta part (sans ironie )

Ne te laisse pas duper, la modestie de certains rend le bas niveau pas facilement accessible :wink:

très bon exemple. Il en parle d’ailleurs dans cette émission: Charles Dubouloz, guide et alpiniste
Bien que titulaire de nombreux records, il choisit des voies qui demandent du temps et d’avancer lentement.

Je dirais simplement que bons nombres de pratiquants jouent sur bons nombres de tableaux.

Ca m’est arrivé de faire, par choix, des courses à l’ancienne en évitant les refuges et donc en bivouaquant dans la voie. Par exemple dans le Pilier Cordier de l’Aiguille de Roc enchainé avec la Traversé Roc - Grépon et descente sur les Nantillons. Ca donne une tout autre envergure au Pilier Cordier que de dormir au refuge de l’Envers et redescendre en rappel sur l’Envers comme la plupart des voies de l’Envers. On avance moins vite qu’à la journée au départ du refuge mais ce n’est tout de même pas de tout repos de grimper le Cordier avec le bivouac et l’eau pour 2 jours sur le dos. L’immersion en montagne est bien plus complète qu’en dormant en refuge, à fortiori si on décide faire la totalité de la sortie by fear means, sans les remontés facilitant grandement l’accès et le retour.

Aller lentement n’améliore pas directement « l’expérience » montagne (au sens expérience client de l’ensemble des émotions et sentiments ressentis tout au long de ses interactions avec le milieu). Pour l’améliorer l’expérience montagne, il avant tout se passer de refuges, de téléphériques, de tentes …

Sur le GR20, le light (et donc rapide), sans refuges ni tentes, permet d’avoir une bien meilleure expérience montagne que le lent et donc dormant en refuge. On peut apprécier manger et dormir en refuge. Mais, ce n’est pas de la montagne. C’est juste de l’hôtellerie et de la restauration en montagne (la nuance est importante), et souvent de piètre qualité.

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Moi ce n’est pas la peur que je viens chercher en montagne :wink:

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