La question posée par @bambi31, à savoir le surcroit de protection apporté par un sac à dos, est intéressante. Si elle ne t’intéresse pas, et que tu n’as rien d’autres à écrire que cela, tu es également libre de passer ton chemin.
D’abord, sauf consigne de la modération, j’écris et réagis à ce que je veux et dans ce domaine, tu es une source inépuisable d’inspiration. Ta propension à vouloir régenter tous ces topics depuis 48h relève de la médecine.
Ça part dans tous les sens, maintenant il est dans le freeride. Anecdotique, rapport avec l’UL ou l’alpinisme ? À mourir de rire. Allez, ciao.
Pour la petite histoire, j’avais essayé le « sans slip » en ski alpi en pensant que le collant était suffisant pour maintenir l’ensemble au chaud. Un slip c’est vraiment pas épais et je me disais donc que la protection thermique était négligeable.
Ca peut passer à la montée. Mais pas bien du tout mais pas bien du tout à la descente. C’est à truc à se les geler mais en vrai. Manifestement, le slip aide les parties à rester au chaud en les maintenant au contact du corps.
C’est probablement diffèrent en ayant un gore-tex, ou un coupe vent au-dessus du collant pour la descente. Mais chipoter pour 50g de slip alors qu’on a un gore-tex d’1kg n’a guère de sens.
Hé ben non, encore tout faux. Le slip aide surtout à les maintenir. Tu ne t’es jamais posé la question de savoir pourquoi tes parties diminuaient de volume par grand froid ? Parce qu’elles « disparaissent » à l’intérieur de ton organisme pour être réchauffées. C’est beau la machine humaine.
Le collant de ski de rando pesant 190g, ça se tente bien de gagner les qlqs dizaines de grammes du slip cad 10-20% du poids du collant. Ca ne coute rien.
Ca ne l’a pas fait. Tant pis. Il fallait bien essayer.
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J’ai parlé des parties. Mais, étant plutôt bien doté par la nature, c’est autre chose qui pendait qui a eut très très froid.
C’est d’ailleurs une méthode de contraception masculine reconnue comme efficace
Ce n’est pas pour rien « qu’elles » sont externes … il faut du refroidissement pour un bon fonctionnement
Le chaud tue la future progéniture dans l’oeuf si on peut dire !
Ce partage de la charge mentale de la contraception fait partie des objectifs de certains sympathisants de la cause féministe. là
A la fin de la descente en arrivant à la voiture, j’avais eut presque du mal à la retrouver tellement le froid l’avait recroquevillée. J’imagine pas comment faisait nos ancêtres Cro Magnon mais ça devait être compliqué durant les glaciations.
A l’époque, je n’avais tout de même pas trop rigolé d’avoir risqué la gelure, parce que bien évidement tu ne sens rien durant la descente. J’imagine bien l’arrivé aux urgences pour une gelure de ce type.
Nous voilà rassurés!
Si on parlait de la taille des c…s maintenant ? Le solo c’est avec ou sans corde ? Tu broches tous les combien de mètre dans le grade 6 ?
Y a des vrais débats et on passe à côté là!
Pas simple.
A partir d’une certaine taille, ça empêche de grimper.
Il faut également bien choisir le baudrier. Pour ma part, je ne tenterais pas le sans slip avec un baudrier.
En VTT, je prends ça, malgré mon faible niveau et prise de risque : Bases dorsales haute protection pour sacs modulables Prism
C’est un sac qui offre une protection dorsale selon EN 1621-2 : niveau 1. J’ignore si c’est beaucoup ou pas et si ça améliore significativement la protection par rapport à un sac à dos sans plus de précision.
C’est le premier niveau, moi aussi, ça tombe (sans mauvais jeu de mot) bien !
Il existe une option plus conforme pour le ski.
Pas que, la chute aussi. J’ai un copain dont la colonne a été directement sauvée par le sac à la Meije suite à une chute dans du terrain facile liée à celle de son compagnon de cordée qui était en corde tendue en dessous. Il y a longtemps, aujourd’hui, on mettrait un bloqueur pour protéger le leader ou alors, il aurait inversé le sens de la corde tendue : facile puis dur plutôt que dur puis facile, mais peut importe. On en parlait pas trop à l’époque.
Mais depuis cet accident qu’il m’avait relaté, je ne fais plus de sortie avec un sac pour deux. Déjà que j’ai toujours préféré deux petits sacs qu’un seul (plus conséquent donc) …
Lors de mon premier stage UCPA (qui s’appelait alors UNCM, c’était en 65), le guide (Jacques Simon) nous avait dit « En montagne, prenez toujours un sac, même vide ».
Je me rappelle effectivement de l’histoire que tu as déjà mentionné. Ca m’avait fait réfléchir sur le sac alors qu’il m’arrivait à une époque de partir avec 2 sacs pour 3 afin de gagner 1 kg sur la cordée.
J’avais expérimenté la protection contre les chutes de pierres à la Gamma de la barre des Ecrins. En redescendant du pied, on s’était pris une chute de pierre partant de très haut, probablement avec l’arrivée du soleil sur le sommet de la face S 1000m plus haut. On s’est planqué au mieux en basculant les sacs vers la tête. Compte tenu des impacts sur le casque et le sac, j’ai le sentiment que cela avait servi. C’était du petit mais en nombre : de la mitraille. Ca n’aurait rien changé si nous avions pris des pavés de qlqs kg.