Au vu des échanges, quelques éléments de réponse, en tentant d‘être le plus bref possible…
Étant nommé et ces « quelques éléments » me paraissant parfois erronés, pour qui, dans la communauté C2C n’étant pas dans les échanges entre les modérateurs du topoguide et l’ECI, voici quelques précisions, pas brèves du tout. Je précise ici que ma réponse quelque peu colérique est toute personnelle et ne saurait engager la responsabilité de C2C.
- Respect des ouvreurs
Puis, en décembre 2015, je me décide à écrire à C2C, sur ce chapitre, en questionnant sur ce manque… Je fais passer cela par Alexis Demongeot, un membre de l’ECI au sein de C2C (ou l’inverse…).
Que penser de ces trois points ? Pour faire court, ma cotisation à l’ECI (pas toujours suivie sur C2C comme à l’ECI) a toujours été et est une aide à l’escalade sur l’Isère. Mais les méthodes de certains équipeurs de l’ECI pour équiper en force certains sites considérant que défricher et équiper un site relève d’un obscur droit de cuissage moyenâgeux faisant fi des propriétaires, des zones sensibles, le tout avec un discours anti-écolo simpliste (pour rester poli) m’ont toujours laissé pantois. Pour autant, il faut que l’escalade vive sur ma région, j’ai donc été un adhérent (de plusieurs clubs par an), un fournisseur de câble pour les approches, un participant aux journées de remise en état de site (Saint Pan) avec du matos perso (cannes à purge, perfo, tronçonneuses, etc …). De la même façon que les décisions prises sur C2C ne me plaisent pas forcément, mais c’est le jeu de la démocratie et des groupes, et je suis assez grand pour regarder la cause générale.
Là, il faut faire bref : le remplissage incontournable de ces 2 champs {la solution qui me paraissait évidente) est mis de côté (et confirmé par un vote récent du CA de C2C). J’ai bien relu l’argumentation récente du Président Dani Bach : (extrait) « rendre obligatoire est l’équivalent d’empêcher la création du document (le censurer) si le champ n’est pas renseigné. »
La raison pratique n’est pas là, elle est évoquée par ceux qui sont contre rendre ce champ obligatoire car le remplissage obligatoire serait surtout « Tartempion » afin de rentrer tout de même l’itinéraire sur la base C2C compliquant ainsi la modération a posteriori du topoguide. Un vote a eu lieu au sein de l’équipe de modération pour savoir quelle suite donner à cette proposition (je me suis d’ailleurs trompé dans mon mail récent à l’ECI, j’avais marqué « l’association », cela m’avait été corrigé, mais le mail était parti, je constate que JMC et l’ECI publiant son courrier y lisent le CA… l’usage des trois points générateurs d’incompréhension dans les forums est ici destiné à ce que chacun choisisse ce qu’il souhaite comprendre sur l’usage de la représentativité et la démocratie pour JMC).
Affaire à suivre, mais ce dialogue de 17 mois m’apparaît peu productif…
Avec une réponse de l’ECI à la réunion de mars 2016 en décembre 2016 par RAR posté … Il est évident que les lenteurs de productivité sont surtout celles de personnes bénévoles dans les deux camps traitant d’une affaire hautement prioritaire qu’est l’escalade. Il est cependant évident que nous ne sommes pas aussi réactifs que ce que souhaite JMC. Mais à la décharge de C2C, et malgré la mise en place de la V6, C2C a mis en place le bibliothon, les modérateurs ont été sensibilisés au remplissage de ces champs historiques et bibliographiques des itinéraires. Les contributeurs ont pu constater qu’il leur était parfois demandé de compléter ces champs. Pas génialissime, mais tout de même plus évolué que le dénigrement systématique opéré par l’ECI.
- Relations ECI/C2C
Ce problème (respect des ouvreurs et de la bibliographie) est repris en charge par l‘Escalade Club de l’Isère, petit Club (FFME) grenoblois spécialisé (depuis plus de 30 ans) en création de couennes (mais aussi de gds voies).
ECI dont JMC est l’infatigable membre du bureau depuis des années.
Mais nous voyons confirmé un fait essentiel, resté plutôt obscur jusque là : le projet de C2C est de produire à terme des topos exhaustifs avec schéma ou photo, aussi bien pour les sites naturels que pour les grandes voies, et dans toutes les régions en France.
Comme il a été plusieurs fois expliqué et c’est ce que tente de faire @Bubu dans son post ci-dessus, ce n’est pas « la volonté » de C2C. « La volonté », le but de C2C est d’offrir l’outil de partage le plus abouti possible (même si avec la V6 certains en doutent) sur nos pratiques de sport en montagne, mêlant réseau social à la Facebook et Wikipédia. La conséquence de cette volonté sera que la base de C2C tendra vers un immense topoguide multipratiques multilingues de plus en plus exhaustif et de mieux en mieux fini. Et pas qu’en France ! Partout où la communauté C2C sera installée. Cette conséquence n’est obscure que pour ceux qui ne veulent pas la voir, mais elle a été anticipée par les créateurs de C2C depuis le début. Et depuis 20 ans, il est clair que le modèle de financement de l’escalade est à revoir afin de s’adapter à l’évolution. Bonne ou mauvaise, la question n’est pas là en fait, la question est de savoir comment on gère l’évolution des pratiques.
En ce sens, C2C a fait des propositions à l’ECI, C2C a avancé sur certains sujets, certes pas aussi loin ni aussi vite que l’ECI et/ou JMC le souhaiteraient, mais tout de même : comparé au degré zéro de propositions de l’ECI, à la censure demandée par l’ECI dans certains cas, voire aux tentatives de destruction d’informations dans la base faites de façon parfois anonyme, je pense qu’il est clair au vu de ce texte qu’il va devenir de plus en plus compliqué de trouver une solution satisfaisant l’ECI.
C2C peut servir de plateforme d’échange pour l’ECI ou tout autre club de sport de montagne et augmenter leur visibilité,
C2C peut servir de plateforme de financement participative ou au moins permettre la diffusion de l’information du financement participatif sur une audience orientée et large (mais pour autant déjà ciblée montagne),
C2C peut servir de plateforme de traitement d’une base de données sur l’évolution de l’état de l’équipement des couennes et des des GV afin d’améliorer, simplifier et fiabiliser les processus de maintenance,
C2C peut servir de plateforme de motivation de bénévoles pour les journées de maintenance des sites,
C2C peut servir à un paquet d’autres usages dont je n’ai même pas idée visant à améliorer l’expérience de l’escalade en extérieur par les pratiquants lambda et à rapprocher les clubs d’équipeurs, la FFME des pratiquants. Soit une part importante des pratiquants est sur C2C et c’est aux clubs et institutions de venir communiquer, soit il n’y a pas ou peu de pratiquants sur C2C et C2C n’est pas un problème. En tout état de cause, ce n’est pas à C2C de faire ce choix, l’association fait son job : elle améliore et pérennise l’outil d’échange d’informations sur les sports de montagne.
Il est évident que le financement et la réalisation de la maintenance de l’équipement existant pose et posera problème. Les solutions sont à trouver, le topo papier ne sera pas la solution pérenne à mon sens.
La découverte et l’équipement de nouveaux sites est à ce jour financé (matériel seul, il ne faudrait pas faire accroire que le président de l’ECI roule en Porsche) par les cotisations des membres physiques et des autres clubs de montagne sur Grenoble adhérant à l’ECI (cf rapport financier de l’AG ECI 2016). Augmenter la visibilité de l’ECI permettra peut-être d’augmenter les fonds destinés à l’équipement. Maintenant, il ne faut pas se leurrer … L’ouverture des voies prendra un jour fin, le renouvellement géologique des falaises s’effectuant sur une cadence plus faible que la mise en place d’un point, fût-il au tamponnoir. Il ne restera que la maintenance à effectuer.