Jean Michel Cambon (ECI) et C2C

Ton cerveau vient de comprendre hier soir, ce dont on parle depuis 3 mois… tu es dans le bon chemin ! Cette contradiction fait qu’il est difficile d’entrer une nouvelle voie « éthiquement » sans en être l’équipeur, ou sans en avoir son aval.

L’historique des voies demandé est un minimum, l’accord de l’équipeur pour savoir si il veut que sa voie file dans le domaine public semble plus « éthique ».

Ah ouais? Et quand l’équipeur a déménagé, qu’il est mort ou que son topo date des années 60, comment qu’on fait? On grimpe plus?

Pourquoi? Il a équipé sa voie dans son jardin perso?
A partir du moment où il équipe dans un endroit public, ça deviendrait un domaine privé qui lui appartient? faut arrêter de rêver!
Et l’équipeur, pourquoi alors il rend public un topo mais qu’il ne voudrait pas que ça file dans le domaine public?

J’aurais pas le droit de faire le dessin, de décrire une église, un sentier de rando, une falaise avec ce qu’il y a dessus? J’aurais pas le droit de faire la photo d’une cathédrale, faut que j’achète une carte postale au bar d’en face?
Les seuls spots qui sont pas dans le « domaine public », à part les voies dans ton jardin, c’est les spots « privés ». Et quand je tombe dessus en me baladant, j’aurais pas le droit d’y grimper ou d’en parler à des copains parce qu’il n’y a pas de topo?

Y a pas mal de topos médiocres, que j’achète pourtant, parceque les équipeurs sont pas toujours les meilleurs pour présenter « leurs » falaises.
A eux de se débrouiller pour faire des bons topos, qui nous apprennent plein de choses en plus des schémas minimalistes et des descriptifs simplistes. Qui nous présente les équipeurs, qui nous parle de l’endroit et de son histoire, qui parle des grandes ascensions, des anciennes techniques, donne des anecdotes, explique le pourquoi du choix du nom des voies, se décarcasse pour le point de vue des photos des voies.
Il faut avoir du courage pour appeler « œuvres de l’esprit » des topos qu’on peut facilement plagier, autant pour le texte que pour le dessin. Alors que pour plagier un bon texte de Cambon ou un super dessin de Mussato, faut se lever plus tôt.

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du pur C2C, chercher l’exemple à la con, pour ne pas voir l’évidence des 95% des autres situations…on va aller loin.
L’escalade moderne date des années 80, les équipements aussi. Il y a toujours un fil conducteur entre les génération d’équipeurs / ré-équipeur, ceux qui ne le voit pas souvent, n’ont pas envie de le voir.

La question du pourquoi est bonne, simplememnt parce que dès fois (et ce n’est pas une majorité) certain espèrent éditer un topo eux même, avec les infos qu’ils souhaitent et les mises en garde ad-hoc, et éventuellement des revenus pour payer les points, plutôt que de laisser trainer n’importe quelles infos sur leur voies.

Non évidemment, mais en général l’équipeur a pris de son temps pour essayer de trouver le proprio et lui demander son accord. C’est le principe des conventions FFME, celui qui équipe, prend la responsabilité.
Donc responsable…mais pas créateur d’oeuvre…donc un gros con…qui se fait spollier son travail.

Tu veux nous faire croire que les auteurs de topos ont ouvert et équipé 95% des voies qui sont décrites dans leurs topos? Le pur C2C, c’est celui qui prend des exemples à la con, tu disais?

Pas de problème pour ces équipeurs alors, puisqu’ils sont les mieux placés pour mettre dans leur topo une valeur ajoutée bien supérieure par rapport à la description des voies basique de chez basique qu’un grimpeur peut faire du bas du site ou en grimpant qu’une ou deux voies.

Et pour prendre une voie pour une œuvre, la aussi faut être un peu sérieux: quand Tesson escalade Notre Dame à Paris, il crée une œuvre?
Faut un peut dégonfler les,chevilles.

Et puis on va mettre les pieds dans le plat, même si ça concerne pas tout le monde.
y a les équipeurs amateurs et les équipeurs qui travaillent dans le milieu de la grimpe, avec leur blog et tout et tout, et c’est pas tout à fait pareil.
A côté des équipeurs amateurs qui payent de leur poche ou ont de petites subventions genre CAF ,j’ai un peu donné dans le temps, on a aussi des pros, j’en connais,qui équipent aussi des voies pour leur boulot et les faire avec des clients ou simplement se faire connaître comme pros.
Pourquoi les grimpeurs lamda devraient payer l’entretien de voies pour ceux qui vont dedans avec des clients en se faisant payer ?

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Une nouvelle preuve de mauvaise foi … à kalymnos pratiquement toutes les voies décrites dans le topo de Aris le sont avec le nom de l’équipier … et dans le topo oviglia de la Sardaigne quand il y a écrit auteur inconnu et voie sans nom c’est parceque l’auteur est en conflit avec le ou les equipeurs (principalement un Suisse nommé Christian LEMRICH) :stuck_out_tongue_winking_eye:
je pense que l’équipe C2c des contents d’eux avec comme maxime « on a réponse à tout » feraient mieux d’avoir un peu de culture alpine !

Mmm, non rien !

Je dirais qu’il y en a vraiment beaucoup. Et ceux de C2C aussi pour la plupart, mais au moins je peux participer à les améliorer si je le souhaite. Je viens d’acheter 25-30 euros le topo des blocs de Targassone. C’est bien, il permet de commencer à chercher les blocs. Mais beaucoup de passages même anciens ne sont pas décrits, d’autres n’existent plus pour cause de querelles de terrain, la plupart des jolis blocs très faciles pour les enfants n’y sont pas. Donc je râle car j’achète un objet mal fini finalement. Même si je sais que l’argent va - un tout petit peu à beaucoup, ça dépend du topo - dans le développement de l’activité et que c’est précisément la raison pour laquelle j’ai acheté tous mes topos, franchement quand je vois la somme de livres pourris de ma bibliothèque, heureusement qu’elle est aux chiottes !

Lequel développement actuel de l’activité n’est pas forcément de mon goût…

L’achat du topo sert aussi de souvenir de vacances, sert aussi à rêver et sert à espérer… À ces titres, s’il est mal fait, ce n’est pas grave du tout.

Il me semble que ZE Topo de l’isère ne référence généralement pas le nom des équipeurs des couennes, non ? :wink: Comme la plupart des topos de couenne que je possède ! La prime étant de mémoire aux topos promo-grimpe !
A part vaguement en début de livre ou de site, « bidules, XX, YY ont principalement équipé sur cette falaise ».
Qui se fout de la gueule de qui ?

j’ai répondu sur kalymnos et la sardaigne … je précise !

Ok j’avais pas fait gaffe, mais venant de l’ECI c’est ce qui me fait beaucoup rire, cette obsession de citer pour chaque ligne l’équipeur. C’est très sélectif comme indignation puisqu’ils ne l’appliquent ni à eux-même ni à leurs « potes » :wink:

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bonjour,
père Cambon devient un peu parano :slight_smile:
J’utilise régulierement le C2C, mais j’ai aussi acheté 6 (six) topos de Cambon, le dernier il y a quelques jours. Quand à ses attaques contre JJR, ça devient fatiguant: nous, on veut grimper et pas se meler des histoires de famille :slight_smile:
Amities
Andrei

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demande à Daniel Buren … :smiley:

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Modération : les messages qui suivent sont issues d’une digression du sujet : JORI BARDILL Pilier Central du Freney


Tiens ca me rappelle une discussion sur le plagiat :innocent:
On cherche un topo sur le net qui n’est nulle part mais qui est sur un bon vieux topo papier.
Puis dans quelques temps sur c2c sans doute … quand un « contributeur » l’aura « pompé » …euh non « créé » plutôt :innocent:
Sauf qu’il n’a rien créé (ni la voie ni le topo original aussi ancien et imparfait soit-il) et quand je dis que quasiment tout le topo de c2c est du pompage c’est exactement le cas de figure ici.
Evident mais ça fache certains de l’admettre.

Ensuite ca n’enlève rien à l’utilité de c2c bien sûr (mise à jour topo, infos dans les sorties, partenaires).

Est-ce que unCplus a dit qu’il fallait copier le topo sur c2c ?
Tout au plus on peut créer une ébauche pour indiquer où se trouve le topo.

Ou alors après avoir parcouru la voie ! :ghost:

Dialogue/discussion de sourds…

C’est pour ça que c’est mieux de le faire par écrit sur le forum…sinon ça marche pas tu comprends :innocent:

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Donc tu voudrais quoi ?
Que qqun parcourt la voie, crée un itinéraire vide, saisisse une sortie en donnant les conditions, mais surtout ne donne aucune infos pérenne concernant la voie, car ces infos doivent être réservées aux topos papier, aussi ancien et imparfait soit-il.
Et donc aucune mise à jour du topo qui a 35 ans (ah ben non, c’est du plagiat !), alors que certaines parties se sont peut être effondrées, que l’accès a peut être complètement changé, etc.

Heureusement, tout le monde ne pense pas comme toi, et on voit des ouvreurs qui mettent eux même le topo de leurs voies sur c2c, ou d’autres qui autorisent la diffusion sur internet d’une copie de leur topo papier qui n’est plus édité.

La moindre des choses serait de reconnaitre ce pseudo/quasi plagiat qui permet l’existence de c2c.
Ensuite quand ca pose souci (couennes) il faudrait écouter ceux qui le disent et agir (pas de couennes sur c2c) et non pas les tourner en ridicule (voir l’autre sujet).
Perso la seule envie que vous me donnez c’est de ne plus entrer aucun nouvel itinéraire rien que pour vous faire chier…
(sachant que d’autres entrent les couennes juste pour faire chier ceux qui font des topos).
Les ouvreurs qui mettent directement leur « oeuvres » sur c2c sont minoritaires (j’en suis d’ailleurs), c’est surtout des coups d’essais de personnes n’ouvrant pas énormément.
En plus du mépris affiché (ouvreurs des voies et créateurs de topos originels) je rappelle que la V6 est là car vous avez quémandé des sous auprès de nous tous…mais que pour l’heure c’est tjrs plein de bugs bientôt un an après…Balises dans les topos et autres
Le comble c’est d’avoir tenté sans succès il y a peu de lire un topo via un I-phone (certes pas tout récent) en arrivant strictement à rien…sorte d’encart orange qui prend toute la place .

Bon c’est un autre sujet…

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Sauf que c’est ce même genre de pseudo plagiat (*) comme tu dis, qui permet l’existence de nombreux topos papiers !
Tu crois que dans tous les topos papier, l’auteur a demandé et a eu l’accord de l’ouvreur (ou des ayant droit d’un ancien topo) pour faire le topo de chacune des voies de son topo ? C’est sûr que non, voici un exemple.
Déjà l’auteur d’un topo papier n’a pas forcément parcouru la voie, et parfois il a simplement pompé un ancien topo, ce qui donne des tracés erronés qui sont copiés de topo en topo pendant plusieurs décennies… Le problème n’est pas le pompage, c’est le fait de ne pas le dire, ne permettant pas de juger de la qualité du topo (si on sait que c’est une copie sans nouveau parcours de la voie, on se méfie).
Dans les topos Labande, il y a beaucoup de pompage d’anciens topos. Mais il y a la mention de la source copiée (la mention « Rp. : xxxx »), en plus de la biblio, permettant de savoir si le topo provient de l’ouvreur ou d’un répétiteur (le topo d’un répétiteur est beaucoup plus fiable en général).
Renseigne-toi un peu concernant les topos papier, et tu verras que le fait de décrire une voie qu’on a parcouru mais qui est déjà décrite dans un autre topo, c’est plus la règle que l’exception !

N’importe qui a le droit de faire un topo d’une voie, et il n’y a pas de raison que les topos soient réservés au format papier, ni aux ouvreurs ou équipeurs.
(*) Décrire la voie qu’on a parcouru suite à lecture d’un topo, j’appelle ça de la transmission d’information, et non pas du plagiat.

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