L’escalade du futur

Gitanes, comme la fameuse marque de vélo des années 70?

Même en vae et dopé aux Panzani, il semble qu’il soit difficile de faire mieux.

Moi aussi… mais tu as raison, les cols en vélo, il m’arrive de le dire quand même. Il faut croire que quand je fais du vélo, j’ai une moins bonne attitude que comme touriste ou comme montagnard :slight_smile:.
Alors que la seule personne qui ait fait la route du Col des Mosses que je connaisse, c’est mon arrière-grand-père casseur de pierres, mais je me répète.

Entièrement d’accord. Et pourtant, si je dois admirer quelqu’un, je pense que j’admirerai plutôt celui qui n’a pas utilisé de canne… mais où est-il question d’admiration ou de reconnaissance? Comme tu le dis, chacun se mêle de ce qu’il fait et tout ira bien.

Ouais… la même marque, comme les cigarettes… :smiley:

Et ceux qui grimpent encore sans fumer, et ben c’est des lopp[Bip!]…

Ce sont les bouts ou anneaux de cordes qui pendent depuis un spit ou une broche afin de pouvoir clipper de plus bas.
Les chasses ont deux fonctions:

  • parfois elles s’expliquent parce que l’équipeur a mal placé son point.
  • Mais la plupart du temps elles sont dues à des grimpeurs qui travaillent la voie et qui trouvent que le mousquetonnage est trop énergivore sans, ou que la chute potentielle est trop longue et/ou trop expo.

Baltringue t’a répondu il y a quatre jours…

ceux qui grimpent aux falaises, clop au bec, comme Papy Rouzo ù%"#@ ?
ou ceux qui grimpent au mur comme Panzani?
ou ceux qui grimpent aux rideaux?

Et bien souvent c’est car il y a un crux obligatoire que certains ont du mal à franchir et les empechent de voir le relais et de travailler correctement le passage .
En attrapant se bout de corde qui pendouille on passe en artif et on peut continuer tranquille .

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Oui, c’est vrai, t’as tout à fait raison, j’avais oublié cette fonction.

Il doit y avoir 3 secondes de docu sans gitane au bec pas plus!

Merci @Circus et @Baltringue (dont j’ai zappé la réponse).

Tout le monde !

C’est ça, l’escalade libre, t’as même encore le droit de fumer…

Par contre, chez les « danseuses en salle », ça ne rigole pas, de ce qu’on m’a dit !

  • parfois elles s’expliquent parce que l’équipeur n’a pas pu placé son point où il voulait car le rocher sonnait creux :slight_smile:

Tu fabriques ton vélo toi-même ?

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Après 195 posts, je comprends toujours pas comment on peut prétendre juger et dicter le comportement de son prochain …

A la citation de Livanos je rajouterais : L’escalade libre, c’est être libre d’emmerder les donneurs de leçons.

Parce que cela a à voir avec le fonctionnement anthropologique et « sociétal » d’une communauté.

Pour comprendre la réaction d’Henri, dans ce qu’elle dit d’explicite comme dans ce qu’elle montre d’implicite, il faut absolument que tu cliques sur le lien donné en début de sujet, en dessous du post originel, qui te renvoie au travail de sociologie qui a été fait sur cette falaise, « Escalade et territoire… »

Je me demande si cette discussion sur la liberté est bien engagée. Après tout, on est libres d’être des gros cons, ou d’être des couilles molles. Mais c’est quand même pas un idéal à valoriser. Quand la communauté, par l’évolution des pratiques, entérine un recul généralisé de la prise de risque, même subjective, je comprends que cela puisse en emmerder certains. Perso la question du respect de la philosophie des équipeurs me semble être une simple rationalisation du problème bien plus fondamental de l’aseptisation / risque (le truc que combat Greenspit par ex.). Imaginons que je me pointe sur une falaise ou, depuis l’origine, il y a un point tout les les 50 cm, et ben ça me plaira pas quand même. La dimension « sportive » et donc compétitive, est pour moi aussi secondaire. La plupart des gens que je croise en falaise ne portent pas un auto-collant sur le front indiquant leur niveau max, et dans la plupart de mes discussions avec des inconnus, je ne me focalise pas la dessus. Par contre, quand je vois des gens qui sont paralysés par la trouille, qui passent du 7b en salle fingers in the nose et qui font 3 arrêts dans le 6a+ parce c’est soit-disant « dificile à lire comme voie mais très belle », c’est sûr que j’ai l’impression qu’une bonne part de l’esprit de la grimpe s’est perdu au fil des évolutions sécuritaires. Après, les crash-pad et les perches, why not, because c’est con les chutes au sol. Perso je me suis toujours refusé à acheter une perche, comme à posséder un maillon rapide, comme à avoir de l’alcool à la maison ;-). Si j’en avais, je craindrais de me transformer en superpéteux alcoolique!

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Dicter non mais juger, c’est complètement possible : on ne peut pas parler d’escalade sportive si on tire au clou ; on ne peut pas parler de réalisation d’une voie si on prends un repos ; on ne peut pas parler de validation d’une couenne si on démarre sur un tabouret.

Si on ne souhaite pas suivre les règles majoritairement, historiquement, et culturellement acceptées depuis Droyer et le jaunissement, c’est possible, mais il faut alors convenir que l’on fait un autre sport : de l’escalade selon Livanos. C’est ce que je pratique le plus souvent.

Faire parler Livanos qui est une des Lumières de l’escalade mais antérieur à l’apparition de l’escalade libre n’est pas pertinent. Pierre Rouzo peut paufiner les règles de l’escalade libre ; Livanos peut s’en moquer : tous les deux seront dans le rôle correspondant à leur histoire et leur époque.

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c’est une grande chaine de dégaines qui pendouille d’un point pour pouvoir le mousquetonner sous le pas dur. Comme la chaine d’un chiotte à la turque d’antan.
oups j’avions point vu les réponses.

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Non, du tout : personne n’a gravé les règles de l’escalade dans le marbre, qui comme tout est une activité qui évolue.