Jean Michel Cambon (ECI) et C2C

Tu restes dans la logique de contrôle de la diffusion d’information, afin que l’information puisse être vendue, et que les bénéfices soient la principale source de financement.
Celui qui n’a pas le topo d’un site mais qui connait le site parce qu’il l’a fréquenté avec qqun qui a le topo, et qui a son tour amène un pote qui n’a pas le topo non plus, devient dès lors un dangereux profiteur, alors qu’il n’y a eu aucune copie nul part, à part dans la mémoire du gars. Feras-tu des contrôle au pied des voies pour vérifier que chacun a la dernière version du topo (pas un topo par cordée, mais un par personne, et bien la dernière version, même s’il y a 2 éditions par an) ?

A force de voir le mal dans c2c, vous n’essayez même pas de réfléchir à vous adapter et à utiliser c2c comme moyen de communication.
Or si actuellement il y a qq centaines ou milliers de couennes décrites sur c2c, il y a d’autres sites web où il y en a des dizaines voire des centaines de milliers, parfois en copiant cash toutes les infos des topo papier, y compris les erreurs (volontaires ou non).
Concernant les topos de couenne, c2c est largement en retard par rapport à de nombreux sites.

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Je ne sais pas si c’est un troll ou pas mais en tout cas merci pour me donner l’opportunité de communiquer sur les licences, c’est une des décissions dont nous sommes le plus fiers.

Les licences du contenu de Camptocamp, les mêmes que celles de WIkipedia, refuges.infos, ou Openstreetmap, (à différence des topos papier et d’autres sites sans licence spécifique), permettent à Camptocamp-Association de garantir à la fois :

  • que l’information soit « libre » et pas captive d’un seul fournisseur
  • que l’information reste « gratuite »

Je m’explique:

  1. que l’information soit « libre ». Avec les licenses Creative Commons du contenu collaboratif de Camptocamp n’importe qui peut copier et diffuser le contenu sans besoin d’autorisation. On a des exemples. L’application Whympr, citée ci-dessous (qui est gratuite, pas payante comme il a été dit) et le site CampUI de Charles B, un membre de l’assoce qui a mis en place une interface différente, les deux interrogent automatiquement la base de données pour extraire les infos en masse. Le refuge du Promontoire sur son website, des Offices de Tourisme, l’Institut d’Etude de la Neige en Suisse… etc etc le font de manière plus artisanale à petite échelle.

  2. Que l’information soit « gratuite ». Car à quoi bon faire payer pour une information qui peut se trouver gratuitement ailleurs ? Imaginons qu’un éditeur papier édite un joli topo de couennes de l’Isère en reprennant les topos Camptocamp. Même en le vendant au prix coutant d’édition (+ distribution etc) il aura du mal à vendre ce qui se trouve gratuitement ailleurs, et si il arrive à faire du business il peut être assuré qu’un concurrent (ou 2 ou 3) va repeter la même chose car rien ne le lui empêche. À la limite on pourrait imaginer qu’un éditeur ou distributeur des infos Camptocamp arrive à se faire payer pour la valeur ajoutée du format, le support, la distribution… etc. Mais c’est loin d’être évident. Demandez sinon aux propriétaires de Whympr, pourquoi ils ont décidé de maintenir l’app gratuite, malgré avoir été jusqu’à présent (que c2c sort son app) la seule app à fournir du contenu Camptocamp.

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strictement rien n’empêche une association de vendre des produits ! commercialiser des topos ou même des prestations! Dans le but d ese faire d el’argent … Ce n’est certes pas reverser des dividendes donc pas faire un bénéfice au sens propre, mais cela permet de payer des salariés, des locaux etc … parfois comme dans le cas de mon assoce qui commercialise un topo, ce n’est que des points et de la résine uniquement … mais tout n’est pas idyllique et la loi de 1901 est très largement dévoyée nous le savons tous!

Bien sûr.
Je voulais juste lever le doute que tu as instillé volontaire ou involontairement. Je suis satisfait maintenant que tu as écris ça:

Ce n’est certes pas reverser des dividendes donc pas faire un bénéfice au sens propre

certes, mais au vu des licences (= tt le monde peut reprendre le contenu), pourquoi tu imagines que ce serait plus c2c que n’importe quelle autre personne qui fasse cela ?

Au vu des échanges, quelques éléments de réponse, en tentant d‘être le plus bref possible…

Étant nommé et ces « quelques éléments » me paraissant parfois erronés, pour qui, dans la communauté C2C n’étant pas dans les échanges entre les modérateurs du topoguide et l’ECI, voici quelques précisions, pas brèves du tout. Je précise ici que ma réponse quelque peu colérique est toute personnelle et ne saurait engager la responsabilité de C2C.

  1. Respect des ouvreurs
    Puis, en décembre 2015, je me décide à écrire à C2C, sur ce chapitre, en questionnant sur ce manque… Je fais passer cela par Alexis Demongeot, un membre de l’ECI au sein de C2C (ou l’inverse…).

Que penser de ces trois points ? Pour faire court, ma cotisation à l’ECI (pas toujours suivie sur C2C comme à l’ECI) a toujours été et est une aide à l’escalade sur l’Isère. Mais les méthodes de certains équipeurs de l’ECI pour équiper en force certains sites considérant que défricher et équiper un site relève d’un obscur droit de cuissage moyenâgeux faisant fi des propriétaires, des zones sensibles, le tout avec un discours anti-écolo simpliste (pour rester poli) m’ont toujours laissé pantois. Pour autant, il faut que l’escalade vive sur ma région, j’ai donc été un adhérent (de plusieurs clubs par an), un fournisseur de câble pour les approches, un participant aux journées de remise en état de site (Saint Pan) avec du matos perso (cannes à purge, perfo, tronçonneuses, etc …). De la même façon que les décisions prises sur C2C ne me plaisent pas forcément, mais c’est le jeu de la démocratie et des groupes, et je suis assez grand pour regarder la cause générale.

Là, il faut faire bref : le remplissage incontournable de ces 2 champs {la solution qui me paraissait évidente) est mis de côté (et confirmé par un vote récent du CA de C2C). J’ai bien relu l’argumentation récente du Président Dani Bach : (extrait) « rendre obligatoire est l’équivalent d’empêcher la création du document (le censurer) si le champ n’est pas renseigné. »

La raison pratique n’est pas là, elle est évoquée par ceux qui sont contre rendre ce champ obligatoire car le remplissage obligatoire serait surtout « Tartempion » afin de rentrer tout de même l’itinéraire sur la base C2C compliquant ainsi la modération a posteriori du topoguide. Un vote a eu lieu au sein de l’équipe de modération pour savoir quelle suite donner à cette proposition (je me suis d’ailleurs trompé dans mon mail récent à l’ECI, j’avais marqué « l’association », cela m’avait été corrigé, mais le mail était parti, je constate que JMC et l’ECI publiant son courrier y lisent le CA… l’usage des trois points générateurs d’incompréhension dans les forums est ici destiné à ce que chacun choisisse ce qu’il souhaite comprendre sur l’usage de la représentativité et la démocratie pour JMC).

Affaire à suivre, mais ce dialogue de 17 mois m’apparaît peu productif…

Avec une réponse de l’ECI à la réunion de mars 2016 en décembre 2016 par RAR posté … Il est évident que les lenteurs de productivité sont surtout celles de personnes bénévoles dans les deux camps traitant d’une affaire hautement prioritaire qu’est l’escalade. Il est cependant évident que nous ne sommes pas aussi réactifs que ce que souhaite JMC. Mais à la décharge de C2C, et malgré la mise en place de la V6, C2C a mis en place le bibliothon, les modérateurs ont été sensibilisés au remplissage de ces champs historiques et bibliographiques des itinéraires. Les contributeurs ont pu constater qu’il leur était parfois demandé de compléter ces champs. Pas génialissime, mais tout de même plus évolué que le dénigrement systématique opéré par l’ECI.

  1. Relations ECI/C2C
    Ce problème (respect des ouvreurs et de la bibliographie) est repris en charge par l‘Escalade Club de l’Isère, petit Club (FFME) grenoblois spécialisé (depuis plus de 30 ans) en création de couennes (mais aussi de gds voies).

ECI dont JMC est l’infatigable membre du bureau depuis des années.

Mais nous voyons confirmé un fait essentiel, resté plutôt obscur jusque là : le projet de C2C est de produire à terme des topos exhaustifs avec schéma ou photo, aussi bien pour les sites naturels que pour les grandes voies, et dans toutes les régions en France.

Comme il a été plusieurs fois expliqué et c’est ce que tente de faire @Bubu dans son post ci-dessus, ce n’est pas « la volonté » de C2C. « La volonté », le but de C2C est d’offrir l’outil de partage le plus abouti possible (même si avec la V6 certains en doutent) sur nos pratiques de sport en montagne, mêlant réseau social à la Facebook et Wikipédia. La conséquence de cette volonté sera que la base de C2C tendra vers un immense topoguide multipratiques multilingues de plus en plus exhaustif et de mieux en mieux fini. Et pas qu’en France ! Partout où la communauté C2C sera installée. Cette conséquence n’est obscure que pour ceux qui ne veulent pas la voir, mais elle a été anticipée par les créateurs de C2C depuis le début. Et depuis 20 ans, il est clair que le modèle de financement de l’escalade est à revoir afin de s’adapter à l’évolution. Bonne ou mauvaise, la question n’est pas là en fait, la question est de savoir comment on gère l’évolution des pratiques.

En ce sens, C2C a fait des propositions à l’ECI, C2C a avancé sur certains sujets, certes pas aussi loin ni aussi vite que l’ECI et/ou JMC le souhaiteraient, mais tout de même : comparé au degré zéro de propositions de l’ECI, à la censure demandée par l’ECI dans certains cas, voire aux tentatives de destruction d’informations dans la base faites de façon parfois anonyme, je pense qu’il est clair au vu de ce texte qu’il va devenir de plus en plus compliqué de trouver une solution satisfaisant l’ECI.

C2C peut servir de plateforme d’échange pour l’ECI ou tout autre club de sport de montagne et augmenter leur visibilité,
C2C peut servir de plateforme de financement participative ou au moins permettre la diffusion de l’information du financement participatif sur une audience orientée et large (mais pour autant déjà ciblée montagne),
C2C peut servir de plateforme de traitement d’une base de données sur l’évolution de l’état de l’équipement des couennes et des des GV afin d’améliorer, simplifier et fiabiliser les processus de maintenance,
C2C peut servir de plateforme de motivation de bénévoles pour les journées de maintenance des sites,

C2C peut servir à un paquet d’autres usages dont je n’ai même pas idée visant à améliorer l’expérience de l’escalade en extérieur par les pratiquants lambda et à rapprocher les clubs d’équipeurs, la FFME des pratiquants. Soit une part importante des pratiquants est sur C2C et c’est aux clubs et institutions de venir communiquer, soit il n’y a pas ou peu de pratiquants sur C2C et C2C n’est pas un problème. En tout état de cause, ce n’est pas à C2C de faire ce choix, l’association fait son job : elle améliore et pérennise l’outil d’échange d’informations sur les sports de montagne.

Il est évident que le financement et la réalisation de la maintenance de l’équipement existant pose et posera problème. Les solutions sont à trouver, le topo papier ne sera pas la solution pérenne à mon sens.

La découverte et l’équipement de nouveaux sites est à ce jour financé (matériel seul, il ne faudrait pas faire accroire que le président de l’ECI roule en Porsche) par les cotisations des membres physiques et des autres clubs de montagne sur Grenoble adhérant à l’ECI (cf rapport financier de l’AG ECI 2016). Augmenter la visibilité de l’ECI permettra peut-être d’augmenter les fonds destinés à l’équipement. Maintenant, il ne faut pas se leurrer … L’ouverture des voies prendra un jour fin, le renouvellement géologique des falaises s’effectuant sur une cadence plus faible que la mise en place d’un point, fût-il au tamponnoir. Il ne restera que la maintenance à effectuer.

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Bon, une petite info qui peut vous intéresser : " Dans moins de 2 ans, la route d’accès à Ailefroide sera payante tout comme l’accès aux Tre Cime di Lavaredo dans les Dolomites"
Alors, peut être serait il judicieux de demander à la Mairie de Pelvoux de garder une petite partie de ce futur racket pour financer l’équipement des voies d’escalades et pas tout garder pour combler le trou qui a été fait par le Maire pour sa candidature stupide aux J.O ?

Surtout, rien n’empêche un ouvreur de bien préciser son travail dans le champ historique et de mettre les liens vers ses topos papiers (ou autres): une vitrine en quelque sorte …

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Plutôt que de me prêter des propos et des intentions qui ne sont pas les miens, je te suggère de t’inventer un ami immaginaire et de débattre directement avec lui.
Comme ça, il te sortira probablement les arguments stupides que tu as envie de contredire…

Finalement Cambon est à l’équipement ce que De Gaulle est à la politique : il y a ceux qui se réclament, souvent indûment, de son héritage; ceux qui le dénigrent pour mieux appliquer sa politique et au passage hériter

Honnêtement la position de JMC ne me choque pas plus que cela et relève plus d’une « reconnaissance » que d’un besoin financier

« Peut importe si l’on juge que le monde est peuplé de crétins et de cupides; il se peut que nous en fassions partie »

Bubu+spits+Ailefroide ?! :wink:

Euh, on évitera de copier N fois le même texte dans N itinéraires. Car pour la maintenance c’est catastrophique (le jour où le lien vers le site du topo change, qui fera les 200 modifs d’itinéraire ?). Un auteur de topo a fait ça récemment, il va falloir tout y supprimer, trop bien…
Pour les topos papier, il faut créer une fiche topo (la plupart existent déjà), et l’associer à l’itinéraire.

Oui Oui, le faire bien via un livre dans le topoguide !

On pourrait afficher le champ du livre dans l’itinéraire. Cela mettrait en avant le ou les auteurs et un seul champ serait à modifier. Non ? Dans le livre c’est bien, mais c’est aux tréfonds de la base que personne ne regarde !

Oui, on pourrait afficher l’url et le champ « résumé », permettant d’afficher une phrase directement dans l’itinéraire. Quand on veut modifier la phrase, il suffirait de modifier 1 document et non 200.
Idem avec le résumé des articles, afin d’afficher une interdiction temporaire de certaines voies.

En tout cas le principe est de factoriser l’info, et de ne pas copier le même texte plusieurs fois.
Dès qu’on envisage de copier plusieurs fois le même texte, il vaut mieux demander à la modération s’il n’y a pas un autre moyen.

Bien sûr que le but est de factoriser ! Mais l’intérêt pour les auteurs de topo et de livre serait de mettre en avant leur production.

Et comment on fait lorsqu’il y a plusieurs livres ?

Peut-être faut-il scinder cette discussion.

Ce serait aussi bien pour les warnings et autres infos type environnement.
Une balise cliquable qui renvoie à un texte spécifique selon le message à faire passer (P. Ex nidification de faucon pèlerin, tétras, etc…).
A voir aussi avec @Loic_P

Pour info : http://www.eci38.fr/appel-des-ouvreurs/
Y’en a p’têt que ça intéresse :slight_smile:

  1. Nous demandons que, pour chaque itinéraire d’alpinisme ou d’escalade décrit sur C2C, figure le nom des auteurs de la première ascension. Même chose concernant les sites de couennes, dont les équipes d’ouvreurs doivent être signalés…

Ca tombe bien, les modérateurs de C2C le demandons aussi à tous les contributeurs: s’il vous plaît, renseignez ces champs

2- Nous demandons que les références bibliographiques soient sérieusement traitées par C2C : sauf rares exceptions, elles doivent être présentes, et vérifiées.

Pareil. Nous lançons le même appel à la communauté C2C: svp, renseignez ces champs, vérifiez ces infos.
Cette communauté d’utilisateurs de C2C comprend les ouvreurs de l’ECI qui utilisent Camptocamp, qui voient ces champs vides et le laissent en état malgré connaître les informations pertinentes.

3- Nous demandons concernant la description de ces sites sportifs une modération programmée par C2C, dont les modalités pourraient être établies ensemble.

Restez assurés que les modérateurs bénévoles de camptocamp font de son mieux en arrachant souvent du temps de leur familles et leur travail, pour signaler ces champs vides aux créateurs des documents. À noter que n’importe quel utilisateur peut faire ces signalements. Amis de l’ECI, n’hésitez pas à faire ces signalements vous mêmes.

4- Nous demandons à C2C de renoncer à ces topos exhaustifs, couennes ou grandes voies, car cela met gravement en danger la pérennité de nos terrains de jeu, en étant clairement concurrentiel avec les topos papiers ou numériques qui servent directement à l’équipement et à la maintenance.

Alors là, par contre, je ne sais pas si on va être d’accord. En tant qu’utilisateur de Camptocamp j’aimerais bien un topo exhaustif.

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La plupart du temps, il n’y a pas à écrire dans le champ « Ressources externes ».
Il suffit d’associer la fiche « livre » du topo-livre.
Ce qui est fait pour la majorité des voies, il ne faut pas laisser croire que l’info du topo livre n’est présente que dans une minorité de topo c2c.
C’est tellement fait, qu’il y a souvent plusieurs topo-livres associés à un itinéraire. Et un auteur de topo s’est plaint que son topo n’était pas mis en tête de la liste des topo-livres associés dans les itinéraires, alors que son topo est celui qui finance l’équipement.
Donc pour moi il n’y a pas un problème d’absence de références biblio (il en manque mais comme pour d’autres champs), mais plutôt un problème de trop nombreuses références biblio.
Il ne s’agit pas de dissocier des références, il faut tout conserver y compris les topos qui ne financent pas l’équipement, mais la présentation devrait être améliorée, en mettant les livres en tête et triés par date de publication décroissante, et les magazines à la fin, aussi triés par date de publication décroissante.