Oui, sans dormir et toujours à 3km/h, ça se fait en moitié moins de temps - soit 2 jours et demi. Deux nuits blanches d’affilée, ça va, on survit. Et si on presse un peu le pas (disons 5km/h, de la marche rapide en somme) en un jour et demi c’est torché.
La rapidité en alpinisme
Il y a bivouac et bivouac.
Bivouac confortable = gros sac lourdingue vs bivouac gel-cul = petit sac léger.
De toute façon, moi, j’aime pas les bivouacs et je les évite comme la peste.
Pour le GR20, si on le fait en 3 jours en short, c’est très bien mais si on le fait en 10 jours (ou plus) en knicker chemise pull jacquard c’est très bien aussi. Je n’ai pas d’a priori.
Avec le dénivelé et la nature du terrain, il faut tout de même s’employer pour le faire en 1,5 j. Sans être extra difficile (ça reste de la randonnée), le terrain est cassant sur des dizaines de km.
J’ai déjà fait 100 km en 24h, avec un faible dénivelé de 2 000m, et surtout une très petite forme. Une 2ième nuit aurait été pénible.
Surtout à la descente
Ne te sous estime pas. En grande forme, ça n’aurait été qu’une formalité !
Ca m’intéresse, comment on fait ?
Bah, tu allèges un peu ton sac en enlevant tout le matériel de couchage et pas mal de ravitaillement, et si tu es un peu affuté ça passe en moins de 36h facile, le record est à 30h.
Si tu suis un peu le truc, il n’y a plus de sac pour Santelli et le ravitaillement est assuré par l’organisation.
Bon déjà il faut se calmer un peu la j’ai relu attentivement arete je n’y voit pas d’insulte ou agressivité, il expose sa pratique (sportive et c’est pas deconnant )elle n’est pas celle de la majorite ,soit.Faut pas se sentir agresse même si certains de ses arguments sont un peu limite
Ta pratique est autre mais si je peu me permettre 4 jour pour l’intégrale de peuteray c’est presque le double de la pratique commune ,donc factuellement c’est trop long et du coup c’est pas secur (en alpinisme la rapidité ou tout du moins le respect des horaires fait partie de la sécurité)
Pour en revenir à la rando pedestre plusieurs choses:
Les horaires indiques le sont pour des gens en ballade (ce qui est très bien)et avec une forme physique des plus limité ,comme toi je suis un vieux machin hors de forme et je divise encore les horaires par 2 à 67 ans
Les randonneurs sur plusieurs jours sont le plus souvent trop chargés(certains trimballent leur maison sur leur dos ) et rarement dans une bonne forme physique,d’autre part se trainer des gros godiots de 2kg sur un gr en été est ridicule à notre époque et pas plus secur qu’une bonne paire de shoes d’ultra
Pour exemple quand j’amenait des groupes sur cham zermatt je faisais vider les sacs au départ pour checker le matos et surtout pour virer tout le superflus
Donc rien d’un surhomme pour arete ni pour des aspis qui sont ds leurs majorite juste jeunes ,en forme et presque au point techniquement
Pour finir fait comme moi accepte de vieillir et aussi que pour différentes raisons les pratiques evolues (et c’était pas mieux avant)
L’orthographe aussi…
Ben oui ,vie active a 14ans donc des lacunes ,désolé
Je croyais qu’on parlait de toi, et tu as dis que tu faisais en autonomie.
C’est étrange parce que ce n’est pas du tout le retour que l’on a eu en direct …
Ce sont deux approches différentes.
Pour beaucoup d’entre nous, petits amateurs plus ou moins éclairés, l’Intégrale constitue une sorte de but ultime.
On l’a programmée, à 3, pendant presque 10 ans.
La semaine stable n’est arrivée que la dernière année. Celle où on avait dit que c’était la dernière fois !
Il était pour nous hors de question (capables ou pas, ce n’était pas le pb) de la bacler. C’était une sorte de voyage, riche en tout. Efforts, peurs (on est passés 2-3 fois à rien des chutes de pierres impressionnantes), émotions dues au collectif, etc …
On asavait que l’on avait la semaine devant nous, on avait déjà fait la Noire, la Blanche, le col, bref on connaissait le coin et on a savouré chaque instant (pas toujours avec le sourire mais toujours avec intensité) de cette course.
Les temps « normaux » que tu cites sont donnés pour une cordée légère et en forme.
Nous n’étions pas du tout légers et « vieillissants ».
Avec la météo parfaitement stable annoncée, on n’a jamais regretté notre choix.
Les pros rencontrés, pendant et après, étaient tous enthousiastes par rapport à notre façon d’approcher ce grand voyage qu’est cette voie qui reste mythique.
Quand au ton d’arete … tu devrais relire tous les sous-entendus
Si ça m’amusait, je peux te dire que moi aussi je suis capable d’etre à la fois correct dans la forme et insultant dans le fonds
Tu ne le vois pas … tant mieux pour toi (mais vu les messages que je reçois, je ne suis pas le seul à le voir)
Eh ben , les grammes ça déclenche les passions …
Perso je n’ai jamais cherché à prosélyter ma pratique , si l’autrui randonneur est content en demi string ou avec un menhir sur le dos c’est très bien , tout me va .
Pourquoi donc chercher à convaincre ?
Ne te meprent pas
Je ne doute pas que vous êtes faits un bon trip ,et pourquoi pas l’éloge de la lenteur ,savourer le truc est respectable mais le mettre en exergue avec la sécurité je ne suis pas trop d’accord
Pour le ton d’arete ,sans le connaître j’ai l’impression qu’il est juste entier ,perso je ne l’ai pas trouve passif agressif (c’est comme ça qu’on dit maintenant)
Sinon l’integrale en 2 ou 4 jours ça reste un beau morceau
PS : pas invite ,tu peu corriger mes fautes siou plaît
Non je pourrais juste te les signaler mais ce serait un peu long.
N’y vois aucun mépris de ma part on n’a juste pas les mêmes pratiques
Je suis juste entier.
Juste entier
Demande à Jean-Marie Bigard où il range la clé du portail …
alors ça depend des écoles, mais en alpi, la sécurité c’est la planification et l’information. Faire une course en 1 jour au lieu de 2, si on n’a pas regardé la météo et qu’on prend un orage, c’est plus dangereux que le type qui part sur 2 jours avec de quoi faire face.
Se pousser à bloc au risque de se blesser ou de faire une erreur est plus dangereux que bien se connaitre et prévoir plus de temps pour sa sortie.
Pour le reste, c’est une question de philosophie. Avant j’avais une paire de chaussures basses pour les randos faciles l’été, une paire de montantes légères pour l’intersaison, et une tout cuir pour la haute montagne et les gros cailloux sa mère. Je passais une paire de chaussures légère par an, un peu moins pour les montantes légères. Maintenant je fais tout avec les grosses. ça simplifie la logistique, ça exploite moins les petits chinois et ça pousse moins à la consommation. Je mets des basses juste pour les approches d’escalade.
Et pour le bivouac, moi j’aime bien me faire des petits gueuletons au milieu des sommets, avec ma doudoune, ma copine, ma petite bouteille de vin blanc, et un aligot qui mijote sur le rechaud à essence.
Mais quand il faut, c’est sac léger et demi pension de nouilles au refuge. Les deux mondes ne s’opposent pas. Et je fais des GR avec des pompes à 2,5kg la paire (ben oui, çapese le 47 en cuir…)
Exactement !
Je fais aussi mes tours de rando en Évo … c’est décalé, disproportionné et ça m’amuse …
Mais aligot et vin blanc … pas le courage !