L’escalade du futur

En même temps qu’est ce qu’on s’en tape que pierre paul jacques grimpent différemment de soi chacun son trip. Je ne suis pas un ayatollah de la grimpe, et les voies expo, je trouve cela débile, lorsqu’il s’agit d’école bien sur, quel inter^t de mettre des quidams à la trache , un équipement bien pensé est certainement plus intelligent. Je précise que j’a débuté la grimpe à l’époque ou il y avait un point par ci par là dans la demande,ou à la sainte, mais depuis le monde a changé, et l’escalade s’est démocratisée. Ce n’est ni un bien ni un mal c’est ainsi. à bientôt 70 ans je suis très content lorsqu’il m’arrive de titiller le 7 mais encore faut il que je n’ ai pas 10 ms entre les points.

Peut-être, je ne les ai pas sous les yeux, je citais ces falaises de mémoire. Mais je suis certain que c’était en Bourgogne.

peut être Surgy ou le Saussois?
il y a de belles patinoires par endroits

ou alors c’est parce que mon topo date de 1964 :smile:

Le rôle de l’équipeur est de placer des points pour que les grimpeurs ne risquent pas trop de se blesser en cas de chute à n’importe quel niveau de la voie, il n’est pas de placer des points qui balisent la voie pour que les grimpeurs trouvent le relais. A chaque grimpeur de juger ensuite comment il souhaite grimper.

C’est quoi l’engagement si ce n’est le sentiment plus subjectif qu’objectif de prendre des risques ?

Il m’a toujours semblé qu’une voie était également une création ludique, au sens où son ouvreur, par l’emplacement de la ligne et la pose des points, pouvait lui donner un caractère singulier.
Certains font l’effort de grimper selon les règles édictées par l’ouvreur, respectant -pour reprendre le terme d’Henri- la création de l’ouvreur. Mais libre aux autres de passer comme ils veulent. Ils ne risquent de s’attirer que les foudres des gardiens de la morale. Et on sait tous ce que vaut une morale…

Je note toutefois que je vois infiniment plus de perche chez les grimpeurs de 7 et de 8 que chez les grimpeurs de 5 et de 6. On peut donc en conclure que plus le niveau monte plus on est adepte des biscuitages… J’ai touché pour la première fois cet engin cet été pour monter la corde dans un 7a (c’est dire mon niveau…) et j’avoue que ça m’a changé la vie sur le coup : généralement lorsque je vais dans cette difficulté, une fois la corde de montée, ma séance est finie. Et les 2/3 suivantes, je ne suis plus bon à grand chose après la montée de « pose ». Là, dès la première séance, j’ai pu faire 2/3 parcours pour poser mes méthodes.

Au bilan, j’ai eu à la fois le sentiment de basculer du mauvais côté de la Force tout en me simplifiant la vie…

La ligne bien plus que les points.

La mauvaise foi me ferait dire que c’est uniquement parce qu’on biscuite que le niveau monte

On peut aussi en conclure qu’à partir d’un certain niveau, on est plus exigeant sur le « retour sur investissement » d’une séance (terme déjà lu par ici…).
Peut être qu’on a envie de réaliser « le » projet du jour, en se donnant les moyens pour y parvenir?
Dans le 5/6 on vient prendre l’air, faire de l’exercice, faire quelques croix sur le topo, et avoir un bon prétexte pour prendre une bière après. Et autour d’une bière on se dit « tiens faudrait peut être investir dans une perche… ».

Non, pas d’accord. Tout comme Henri, je pense que certains souhaitent que l’emplacement des point contribue à la personnalité de la voie.
Lorsque tu as grimpé à Claret, tu sais à quoi ça correspond. Mais j’imagine que des falaises avec des pas durs rendus obligatoires par la position des spits, ça existe ailleurs.

J’aime les voies avec des pas durs un peu au dessus du clou, par exemple avec les pieds au niveau du dernier point clippé mais des pas durs avec les pieds déjà 2m au dessus du point je trouve ça simplement très con.

L’utilisation du crash pad en falaise est très rare . Je capte pas trop cette polémique.
Quand à la perche elle est principalement utilisé pour le clipage du 1er pt.

Pfff… ça baisse drôlement de niveau…
Quel est le problème de @bourras à l’origine de ce fil ? Il est trop fort, a de très grosses *** et veut passer ces nerfs sur quelque chose ? Va courir, t’aérer… en quoi ces gens, que tu décris, empêchent ta pratique sur-exposée de mec vraiment trop fort ?

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c’est d’ailleurs la signature des très forts: avoir du respect, des conseils ,de l’attention pour les pratiquants moins fort…

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Non ça c’est juste pour avoir une bonne image et être sponso x)

Je n’ai pas d’avis sur ce type de débats, faisant peu de couenne et étant assez nul de toute façon.
Mais balayer les interrogations d’Henri d’un revers de main me parait témoigner d’une méconnaissance de l’histoire de l’escalade, ou d’un esprit bisounours étrange : on parle de sport, donc pas trop de place pour la bisounourserie…

Le style dans lequel on fait une voie a toujours été le thème d’intenses débats… Sans remonter jusqu’à Preuss (qui se placait dans une logique alpine et pas sportive) plus récemment entre anglo saxons et européens se posait la question de la moulinette… Les anglo saxons, plus sensibles à ce thème, ont d’ailleurs inventé un paquet de termes se référant su style : redpointing, pink pointing, headpointing, top rope, ground up… et précisent toujours.

La moulinette, ancêtre des pratiques décrites par Henri, est passée dans les moeurs, mais il faut se souvenir que ca n’a pas été toujours le cas !
Pour les américains, hors de question de travailler une fois en moulinette à l’époque, et obligation de repartir du bas… la suite leur a donné tort (c’est à dire les progrès fulgurants des européens qui moulinaient) et plus personne ne se pose de question aujourd’hui.

Maintenant apparemment les cannes et chasses d’eau se multiplient (j’avoue que j’en vois pas tant que ça) le but étant de travailler sans risques pour ensuite enchainer. La fin justifie les moyens, comme la moulinette.

On peut dire qu’on s’en fout car après la voie est laissée telle quelle. Mais c’est pas totalement vrai : d’une part la voie est « monopolisée » pendant peut etre une après midi alors que d’autres aimeraient se frotter à ce challenge mental, et d’autre part ces essais répétés patinent beaucoup plus les voies (la moulinette de ce point de vue est assez catastrophique…) Mais bon, à partir du moment où on spitte, où on parle d’escalade sportive dont le seul but est l’enchainement, il me semble que ce type de pratiques est inévitable.

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C’est quoi les « chasses d’eau » ?

des cordelettes fixées au point, qui permettent de clipper plus bas et de faire le pas dur assuré du haut… (ou carrément de se tracter dessus !)

Ce qui ne veut pas dire grand chose, la randonnée pédestre aussi est un sport et personne ne s’inquiète vraiment de la façon dont chacun la pratique.

Il y a les trailers quand même…

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Saloperie de colanpipètes !

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