c2c peut faire le relais de telle opération de financement comme tout média ! Mais ce « travail » doit venir des grimpeurs, pas de l’association. Il y a plein de solution pour collecter de l’argent sur le net.
Edit : griller …
c2c peut faire le relais de telle opération de financement comme tout média ! Mais ce « travail » doit venir des grimpeurs, pas de l’association. Il y a plein de solution pour collecter de l’argent sur le net.
Edit : griller …
C’est aux clubs bénéficiaires de ces dons de faire des campagnes de crowfunding sur c2c.
Un c2ciste peut prendre l’initiative d’en organiser une avec l’accord du club. Mais sans transfert d’ argent via l’association c2c, car ce n’est pas sa mission.
C’est Julia qui part tout droit non ? C’est dans le topo 2017… (celui que tu as doit être le 2013…)
Non mais Cambon en parle dans son topo: il accepte ce genre de sélection car les auteurs prennent contact avec lui, discutent et intègre donc les mises à jour… Ils remercient aussi sans doute l’ouvreur !
J’ai le topo d’ailefroide de 2013, et l’oisans sauvage E de 2015. Je ne vais pas acheter un topo d’un secteur tous les 2 ans !
Bien sûr, tu as raison… moi je l’ai et je refile l’ancien au club
Il n’aura échappé à personne que la pratique de l’escalade connaît une progression rapide ces dernières années. Soyons objectifs, cela représente un marché (excusez du terme!) sur lequel des acteurs développent leur offre : matériels, assurances, conseils, pédagogie, encadrement, etc… et aussi l’informations dont les itinéraires. Internet est un accélérateur de la diffusion de ces offres, comme il en est de la rencotre entre l’offre et la demande. Or, le modèle éconnomique actuel impose à chacun de ces acteurs de conquérir une place dominante pour croître, au risque de désavantager les autres.
Au stade où nous en sommes, certains peuvent légitimement être choqués que le « tout gratuit » pour les uns crée le « tout bénéf » pour les autres!
Désolé de le penser, mais C2C est bien un de ces acteurs, même si c’est une assoc. loi 1901. Etre acteur n’implique pas de gagner de l’argent, mais juste d’opérer sur le marché.
C’est aux acteurs d’être responsables, en plus des consommateurs que nous sommes, pour se concerter en vue de trouver les nouvelles règles de fonctionnement qui péréniseront l’ensemble.
Les contributions évoquées sont autant de pistes à explorer, on pourrait en imaginer une des fabricants de matériels et plus généralement de tous ceux qui ont un intérêt économique dans l’affaire… A vos copies ! (j’ai rendu la mienne )
je comprends pas ( mais j’ai pas lu le nouveau topo) : la complainte de jmc c’est pour les sous ou juste parce qu’il recherche une espèce de reconnaissance (juste lui parler si je comprend bien tes propos). si c’est ça cette reconnaissance me paraît bien petite et faible par rapport à ce que devrait être la fréquentation et les commentaires positifs laissés notamment… sur c2c
Si je comprends bien c’est pour les sous et l’implication dans l’entretien et l’équipement des voies. En gros: « vous branlez rien mais vous diffusez -copiez- recopiez les infos que vous trouvez sans vous occuper de ce qu’il se passe sur les falaises ».
Il rapproche la démarche de celle de JJ Roland qui copie-colle les topos de JMC dans les siens, erreurs (volontaires) comprises sans financer ni aider à l’équipement ou à l’entretien…
La différence, pour moi, est que c2c ne fait aucun bénéfice du « commerce » des infos contenues dans les topos de Cambon…
ah ben du coup je comprend pas cette tolérance avec les topos « compil » que tu décris : [quote=« Carcharoth, post:29, topic:186951, full:true »]
Non mais Cambon en parle dans son topo: il accepte ce genre de sélection car les auteurs prennent contact avec lui, discutent et intègre donc les mises à jour… Ils remercient aussi sans doute l’ouvreur !
[/quote].
je serais très étonné que les auteurs reversent des sous aux équipeurs. d’où mon hypothèse d’une recherche de reconnaissance ? on me demande, ça me flatte, je suis content. on me demande pas, ça me touche l’ego, je suis en rogne.
Donc les utilisateurs vont vers la gratuité. Partons de ce constat.
Pour court-circuiter tout ce qui se fait de gratuit, l’idéal serait de proposer du gratuit de la part de l’équipeur pour ramener le public vers lui. Et pour financer tout ça, il colle des pubs qu’il fait payer (ce qui se fait déjà dans certain topo) et l’utilisateur paye tout de même par le fait qu’il regarde la pub. C’est ce qui se fait en valais et canton de vaud avec l’appli « les carnets d’escalade », mais une version papier est jouable.
Il y a donc des solutions, il faut s’adapter et c’est pas simple mais c2c n’est pas le diable.
Rien ne fait jamais l’unanimité sauf en dictature, l’investissement en temps et en argent pour C2C visait avant avant tout la pérennité des contenus, ce n’est pas le sujet du fil.
Comme cela a été dit, C2C est une association a but non lucratif dont l’objet n’est pas le financement de voies d’escalade mais le partage d’information de passionnés pour contribuer collectivement à la sécurité des pratiquants.
Miko le dit très justement un peu après ton message, le modèle économique change et C2C n’y est pour rien. Le parrainage des équipeurs (ou de l’association à laquelle ils appartiennent) est en grande partie de source publique, souvent locale. Avec les mêmes éléments factuels que ceux qui prétendent le contraire nous pouvons affirmer que C2C n’a pas fait de tort à ces parrainages, depuis que la photocopieuse existe les topos ont été copiés (comme les K7, les CD, la musique et films sur internet), et bon nombre de ceux qui utilisent C2C ont une bibliothèque garnie de topos en tous genres. Les mécènes publics ont vu leur budget restreint, des coupes ont été faites et les équipeurs en font les frais.
Plutôt que de chercher des solutions nous en sommes à chercher un pseudo coupable. Pourquoi ne pas s’adresser aux professionnels de la montagne, guides par exemple, qui eux vivent de ces itinéraires ? Pourquoi ne pas se tourner vers les industries fringues ou matériel qui produisent et emploient des salariés grâce à l’existence, non pas des topos papiers (modèle has been) mais de l’existence et de l’entretien de ces itinéraires de ski, d’escalade, d’alpi, de glace ?.. Le mot « industrie » doit raisonner pour certains comme « marketing » alors PAS BIEN, PAS BEAU.
La thématique des topos papiers pour financer de nouveaux espaces me semble superflux. Tu abordes un sujet important, comment entretenir durablement toutes ces merveilles qui existent, que deviendront tous ces itinéraires brochés dans 20 ans ? Ce sujet me semble bien plus crucial, qui et avec quoi ? Des équipeurs sont prêts bénévolement à ouvrir de nouveaux itinéraires, rares sont ceux qui iront entretenir leurs voies, l’âge faisant tout simplement. Dans les années fin 80 le travail homme et le matériel du rééquipement de Presles a été entièrement subventionné, un tel parrainage serait-il encore possible sans l’implication de professionnels touristiques ou industriels ?
Alors sommes-nous juste une société de consommation qui se préoccupe de moyens pour ouvrir du neuf, ou voulons-nous préserver le bien commun et les merveilles qui ont été ouvertes jusqu’à présent ? et si oui comment ? Sommes-nous prêts à concevoir la montagne, ses activités et son financement dans sa globalité, bénévoles et professionnels, individus, entreprises et associations (comme C2C) ou préférons nous juste les clivages ?
La question peut être aussi pourquoi mettre des goujons à tout va? Dépenser de l’argent dans des spits tout brillant ! Puis être obligé de devoir ré-équiper ect
Alors que certaines voies peuvent être équipées en terrain d’aventure qui couterais beaucoup moins d’argent au final. Et donc plus de problème de financement.
D’ailleurs ce bon vieux Cambon qui équipe à tout va pourrait aussi réfléchir et laisser de la place aux générations suivante
Je ne pense pas que les topos papiers soient superflus, surtout les topos des équipeurs. Les compilations, à la limite, oui, peuvent être remplacées avantageusement par c2c et ses filtres.
Mais un bon Cambon par exemple, c’est un véritable livre, pas juste une suite de cotations et d’emplacement de voies. Il y a des histoires, des débats, des questions, des portraits, des explications, des nota bene, des critiques, une explication de la démarche… Ce qui fait un intéret énorme ! Et des choses qu’on ne trouve nulle part ailleurs.
De plus, les spits sont financés par les ventes de topo. Il en va de même à la FFME (enfin dans les comités départementaux qui rééquipent ou équipent à l’aide des ventes de topos). Ceux ci ont donc un double intéret à mes yeux, outre celui de remercier le topographe pour son travail passionné, car à l’inverse justement des collecteurs (on connait tous les maisons d’éditions qui procèdent ainsi dans nos massifs) les rédacteurs de ce genre de topos sont passionnés, y passent leur vie et leurs week end et ne s’en mettent pas plein les poches…
Bref, je rejoins l’avis de la plupart: J’ai les topos papiers que j’achète avec plaisir et que je complète avec C2C… car ces deux outils sont avant tout de formidables outils à rêve pour moi !
Mais je ne crois pas, à l’instar de notre ouvreur prolifique, que c2c tue Cambon, ni l’inverse d’ailleurs…
En fait, mon but ici est de recueillir des avis pour, pourquoi pas ?, lui écrire un petit courrier histoire de le convaincre
Oh ben non alors ! C’est (presque) le seul qui équipe en pensant aussi aux gens pas très grands !
C’est quoi au juste : un friend scellé avec du SIKA ?
Bon, c’est juste pour rigoler . On peut toujours poser ses protections à sa guise.
A noter que -même si c’est pas la question ici- ya de quoi faire sur coinceur autour d’Ailefroide ! Les voies en bleu sur le topo entre autres…
aucun rapport avec le sujet. Tu ira grimper au rocher de l’homme avec tes coinceurs et sans nettoyage après tu reviens nous dire comment c’était…
Une différence avec JJR, c’est qu’avant de trouver du plagiat sur c2c, faut se lever tôt… Et si qqun en trouve (et le signale à la modération), on le corrige rapidement (quitte à tout supprimer le texte, on l’a déjà fait).
Et la grosse différence, c’est que sur c2c il y a plus d’infos ou d’autres infos que ce qu’il y a sur le topo de JMC, provenant de centaines de personnes. Ca n’a quand même rien à voir avec un plagiat de JJR qui donne au mieux les mêmes infos, et au pire moins d’infos !
En gros sur c2c, des gens racontent leur journée et ce qu’ils ont vu, et en compilant ces infos ça finit par faire un topo. Ben oui, ce sont des choses qui arrivent quand on ouvre des voies en extérieur, là où n’importe qui peut aller.
Certains préfèreraient que ces infos alternatives n’existent pas, mais dans ce cas on ferme c2c. Mais ça ne suffirait pas, les grimpeurs raconteraient leur journée sur des blogs, (comme les espagnols/catalans, qui auraient mieux fait d’utiliser c2c vu le bordel que c’est 10 ans plus tard). Il faudrait fermer internet pour supprimer toute source d’info alternative. Bon courage !
Les temps changent, les techniques de diffusion des infos évoluent, tout comme le goujon/broche a remplacé le piton comme matériel à demeure majoritaire…
Pour moi, c’est la pierre angulaire de l’ensemble des soucis rencontrés dernièrement … Si on n’était pas allé sur le terrain des couennes et de la description couenne par couenne, on n’en serait pas là.