ben autant la fede nationale fait vraiment nimp’s, autant, au niveau local, les CD font quand même le taf…
La FFME annonce la fin des conventions sur les sites d'escalade
Il peut y avoir une grande différence entre la capacité à faire de la com’ et la capacité réelle à gérer des enjeux de ce genre. Pour avoir été en contact avec cette assoc’ dans le petit cadre d’une simple participation à un salon et à un débat, je ne pourrais envisager un seul instant de leur confier la responsabilité de la gestion de l’avenir de l’escalade en sites naturels…
Si j’ai bien compris ce que j’ai lu sur le texte sur le « milieu spécifique », dès qu’une falaise est classée « terrain d’aventure » (par la FFME?) elle fait partie du « milieu spécifique ». Ce qui supprimerait le problème de la responsabilité sans faute, non ?
Et si j’ai bien compris, il faudrait alors modifier l’histoire de la première longueur ?
Je ne suis pas sur que ça soit le classement FFME qui soit déterminant.
Le plus simple serait peut être d’obtenir en quelque sorte un retour en arrière. Obtenir que toute l’escalade en milieu naturel soit considérée comme « en milieu spécifique ».
ESt ce que c’est faisable?
Est ce que ça réglerait tout ou partie du problème?
De ce que je lit sur le texte de loi et par rapport aux critères que je connais d’équipement d’un site sportif FFME tu fais péter la chaine du relais c’est en terrain d’av vu que pas dans la norme des sites sportifs FFME. Donc je dois forcément pas comprendre tout sinon quelqu’un aurait trouvé cette solution.
Au fait @Tintin ou autre, quelqu’un pourrait m’expliquer pour quels avantages la fédé a été chercher la déconsidération de l’escalade comme milieu spécifique? Pour l’encadrement bénévole ou autre?
J’imagine que c’était vu comme un vecteur de développement de l’activité, de la présenter comme peut risquée, de pouvoir la pratiquer plus facilement en milieu scolaire, etc…
C’est peut être l’occasion pour les grimpeurs locaux de se réapproprier l’escalade en extérieur, en se regroupant dans des associations d’usagers, comme greenspits, sans affiliation à des fédés qui ont bien démontré que leurs préoccupations n’étaient pas celles des grimpeurs de base.
cette associations feraient le topo (et garderaient les sous), l’équipement/le rééquipement, gereraient les conflits, etc. Aux grimpeurs de se prendre en main. Evidemment ca a des limites dans les régions où il y a peu de grimpeurs, mais c’est déjà ce qu’il se passe ou ce qu’il s’est passé dans pas mal d’endroits.
Quand aux autres aspects (compétitions, diplomes, formation) qui n’interessent qu’à la marge les grimpeurs de base, la ou les fédés pourraient s’en occuper…
SI je veux un terrain de foot dans ma ville, je ne vais pas appeller la FFF. par contre si je veux un entraineur diplomé ou participer à une coupe, oui…
Dans le document sur les activités en environnement spécifique on trouve pourtant :
Les activités s’exerçant dans un environnement spécifique impliquant le respect de mesures de sécurité particulières mentionnées à l’art. L212-2 (c. sport) sont celles relatives à la pratique :
4° De l’escalade pratiquée sur les sites sportifs au-delà du premier relais et « terrains d’aventure », déterminés conformément aux normes de classement technique édictées par la fédération délégataire en application de l’art. L311-2 (c. sport), ainsi que de l’escalade en « via ferrata »
Je cherche à comprendre, hein, pas à polémiquer
(désolé pour le croisement des argumentations, ça se recoupe avec d’autres réponses)
et aussi d’en faire un sport olympique…
Après, avec du chacun pour soi, ça peut avancer plus vite, mais tu perds le côté « massif » d’une fédération quand tu veux pousser dans une certaine direction (lobbying, normes…). Encore faut-il avoir cette volonté de pousser…
Et les possibilités de mutualisation en cas de carton.
Je trouve dommage du coup cette éclatement des pratiquants, tout comme je déplore qu’on ait 2 grosses fédérations au lieu d’une sur ces activités de grimpe et montagne
Milieu spécifique ou pas l’article 1242 alinéa 1 du code civil sur la responsabilité sans faute s’applique du niveau de la mer au sommet du Mont Blanc.
Et comme on n’a pas de jurisprudence suite à un accident en terrain d’aventure, on ne sait pas ce que le juge décidera…
Du coup (pour notre culture perso), ça change quoi la notion d’environnement spécifique ?
C’est pas la question de Gardien de la Chose qui change?
Oui. Mais plus la structure est grosse, moins il y a de démocratie en général (bon il y a des exceptions) et plus la voie des pratiquants lambda est dure à faire entendre. Surtout si les objectifs sont divergents… Le cas de l’escalade est quand même très spécifique.
Quelqu’un a trouvé la liste des 500 sites sur 2500 qui sont sous convention FFME et qui ont donc un risque de devenir interdits voir déséquipés ?
Certains sites de couennes ont une pancarte « terrain d’aventure, à vos risques et péril » (alors que l’équipement n’a rien à envier aux falaises « écoles »).
Si ça suffit à sous entendre que le propriétaire du terrain n’est pas responsable des accidents, n’est ce pas une solution simple et pas cher ?
C’est pour savoir qui a le droit d’encadrer ou pas.
Le ski en station par exemple est un environnement spécifique pour que seuls les moniteurs de ski (et guides, etc) bref les diplomés ad hoc puissent encadrer
En escalade, c’est pour ça que tu as plusieurs DE. Un DE « escalade extérieure », qui t’autorise à aller en GV ou en site de couenne « TA » et un DE « escalade sportive » où en gros tu restes dans une salle ou des sites de couenne estampillés comme il faut. (me souviens plus des termes exact, un DE me corrigera)
Plusieurs DE donc plus de diplomés, ca a été le choix de la FFME (pour plein de raisons). Le ski a fait le choix malthusien inverse.
Un article de 2017 qui explique le problème et détaille pléthore de solutions mais malheureusement aucune ne paraît fantastique…
Effectivement, le fait que ça soit du terrain d’aventure semble n’avoir aucune incidence sur la responsabilité du propriétaire (source Escalade et droit, page 99 et suivantes)
Mais la nature du terrain intervient bien dans la recherche de responsabilité.
Dans un cas un peu similaire à l’accident de Vingrau qui s’était produit sur la voie normale de la Meije (dans le couloir Duhamel il me semble), c’est la responsabilité du grimpeur de la cordée du dessus, celui qui avait fait partir la pierre, qui avait été recherchée. A aucun moment, il n’avait été question du propriétaire pour responsabilité sans faute.
Si la même logique avait été appliqué à Vingrau, c’est le grimpeur qui avait détaché l’écaille qui aurait été considéré comme responsable, pas la commune.
je crois que ça a pesé dans la balance.
Je ne crois pas. Mais je pense que c’est plus facile de plaider la fatalité. J’imagine mal un tribunal condamner JM Peillex parce qu’un alpiniste s’est pris une pierre dans le couloir du Goûter.