Jonction rappel

Ne sois pas dans l’émotionnel:-)
L’humain a des émotions elles permettent de prendre en compte des choses qu’on ne voit pas bien en apparence.

Bref merci pour cette mise au point, la forme de ton discours me semblait un tantinet « à charge » ainsi que le fond.

Du coup je suis soulagé j’ai déjà assez d’ennemis comme ça:-)

Discuter est important, se disputer commence à me fatiguer…
La vieillesse?

Je sais, car moi même ici, avant ou encore parfois, certains « tâclent » gratuitement, pour rien, dès que tu proposes une manip, une idée, à tester et à discuter. Sans rien imposer, mais juste pour échanger et partager des avis.
Les certitudes et les habitudes sont très difficiles à bousculer.
Comme le disait Y. Clot (si tu connais) : Il faut d’abord transformer pour comprendre, et il faut comprendre pour apprendre.
Mais là on dérive, donc j’en arrête là.

Après avoir lu tout le fil de discussion, j’ai décidé de ne plus faire de rappel. La prochaine fois, je desescalerai ou me jetterai dans le vide.

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Mais j’en ai conclu que c’est toujours aussi pénible de lire un poste de 5 lignes étalé sur 12. Du coup je saute le poste.
La discussion devient pénible à suivre…

Je connais j’ai même subi de l’acharnement de la part de certains qui avaient créé de faux profils juste pour m’emmerder.
J’avais arrêté camp to camp parce que c’est le far west et qu’il n’y a quasi aucune modération et quand il y en a c’est l’agresseur qui demande à ce que ta défense soit modérée mort de rire.

Discuter est un art difficile à maîtriser souvent les gens se disputent,
En parler ici est intéressant et pourrait être un sujet à part entière ailleurs.

9 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Tête d’alouette sur spit nu au relais?
Essayez de ne pas mélanger des discussions portant sur des sujets différents dans une même discussion, sinon une alouette n’y retrouverait plus ses oisillons…

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J’ai fais 1 fois une voie avec un brin de 100 m.
Évidemment, en réversible, on n’est pas toujours très rigoureux, et il arrive que le 1er (qui change à chaque longueur) parte 2 fois de suite à gauche, et au sommet de la voie, il n’y a pas le même nb de départs à gauche et à droite. Ca fait des torons, qui ne se voient pas forcément, ils restent tapis dans la corde.
De plus, en cherchant la voie sur une vire ou en faisant un relai (non équipé), on peut faire un tour sur soi-même sans s’en rendre compte. Ca fait un toron à chaque fois.
Au sommet de la voie, on continue encordé en corde tendue jusqu’au relai de rappel. On se vache, et on commence à passer la corde dans le maillon.
Et là, progressivement, tous les torons accumulés apparaissent comme par magie. D’autant plus que le maillon est sur une plaquette un peu en contrebas, on n’a pas la place pour tendre la corde quand elle passe dans le maillon, pour faire passer les torons. Le pire est que quand on n’est pas à l’aise pour passer la corde, ça peut ajouter des torons, et la corde ne s’est pas privé d’en ajouter.
On a mis 20-30 min à passer les 50 m de corde.
L’orage approchait, on est descendu à toute vitesse, sans faire attention aux pierre qu’on pouvait faire partir, c’était n’importe quoi.

Depuis, je n’ai plus touché une seule fois une corde de rappel de 100 m en un brin, je ne veux plus voir cette affreuse chose. J’ai d’ailleurs en permanence un couteau au bodard au cas où je croise un brin de 100 m :slight_smile:
Ok, avec de l’habitude et si on ne fait aucune erreur, ya pas de toron, tout se passe bien.
Mais désolé, je ne suis pas parfait, de nombreuses fois j’ai des torons sur les brins, alors que j’ai fait extrêmement attention durant la voie et les lovages.
Sauf qu’avec 2 brins, tous les torons sont mis à 0 :

  • soit durant la voie : les torons s’accumulent devant le reverso, le second se désencorde, élimine les torons et se réencorde.
  • soit lors du lovage de chaque brin pour la marche d’accès au rappel.
  • soit lors du 1er rappel.

C’est souvent le lovage et le 1er rappel qui élimine complètement les torons.

Autre avantage de la grimpe avec 2 brins : pouvoir grimper à 3 en changeant de leader à chaque longueur, comme ça tout le monde en profite.

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Avec un brin unique c’est pareil … le lovage se fait en 2 fois à partir du milieu de corde (facile à trouver puisque si tout va bien l’un des gus est encordé à cet endroit), et donc lors du 1er rappel, on balance avec élégance et expertise évidemment (ou en vrac dans un buisson, surtout) chaque moitié lovée, et en descendant ça détoronne.

Du toron à vouloir tout balancer dans le vide j’en ai eu beaucoup aussi avec des cordes a double. Ça ne dépend pas (trop) de leur longueur mais comme tu le dis des circonvolutions qu’on fait avec.

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Luccio le retour ! :+1:
Bienvenue .
Apparement les modérateurs sont à leurs postes et ne sont plus à l’Ouest :wink:
Farouest :sweat_smile:

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Sauf que si on arrive directement au rappel sans avoir eu besoin de lover la corde, on se dit qu’il n’est pas nécessaire de lover la corde avant de la passer dans le maillon.
Et bien si, pour éliminer une partie des torons qui gêneraient le passage de la corde dans le maillon, il faut d’abord lover la corde une 1re fois, passer la moitié dans le maillon, puis la lover une 2e fois pour la lancer proprement.
Mais dites-moi, ça m’a l’air vachement intéressant votre corde de 100 m ! On sent qu’on gagne du temps et de l’énergie…

Hors sujet mais bon je te pose la question !
As tu essayer la Toltèque attitude et ses 4 fondamentaux de base ?
Ça fait des miracles parfois ! :pray:t3:

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La mode c’est aussi de grimper à simple avec un brin ( parfois en en diamètre et matériaux moderne différent de la corde principale d’assurance ) à côté pour tirer le sac et des rappels évidemment.
D’où ce concept de noeud de jonction .
PS : cette mode elle m’a contaminé dans les années 80 au Verdon (une corde à simple avec un brin de statique de 7 mm ) à une époque ou le noeud de pêcheur double de raboutage était la seule règle.
Bien m’en a pris .
L’ENSA ne faisait pas encore de vidéo ravageuse et le DPMC (et les obsédés de la tonne😉) était encore dans les limbes.
La belle vie quoi.
Avant c’était le rappel bicolore de 90 m d’un jet.
Ça coûtait une fortune .
Et avant encore c’était 40 m de 9 mm et pas de fois 40 m car je n’avais pas les moyens de me les payer.
Donc mon compagnon de cordée avait ses 40 m et moi les miens .
Et les deux brins se retrouvait rabouté ensemble à chaque sortie .
La dèche.

C’est valable pour les brins séparés aussi. Mais généralement on zappe cette étape puisque c’est le premier à descendre qui se fera chier. Pour gagner du temps et plein d’espoir on se dit que ça le fera.

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Et non.
On passe 1m d’un brin dans le maillon, on fait le noeud de jonction des 2 brins, puis on love les brins en partant du noeud.
On a donc un seul lovage par brin au lieu de 2.

C’est aussi ma conclusion :slight_smile:

Allez je devrais pas mais je me marre tellement que je me fends d’un dernier message avant de quitter définitivement ce post infini. Face ouest des petites jorasses: 24 rappels avec un brin de 100 m aucun coincement.
Quelques jours plus tard: pilier Cordier aux grands charmoz avec deux brins (le copain y tenait absolument, c’est vachement plus pratique qu’il disait) : premier rappel, on coince, deuxième rappel, on coince, troisième rappel, on coince, quatrième rappel, on coince, cinquième rappel, on coince. Après je reconnais tout s’est bien passé :rofl: et même qu’on aurait peut-être aussi coincé avec un seul brin mais bon ça m’amuse (enfin maintenant, parce que sur le coup hum hum …)

Quand on est dans une ambiance coopération pas de problème:-)

La myxine et le noeud simple qui roule (ma poule )
D’où la confusion de certains avec le noeud de « plein poing » sans doute ! :sweat_smile:
Heureusement Wikipedia veille ! :wink:
Nous n’avons rien inventé :pray:t3:


Et n’oublions jamais ce que nous devons aux petits gars de la Marine !
Car au tout début était le ( grand) Cabestan !

Le noeud a été en cause dans combien de cas sur les 5 ?

Et combien vous restait il de corde au cinquième rappel coincé ? :hot_face: