Bon OK… le cas d’Aurore nucléaire était mal choisi !
Mais je pose la question : actuellement comment sont financés les remplacement de points à la Berarde, Ailefroide ou Presles ?
Jean Michel Cambon (ECI) et C2C
De toute façon, le topo papier (et la chose imprimée en général) est destiné à disparaître à plus ou moins longue échéance, bien que personnellement je le regrette mais ça va dans le sens de l"Histoire,
Je nuancerais en mentionnant mountainproject.com pour les États-Unis. Ce n’est pas tout à fait le même esprit que C2C, dans le sens où je ne crois pas qu’on puisse rentrer ses sorties (en tout cas ce n’est pas la moelle du site), mais on y trouve quand même énormément d’informations très précises sur les sites d’escalade : vue d’ensemble avec description de l’accès, sous-sites avec ratio voies sportives/trad, et description voie par voie, y compris pour les couennes (dont les couennes sportives). Exemple au pif : https://www.mountainproject.com/v/one-eyed-jacks/105818839 On a la longueur de la voie, le matos nécessaire (le nombre de points est souvent indiqué pour les couennes sportives), comment trouver la voie, une photo etc.
Après c’est vrai qu’aux USA il y a nettement moins de voies sportives donc la question de l’équipement se pose moins souvent, mais même dans les sites sportifs majeurs (Red Rocks, Red River Gorge, etc.) il n’y a pas de restrictions sur ce qui peut être mis en ligne ou non. Sur leurs forums je ne vois jamais de débats sur le financement de l’équipement, peut-être que ça leur tombera sur le coin du nez plus tard, vu que les spits ils s’y sont mis après nous.
Oui et oui, c’est aussi sur ce forum que j’ai été sensibilisé à la question du financement de l’équipement et à l’achat des topos. Ça m’arrive de voir si je peux trouver des bribes de topo en ligne (surtout quand je dois payer 22 balles pour un topo de 200 voies, alors que j’en ai payé 15 pour un topo avec le double des voies, cf. Penhir vs Périgord noir), mais dans 98% des cas et même si je pars pour trois jours, j’achète le topo. Vu le peu que je dois user les points en 3 jours, je pense ne pas être une sangsue… et pourtant je suis un utilisateur régulier de C2C.
Sinon c’est toujours un plaisir de voir Bruno « sus aux ayatollahs escrolos » Fara venir sur C2C après avoir tapé dessus sur les pages Facebook des gens bien ! C2C c’est de la merde, mais qu’est-ce qu’on aime se rouler dedans
De toutes façons cette affaire n’est pas nouvelle.
Lorsque les premiers ouvrages eurent été imprimés à Mayence, Fust en envoya à Paris des exemplaires, et il chargea des agents de les vendre (1). Il s’y rendit lui-même plus tard et exerça son commerce sous les yeux de la Sorbonne. Comme on ne connaissait pas encore l’usage des caractères imprimés, on prit ces volumes pour des manuscrits, tout en ne se rendant pas compte de leur parfaite identité, et on les paya fort cher.
Mais les copistes, effrayés pour leur industrie, présentèrent aussitôt requête au parlement et obtinrent que tous les livres venus de l’étranger seraient saisis et confisqués. Les ornements en encre rouge, qu’on disait, en ces temps d’ignorance, avoir été tracés avec le sang des copistes, donnèrent lieu au soupçon, puis à l’accusation de magie. Fust et ses facteurs furent emprisonnés.
« Histoire de l’imprimerie (1854) », Paul François Dupont
http://www.archive.org/stream/histoiredelimpr04dupogoog#page/n221/mode/1up
Ou encore …
[À Gênes] il existe une supplique des copistes adressée au gouvernement en 1472 , et dans laquelle ils le prient de défendre aux imprimeurs, nouvellement établis, d’imprimer les livres les plus usuels , tels que Bréviaires, Offices de la Vierge, Donats, Psautiers, etc.
« De l’origine et des débuts de l’imprimerie en Europe (1853) », d’Auguste Bernard
http://www.archive.org/stream/delorigineetdes02berngoog#page/n270/mode/1up
On notera au passage que j’ai pu vous fournir ces références grace à qu’elles sont maintenant disponibles on-line.
Ce qui n’est pas sans ressemblance à
les bénéfices issus de ces topos sont très majoritairement destinés à l’équipement, l’entretien, et/ou le rééquipement des voies.
Il serait bien de départager la part de mythe et réalité dans cette phrase.
Quel % des chiffre d’affaires du topo papier servent à l’équipement ?
Quel % des coûts de l’équipement vient de la vente de topos papier?
Quelques débuts de réponse dans cette discussion sur C2C datant de 2010
Comment font-ils ailleurs ?
révéler l’idiotie de certaines pratiques (et donc de ses adeptes) mises en avant sur C2C n’est jamais inutile … Le TA c’est de l’aventure parceque justement il y ades risques graves au contraire du sportif … si on supprime cette notion c’est juste s’amuser à bricoler avec des protections amovibles … mais il n’y a plus d’aventure!
Vu la misère du score écolo aux législatives … même plus la peine de les combattre … ils existent pas (ou juste à Grenoble et sur C2C … mais dans tous les cas ne représentent aucune force … coulés par leurs idées extrémistes !
Sinon la question a été posée du financement pour Presles des reequipements/équipements
Pour le rééquipement, j’ai pas mal œuvré pour reprendre au moins certaines de mes lignes (Cliffalibur par exemple), dans ce cas c’est VTNO qui fournissait le matos (mais pas de défraiements kilométriques etc)
Idem pour l’équipement de voies nouvelles (dans le ,cas de « mes voies » mon club HOT ROC participait toujours pour moitié à la fourniture de points (sur un principe édicté par moi même … Président du club! )
Notons que VTNO étant soutenu par un financement à but de développement touristique par la Communauté de Commune … il devrait être important que les finances ne soient pas consacrées à de l’élitisme … mais plutôt à une pratique populaire et sécuritaire … et ce n’est pas toujours le cas pour tous les bénéficiaires
C’est vrai, ceux qui ne font / pensent pas comme moi sont des idiots.
C’est évident, puisque moi je suis intelligent, et qu’ils ne pensent pas comme moi…
Le style d’équipement avec relais équipés et longueurs équipées au minimum a en premier été mis en avant dans des topos papier, en particulier les topos Piola, qui a ouvert de nombreuses voies dans ce style. D’ailleurs Piola est signataire de la pétition contre c2c, ça devrait te plaire, tu va pouvoir te castagner avec Piola
Par ailleurs, tu délires complètement sur le fait que c2c (et moi en particulier) mettrait en avant ce style d’équipement exclusivement.
Ca vient de ce post complètement mensonger :
Alors que j’ai juste donné des comparaisons de coût du rééquipement pour différents styles d’équipement, sans aucun jugement sur les styles en question. A part qu’évidemment, moins il y a d’équipement, plus le coût du rééquipement est bas.
Sinon, je parcours des voies de tout style d’équipement, dont des voies sans aucun équipement, ou avec très peu d’équipement.
Hé ben maintenant, grâce à toi, je m’en vais de ce pas surveiller si je vois pas un genre de gratteur de fissures à l’œuvre, dès fois, par là où je grimpe…Un grand merci pour ce tuyau de première main. Et surtout : continue d’ouvrir l’œil, et le bon, afin que l’orthodoxie soit respectée comme il se doit
Ce que tu n’as jamais compris Bruno, c’est qu’ ITA n’était qu’une association de consommateur. Et en tant que tel on a indiqué ce que l’on voulait grimper. Et que nous n’avions pas envie de voir ces fausses voies TA devenir des boulevards à spits. Que tu trouves cela idiot ou pas n’a aucune espèce d’importance.
Ce qui gêne certains, c’est qu’avec les autres modes de financement, il y a des comptes à rendre …
Et bien il faut se résoudre à accepter le vrai du faux, tout n’est pas identique et le jugement est une qualité … dans la notion d’aventure il y a forcement la notion de risque! Si les adeptes du TA se prévalaient de pratiquer un Terrain d’Amusement, cela m’irait très bien …
D’ailleurs ceux quui sont vraiment dans le terrain d’Aventure tracent leur chemin d’alpiniste sans se réclamer de rien la plupart du temps!
Mais je plussoie à affirmer que dans du TATA à la sainte victoire (par exemple) on est surtout dans le ridicule si on pense vivre une aventure … libre à chacun de s’abuser par contre!
Mais on est hors sujet là …
Oui mais heureusement ça ne fait pas tant mal que ça, le ridicule, si on regarde bien…heureusement hein, pas vrai ??
T’inquiète, sur c2c le terme « terrain d’aventure » disparait progressivement, car on parle de plus en plus de voie P2, P3, P4.
Dans les topos et les discussions, la froideur d’une cotation remplace petit à petit les termes ambigus propices à échauffer les esprits
ca n’empêche pas de s’étriper ensuite au sujet des cotations
Bonjour. Je n’ai pas tout lu vos commentaires. Je n’en ai ni le temps, ni l’envie, ni le besoin. Il y a effectivement un appel lancé par les ouvreurs/équipeurs JMC en tête que je connais très bien et j’ai été un des premiers à signer cet appel en tant que modeste auteur de topos. Les reproches à l’encontre de c2c concernent des détails mineurs (en terme de quantité) et si c2c acceptait de modifier dans ce sens, le site ne serait ni moins bon ni plus mauvais et quasi parfait au niveau de l’éthique. J’ai du mal à comprendre pourquoi les modérateurs n’ont pas répondu à cette demande complètement légitime à mon humble avis. Personne ne remet en question la force de c2c et terme de centralisation, base de données, recoupement d’infos, mine d’infos tout simplement…
Mais il ne faut pas perdre de vue que l’immense majorité des contributeurs ou simples lecteurs sont des « consommateurs » de la montagne. Loin de moi l’idée de faire de ce terme un jugement négatif. Je veux juste dire par là qu’ils fréquentent tel ou tel itinéraire parce qu’ils savent qu’il existe. Et ils en connaissent les caractéristiques. Et tout cela a été communiqué grâce à des défricheurs qui ont ensuite publié un topo. Il est simplement demandé à c2c de :
- citer ces ouvreurs/équipeurs/premiers quand ils sont connus
- citer le(s) topo(s) papier associé quand il existe
En quoi cela nuirait-il au site ? Pourquoi ce refus de l’administration ? Cela demande un certain travail certes mais bon, on a rien sans rien. Si cela avait été géré dès le départ, le travail aurait été fait peu à peu sans heurt. Je trouverais au contraire très « éthique » d’accepter ce travail pour réparer l’erreur faite au départ dans la conception du site.
Dernier point un peu plus particulier sur les sites de couennes labélisés FFME pour lesquels il y a un véritable financement de l’équipement pour l’entretien des falaises sportives. Sans ce financement, les sites tomberaient à l’abandon et on se retrouverait comme en grande voie avec des points vétustes, des plaquettes manquantes, des relais douteux… Et ce financement provient en partie des ventes des topos. Or si ces topos sont repris sur c2c, qui va acheter les topos des falaises ? Certains sûrement mais d’autres… Le préjudice sera important et notre activité en pâtira. C’est donc le 3è et dernier point demandé par les ouvreurs : ne pas tracer les voies des sites de couenne. En plus, ce travail étant compliqué du fait du nombre et de la proximité des voies, il y a fort à parier que les descriptions c2c soient directement inspirés du topo. Le topo ouvert avec le tracé des voies et on dessine à côté de manière similaire sur son ordinateur. Reconnaissons qu’il y a là une absence d’éthique.
Voilà ; pour le reste, il n’y a rien à changer. C2C est un superbe outil. Si tout cela pouvait rentrer dans l’ordre, ce serait parfait. Merci à tous. Lionel Tassan
Salut Lionel
Peut être n’as tu pas lu la réponse qu’a apportée Alexis, qui donne un point de vue alternatif à celle de JMC : Jean Michel Cambon (ECI) et C2C ?
Sur le sujet de la reconnaissance des ouvreurs, équipeurs et de l’histoire de nos pratiques, l’Association Camptocamp partage totalement la vision de JMC ; nous avons eu l’occasion de lui dire de vive-voix en compagnie d’autres membres de l’ECI . Et la plateforme camptocamp.org permet de notre point de vue a terme une bien meilleure reconnaissance que ce que permet un support papier (questions de volumes de données pour l’exhaustivité/ de tri, etc…), mais je ne développe pas.
Là où nous divergeons, c’est sur les moyens d’y arriver, parce que nous n’avons pas la même connaissance/vision de l’outil informatique et en particulier de c2c, du comportement de la communauté, du fonctionnement des réseaux sociaux etc.
Un effort particulier a par exemple été demandé à la communauté lors du « bibliothon » l’année dernière. D’autres initiatives sont dans les tuyaux.
c’est une vision totalement simpliste (simplette?)!
Premierement, nul n’est besoin de prendre des risques reels (different des risques ressenti) pour etre dans l’avanture.
Deuxio, il est parfaitement possible de parcourir des itineraires avec zero points en place sans nescessairement prendre plus de risques que dans des voies toute equipees (je peux meme imaginer la situation contraire).
Enfin, peux tu comprendre Bruno que certains prennent plaisir dans le chalenge qu’offre la grimpe sur protection naturelles (recherche de l’itineraire, strategie de protection, gestion de l’effort …)??
tu detournes le debat!!
On s’en fout pas mal de comment on l’apelle! La vrai question c’est comment partager le terrain de jeu entre les differentes pratiques?