Le critère, c’est la rapidité qui est un facteur de sécurité important. Le poids entre dans l’équation. Le problème, sur ce point, c’est que c’est pas aussi simple qu’un 100m ; Qu’à trop chercher la légèreté en montagne, on peut risquer de se geler les parties alors qu’à côté de ça, y’a des mecs moins à cheval sur le poids qui font Peuterey en 4j sans problèmes. Malgré tout, ce sont ces derniers qui seraient dans l’erreur vis à vis de la pratique.
La rapidité en alpinisme
T’as pas essayé la dentelle ?
Bon, sinon, pour ton information, si les coucougnettes sont à l’extérieur du corps, c’est pour qu’elles soient au frais…
Et sinon, vous vous couper les cheveux à ras et vous vous raser de près avant une course pour gagner du poids (je ne parle pas des ongles, ça me parait évident !)
https://www.kilianjornet.cat/fr/blog/secourus-au-frendo
Je ne sais pas si quelqu’un a déjà mentionné ceci comme limite au raisonnement fast/light/secure. Je le mets pour alimenter la conversation. Pour moi, rapidité rime effectivement avec sécurité, avec le bémol : il faut être conscient que la course aux conditions d’amélioration de la rapidité peut se faire au détriment de la sécurité dans les cas suivants :
- il ne faut pas confondre rapidité avec précipitation,
- l’emport de moins de matériel peut aussi augmenter les conséquences des risques.
Pas d’erreur. La bonne pratique est de revenir entier.
Pas sûr que le poids joue tant que ça en alpinisme.
Ce que je vois à mon niveau (de merde) c’est que je suis lent dans les manip, et surtout un type bon il s’assure que dans du dur, alors que moi je m’assure même dans du pas dur sinon ma femme gueule. Et ça fait perdre beaucoup de temps.
On a bien dit « Rapidité » et « Efficacité ». L’efficacité dans les manips est souvent un point de progrès de l’amateur éclairé, ou non.
Ne te trompe pas : améliorer ta rapidité dans tes manips d’assurage ne consiste pas à diminuer ton niveau d’assurage. C’est toute la subtilité : on peut être rapide et s’assurer, tout comme on trouve des cordées lentes, mais pour autant sans être dans une situation d’assurage de bonne qualité. C’est une erreur de croire qu’on diminue son niveau d’assurage par une amélioration de la vitesse … ou pire à l’inverse : de croire qu’on améliore sa vitesse par une diminution du niveau d’assurage.
'+1 : la rapidité par l’efficacité et pas la rapidité sur la précipitation.
Perso, j’avais rien dit. Pourquoi et ? L’« Efficacité » est une composante de la « Rapidité » sans doute plus importante que le « Poids » si on ne se focalise pas sur des cas extrêmes. C’est d’ailleurs ce qui est pratique dans l’affirmation La rapidité est un facteur de sécurité important, c’est suffisamment flou pour facilement rebondir sur un forum.
Bref, ça c’est mieux :
On pourrait dire plutôt que la diminution du niveau d’assurage se fait généralement avec une augmentation du risque. L’acceptation de l’augmentation du risque permet parfois d’aller plus vite.
C’est surtout que c’est plus simple de travailler l’efficacité dans les manips que de diviser par 2 le poids du sac, que d’arriver au physique de KJ, ou simplement d’être acclimaté. Ensuite, ça va dépendre des courses.
L’acclimatation est souvent le 1er facteur de progrès en terme de rapidité de l’alpiniste citadin sur des sommets de 4000 m. Ca prend du temps et ça part très vite. J’ai passé exprès des nuits au sommet de l’aguille du Midi pour faire des globules.
Sur le terrain, on constate tout de même que l’efficacité dans les manips reste également une piste de progrès significative.
CQFD
Comment avez vous été si rapide ? On était léger/on était efficace/on était acclimaté/on a le physique de KJ/… (rayer la mention inutile)
Je viens de supprimer un certains nombre de messages qui n’ont rien à voir avec la rapidité EN alpinisme. Je rappelle qu’on est dans le forum Discussion Alpinisme. Vous êtes priés de revenir dans le sujet sans que les premiers mots que je lis dans la majorité des messages appartiennent aux champ lexicaux des organes génitaux ou des divers accessoires qui y sont liés!
Dans le cas contraire la découpe sera sans compromis, comme peut l’être la pratique de l’alpinisme léger et rapide!
je ne vois pas trop comment.
Je pense que sur les courses de mon niveau, un alpiniste aguerri ne s’assure pas, il fera tout en libre. Juste besoin d’une corde pour les rappels (et encore, il peut désescalader)
Je ne suis pas totalement d’accord. Surtout aux petits niveaux des alpinistes occasionnels que nous sommes, même très débrouillés. C’est sans doute vrai pour certains avions dans le haut niveau si l’on en juge par l’accidentologie. Et encore, dans quelle mesure cette accidentologie est due à la fréquence d’exposition plutôt qu’à l’augmentation du risque ? Je ne sais répondre à cette question.
C’est une erreur de croire comme @bulubuluplopplop, qui admet avoir un petit niveau que l’accélération de la progression passe par une augmentation du risque assumé.
Tout comme, j’affirme, que c’est une erreur de croire que la progression « corde tendue » est un gage de rapidité. Il faut une très grande maîtrise technique pour que ce ne soit pas un piège : et lent, et avec moins de sécurité au final. Je l’ai vécu à mes dépend assez souvent.
Et ce, même à mes dépends en doublant du monde !!! Pas d’illusion pour moi, là-dessus : ceux que je connais qui vont vraiment vite le font avec un niveau de sécurité et d’assurage qui est supérieur au mien. Ils ne font jamais de corde tendue. Et désolé de te contredire, je ne considère pas, lorsque c’est moi qui le fait : doubler des cordées dans un embouteillage en passant corde tendue soit une démonstration de ma capacité à aller vite. Je ne le considère pas pour moi en tout cas.
Mais toi aussi, tu grimpes en libre !!! Tu voulais sans doute dire en solo. Un alpiniste aguerri est peut-être celui qui s’est entrainé en terrain varié. Auquel cas, il se déplace avec le même niveau de risque que toi sur un trottoir. Et effectivement, tu peux avoir l’impression qu’il ne s’assure pas. On trouve cependant régulièrement des gens, souvent forts grimpeurs mais sans beaucoup d’entrainement ni de passé en déplacement hors sentier, genre je suis les tontons à la chasse au chamois qui ne montrent pas leur capacité de maîtrise sur ce type de terrain : là, c’est vrai, ils augmentent leur rapidité par la prise de risque.
Je t’invite à lire ce sujet (et tant d’autre sur C2C) pour comprendre que l’usage de la corde, des longueurs, etc, résulte d’une analyse de risque valable au cas par cas : terrain, météo, différentiel de niveau dans la cordée, etc …
en libre intégral, sans assurage. Pas forcément en solo, ils peuvent être à deux. Mais non assurés. Du coup automatiquement ils vont beaucoup plus vite.
Je ne sais pas si c’est du vocabulaire suisse mais pour un Français même si tu es à deux tant qu’il n’y a pas de corde c’est solo intégral. libre n’est que l’opposition à artif
J’ai du mal à comprendre tes propos. Tu devrais indiquer les courses et préciser factuellement la pratique considérée. Là, c’est assez incompréhensible avec un mélange de notions proches mais différentes.
J’ai pris soin de préciser "à côté "
C’est à dire pas vraiment dans la voie le plus possible
On n’a fait arrêter personne et on a eu des bonjours sans aucun regard noir ni soupir
Et si le mec devant est assez fort pour protéger en allant vite (ce qui est rare mais est son cas) et qu’il te fait confiance pour ne pas tomber, ça va vraiment très vite.
On ne le fait quasiment jamais (comme tu as pu le comprendre si tu as tout lu, ce n’est pas notre style) mais quand c’est nécessaire, ça paie
Ça sert à quoi de protéger si tu dois pas tomber?
Ben tu dois pas mais tout peut arriver quand même.
Tu protèges contre la cata ou les aléas du genre pierre (quelques points entre les grimpeurs) mais dans un contexte où il est bien entendu que ni le premier ni le second ne tombe et les deux avancent tant que le premier a de quoi assurer la présence d’un point entre lui et le second.
Bref, de la corde tendue.