Si vous avez deux minutes *, vous pouvez écouter Le Téléphone sonne d’hier, sur les effets psychologiques individuels et sociaux du confinement. Fabienne Sintès posait les bonnes questions (comme d’habitude), et j’ai trouvé qu’une des deux invités répondait à côté de la plaque souvent, mais l’autre, avec une vision « psychologue sociale », donnait un recul à certains enjeux. Il n’a fallu que deux minutes en début d’émission pour qu’elle signale que dans tous les contextes épidémiques sur lesquels elle a pu travailler ou se documenter, dès le départ, surgissaient les notions de « héros » et de blâme.
Les héros… Nos soignants. Quand c’est l’Etat qui le leur dit ils doivent avoir envie de mordre. Par contre les applaudissement à 20 h… Je vois ce soir, ça a l’air de prendre !
Le blâme… Pour l’instant médiatiquement et sur Internet le jogger semble un bon outsider. L’Etat serait le meilleur candidat, mais tant qu’on a le jogger on ne tapera pas trop dessus. Ou le chercheur de morilles… Qui gagnera la palme du bouc ?
- alors cette expression, dans deux semaines on ne pourra même plus l’écrire, l’écran explosera sous la rage de celui qui lit.