Intérêt de dynamiser la chute pour de la dalle ou du vertical ?

Comme tu parlais du moment où la chute est dynamisée, je croyais que tu essayais de parler de l’influence de la dynamisation, de sa direction, je ne sais pas. Enfin comme je te dis, j’ai compris après ce que tu as voulu dire (peut-être grâce à @Florence_B).

Non

Pourtant si. Enfin pour être plus clair, la corde n’entraîne pas le grimpeur en arrière, dit comme ça c’est stupide : la corde exerce une force qui s’oppose à la direction de pendule du grimpeur en train de rejoindre la paroi (mais pas au point de le faire aller en arrière, évidemment).

Je ne sais pas si tu postules à la médaille Fields ou au Nobel de physique mais tu devrais te renseigner, je crois que pour cette année c’ est déjà bouclé…

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Ben c’est normal, t’augmentes la longueur de corde et tu conserves L, faut bien que la vitesse angulaire diminue…

Ca n’explique toujours pas cette force mystérieuse qui nous retient vers l’arrière lorsque l’on est dynamisé.

Ce n’est pas une force qui « retient vers l’arrière », c’est la composante horizontale de la force exercée par le grimpeur sur l’ancrage.

Elle s’explique par le fait que même en cas de chute verticale, le centre de gravité du grimpeur n’est jamais à l’aplomb direct de l’ancrage. Le bassin (en simplifiant bassin = centre de gravité) est toujours à qq dizaines de centimètre de l’ancrage sur un axe horizontal (variable selon l’embonpoint du grimpeur).

Lors d’une chute, en plus de la composante verticale pour retenir la chute, l’ancrage va exercer un force qui ramène le grimpeur vers le mur et le grimpeur cette force opposée.

(Bon en fait mon copain physicien a retoqué le raisonnement de mon copain mathématicien, considérant que l’approximation qu’il utilisait était catastrophique. J’ai supprimé le post du coup.)

Alors pourquoi elle augmente à mesure que l’on dynamise pour atténuer de plus en plus l’impact?

Pas spécialement envie de prendre le temps de comprendre et répondre au reste du coup vu ta manière de tout supprimer lorsque ça ne te convient plus…

Ce n’est pas correct d’un point de vue mécanique. C’est la gravitation terrestre qui exerce une force sur le grimpeur, et la corde qui exerce une autre force sur le grimpeur (en direction de l’ancrage). Et c’est bien le fait que ces deux forces ne sont pas exactement en sens opposé (parce que le grimpeur n’est pas pile sous le point, comme tu dis) qu’il y a un mouvement de pendule induit (le grimpeur va s’écraser sur la paroi).

Si tu pouvais arrêter de me demander par MP de supprimer les messages où je pointe les « étrangetés » de ton raisonnement (par récurrence… sans blague…) merci.

C’est pas grave de faire fausse route, faut juste assumer.

Je laisse tout ça de côté.
Tu arrives seulement à la conclusion que dynamiser réduit l’impact d’un éventuel choc contre la falaise, ce dont tout grimpeur ayant un peu grimpé ce doute sans sortir la calculatrice.
Perso ce qui m’intéressait c’était de savoir dans quel mesure il était intéressant de plus ou moins dynamiser selon divers variables comme la longueur de corde déployée, le rapport poids grimpeur/assureur…

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J’ai posté un raisonnement qui était faux. Je l’ai admis et je l’ai supprimé, pour ne pas en imposer la lecture et alourdir la file, puis faire un démenti 2 posts plus loin. J’ai t’ai suggéré en MP de supprimer l’une de tes réponses qui du coup ne s’applique plus. Je n’ai rien à cacher, je n’ai aucun problème à admettre quand je me trompe (ou le copain qui a essayé de m’aider).

Mmmh je ne vois pas à quel moment elle augmenterait. Peux tu développer ? Intuitivement, je penserai plutôt que pour une chute chute parfaitement dynamisée, cette force diminuerai progressivement et le grimpeur s’arrêterait en douceur sans nullement taper dans la paroi.

Mais… :smile:

Je ne défends en aucun cas ce raisonnement, je posais la question pour en montrer les limites

Oui, c’est d’ailleurs ce que j’ai tenté d’expliquer plus haut.
Mais je suis parti dans des histoires de mouvement rectiligne, d’où le tacle unagi :wink:

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Le terme était probablement abusif. Je voulais simplement dire qu’on peut généraliser. Le schéma montre en quoi l’élongation de la corde réduit la vitesse. Quelles que soient les valeurs.

Bon mes enfants, on va ranger ses affaires, on plie bien sa corde, et on va rentrer en classe bien sagement.
:innocent:

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Bonjour,
je découvre ce fil de discussion, et je note que c’est un tissu d’âneries et de contre-vérités.
Pour commencer, je ne supporte pas ces arguments d’autorité : « c’est un pote qui est agrégé de physique qui … ». Si le pote en question est agrégé de physique et qu’il met des carrés dans le calcul des moments de force, il a du bol d’avoir l’agrégation… Il est tombé sur un sujet sans mécanique, ce qui parait inconcevable sur une agrégation de physique. Je préfère penser que ce pote n’existe pas… Enfin, pas avec une agrégation de physique… Ou qu’il n’a pas été consulté.

Ensuite, faute grossière du schéma par rapport à l’hypothèse de départ qui est que l’angle entre la trajectoire du grimpeur qui chute et la paroi est faible. Cette hypothèse de départ me semble vraiment fondée, car avec une trajectoire de chute qui est en fait une parabole avec au départ une vitesse horizontale relativement faible, mais par contre une accélération verticale très forte (la fameuse accélération liée à l’attraction terrestre souvent simplifiée à une constante), la trajectoire de chute peut largement se représenter sous la forme d’une droite verticale à une distance quasi contante de la paroi. Donc la composante orange de l’effet de la dynamisation qui apparait sur la figure c’est 1) n’importe quoi, et surtout 2), elle serait nulle vu le peu d’angle qu’il y a, si elle avait un quelconque fondement.

En fait, la dynamisation sert à ralentir le grimpeur qui tombe entre le moment ou la corde commence à être en tension, et le moment où l’assureur et l’élasticité de la corde ont totalement compensé l’accélération liée à l’attraction terrestre… Donc réduire le nombre de g que prend le grimpeur en chute libre lorsque la corde le retient. C’est du confort pour le grimpeur et de l’usure en moins pour le matériel de sécurité.
Donc pour les mécaniciens zélés, c’est la relation fondamentale de la dynamique qui s’applique sur la première partie de la chute, Ceux qui sont allés jusqu’à un bac scientifique ont vu ça en terminale pour un objet ayant une masse concentrée sur un point. Pour un être humain (on voit ça en prépa), il faut utiliser des torseurs, mais le modèle de torseur pour un être humain n’est pas trivial. je ne vous ferai donc pas les calculs, même pour un cas de dynamisation parfait… En plus, la dynamisation parfaite est impossible à atteindre en pratique.

Donc, si on en revient à la vitesse d’impact : elle est liée à la vitesse du grimpeur qui chute lorsque la chute est bloquée par l’assureur et que la corde est totalement tendue. Là, c’est la loi de conservation de l’énergie cinétique qui s’applique, et globalement, la vitesse horizontale à l’impact va être la même que la vitesse de chute au moment où la corde est bloquée et statique. Donc dans le dessin qui a été donné, que l’impact soit au niveau de la corde verte ou de la courbe rouge, on aura sensiblement la même vitesse : celle du grimpeur qui chute au moment ou ces deux courbes de couleur démarrent. C’est donc avant ce point sur la trajectoire que l’assurage dynamique doit permettre de réduire la vitesse du grimpeur qui chute.

Pour conclure sur la chute sur une paroi verticale, sachant aussi que dès que la corde commence à être en tension, le grimpeur se rapproche de la paroi, il n’ya que peu de temps pour compenser les effets de l’accélération terrestre par une accélération dans le sens opposé. En général, on dit qu’il faut avancer d’un mètre (ça doit ne faire que peu de décimètres sur la corde en fonction de l’angle que fait la corde par rapport à la verticale ou l’horizontale suivant que vous préférez travailler avec des sinus ou des cosinus). Il est clair qu’avec plus de dynamisation, le grimpeur n’aura pas complètement décéléré et va taper la paroir à vive allure. Dans le cas d’un assureur vraiment plus léger que le grimpeur, ne surtout pas dynamiser. Le corps de l’assureur qui est projeté contre la paroi est déjà une dynamisation trop importante par rapport au cas idéal.

Et enfin, pour répondre à la question initiale, dans le cas d’une dalle inclinée positivement par rapport à la verticale, surtout ne pas dynamiser. Ca réduira la longueur de chute sur laquelle le grimpeur se fait déchiqueter.

Voilà la justification de l’intérêt de l’ssurage dynamique sur le principe. Pour les calculs, c’est monstrueux. C’est pourquoi on ne les fait pas. Du coup, c’est par des expérimentations que ces concepts sont validés, et il y a des vidéos qui trainent un peu partout sur Youtube et site similaires de ces expérimentations.

@+

Philippe

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Bonjour Philippe,

J’ai lu rapidement en diagonale car j’ai plus eu l’impression que tu t’adressais à Petitberger qu’à moi.
Ce n’est pas moi qui ait produit le schéma, ni ait évoqué mes amis agrégés.

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Merci pour ton intervention.

Je suppose que tu es allé lire l’historique du post que j’ai supprimé. Ce n’était pas mon pote physicien qui était à l’origine de ça, mais un autre pote mathématicien ; quand j’ai fait relire à mon pote physicien, il m’a dit que tout était faux, c’est pour ça que j’ai supprimé. (Et d’ailleurs je suis peut-être à l’origine de certaines erreurs lors de ma recopie…)

Je continue ma lecture de ton post un peu plus tard…