Initiative Terrain d'Aventure

Posté en tant qu’invité par alex:

Ce message a déjà été placé sur le forum Alpinisme, excusez moi pour la redondance ! Nous avions lancé dans une précédente discussion une invitation pour une réunion vendredi dernier à Grenoble. En voici un compte rendu. Merci à tous pour votre participation au débat qui a permis de lancer cette initiative !

Le débat avance mais n’a pas de fin : Où commence le sport et où s’achève l’aventure ? Où débute la haute montagne et où se termine la moyenne montagne ? Et là que fait-on : Une grande couenne ou une voie aseptisée ? De l’alpinisme au rabais ou de l’escalade engagée ? Du libre équipé ou de l’artif déguisé ? Et d’où vient l’effet amnésique du spit ? Et Tronc Feuillu dans tout çà ?
Toutes ces questions n’ont pas de réponse absolue et viennent diviser deux populations qui partagent le même espace en ayant beaucoup de mal à se comprendre : les grimpeurs qui veulent pratiquer leur sport dans un joli cadre contre les alpinistes qui cherchent à se confronter aux éléments naturels.

Jusqu’à peu de temps, pas de panique : il y avait de la place pour tout le monde, du moment que les goujons des varappeurs se tenaient à distance des fissures dégoulinantes affectionnées par les montagnards. Mais il semblerait que le réchauffement global ait provoqué un drôle de printemps : on voit aujourd’hui des plaquettes fleurir sur nombre de petits sommets de notre région, dont les ascensions sont parfois modestes mais riches d’histoire.
S’agit il de nouveaux itinéraires exploitant la configuration particulière des lieux pour en tirer de nouvelles lignes ? Pas du tout, il s’agit d’itinéraires généralement classiques, d’un intérêt technique discutable, puisant leur charme davantage de leur mystère que de leur difficulté. Et les motivations des rééquipeurs restent obscures, d’autant que ces derniers préfèrent garder l’anonymat…

Or ces aménagements viennent baliser et segmenter l’espace rocheux, le rendant ainsi impropre à l’activité de découverte qui fait le plaisir du montagnard. Alarmés devant l’urgence de la situation, nous sommes sept défenseurs d’une pratique autonome de l’escalade à nous être réunis à Grenoble vendredi dernier, avant que l’invasion ne soit irréversible : Alexis, Bubu, Serge, Gaël, Marie, Jérôme et moi-même. Et de nombreux sympathisants se sont associés à notre démarche en exprimant leur soutien. Loin de nos intentions de faire le procès de l’équipement des terrains dédiés à l’escalade sportive ! Notre ambition n’était que de donner un nouvel élan à une escalade en terrain d’aventure, dont les règles découlent de la pratique de l’escalade en terrain vierge de haute montagne. Et non pas pratiquer l’alpinisme de nos parents avec coins en bois et chaussures en cuir, mais utiliser à bon escient les techniques modernes de protection à l’instar de nos voisins anglo-saxons.

Premièrement nous avons appris que certaines zones restent dépourvues de rééquipements. Il s’agit par exemple d’Archiane et de certaines voies du Vercors nord. Leur sauvegarde serait dûe à la vigilance de certains ouvreurs et d’amoureux de ces sites, n’ayant pas hésité à détruire illico presto les soudaines éclosions de fleurs métalliques…
Un constat fut ensuite établi : à la question « connaissons nous dans la région de Grenoble une voie d’escalade de moyenne montagne protégeable entièrement sur coinceurs », la réponse fut négative. Hormis des itinéraires faciles relativement nombreux, la totalité des escalades connues de nous tous comportent des sections protégées par des pitons. L’explication réside dans la nature du rocher : le calcaire est raide, et ses fissures sont plus propices à la culture du gravier et du pissenlit qu’à la Dülfer. Mais aussi dans la méconnaissance des terrains : depuis l’invention des nouveaux moyens de protections (coinceurs mécaniques notamment), beaucoup d’itinéraires anciens n’ont pas été revisités et tombent dans l’oubli.

Notre première action pour la promotion de l’escalade autonome sera de procéder à un recensement des voies historiques de la région non rééquipées et dignes d’intérêt pour une escalade majoritairement libre. Nous aurons besoin pour cela de toutes sources bibliographiques et surtout de l’expérience de nos amis grimpeurs. Ensuite nous devrons revisiter les itinéraires les plus favorables à la pose de protections naturelles en vue
de les réhabiliter. A priori nous ne nous interdirons pas la purge de rochers instables ni la préparation de relais lorsque cela est nécessaire pour la sécurité des répétiteurs.

Enfin, nous publierons une sélection d’itinéraires de toutes difficultés sous forme de topos détaillés analogues à ceux des voies modernes. Les itinéraires en question n’aurons pas d’autre
ambition que de familiariser les grimpeurs de notre région avec les techniques de l’escalade autonome. Nous sommes convaincus que c’est de cette manière que nous pouvons freiner l’invasion du « spitage » des voies traditionnelles.

Et nous enjoignons tous les grimpeurs motivés à se joindre à nous : nous avons besoin d’aide pour recueillir les informations, repérer les sites, répéter les voies ou en découvrir d’autres, nettoyer le terrain et enfin réaliser les topos ! Plus nous serons nombreux, plus vite nous avancerons dans ce projet !

Enfin nous encourageons nos amis des autres régions de montagne à mener de pareilles initiatives …

Alexis (alex) pour le collectif Initiative Terrain d’Aventure

pour nous contacter :
Alexis Seguin sur alexis.seguin@laposte.net
Alexis Demongeot sur alexis@lgge.obs.ujf-grenoble.fr

Posté en tant qu’invité par françois:

enfin! un débat constructif, bravo toutes mes félicitations. Je pense comme vous ( ceux qui ont eu le courrage de se réunir pour débattre , formuler une éthique et la mettre en oeuvre immédiatement).Continuer en restant clair et simple dans vos objectifs, ne cèder pas à la facilité du cloutage systématique permettant à n’importe qui de fréquenter un espace hostile demandant concience et responsabilité individuel.Le fait de réhabilité de vieilles voies en respectant l’esprit de l’époque d’ouverture tout en utilisant du matériel actuel est le meilleur hommage que l’on puisse rendre à leur créateur.

Posté en tant qu’invité par alex:

Merci pour tes encouragements.

Vous êtes déjà une quinzaine à avoir répondu « présent ». Nous allons créer une liste de diffusion interne, pour ne pas surcharger les forums de discussions générales.

Donc si vous voulez participer aux reconnaissances sur le terrain (de belles ballades en perspective …), inscrivez vous en m’envoyant un message à : alexis.seguin@laposte.net.

A bientôt,
alex

Posté en tant qu’invité par nicolas:

cher tous,

A vous lire, il semblerait que la solution idéale soit à vos yeux:
"
A/ du moment qu’un itinéraire classique existe, il ne peut être re-equipé que dans l’esprit d’origine

B/ néanmpins, étant donné qu’on ne peut compter sur le respect de cette directive par certains équippeurs, créons une sélection de voies classiques remarquables et defendons avec acharnement (au besoin en les désequipant…)

C/ diffusons cette liste aux amoureux du terrain d’aventure.
"

Avez-vous penser comment diffuser ce recensement auprès des organismes qui financent l’équipement des voies , les bureaux des guides, tous les clubs d’escalade et d’alpinisme pour :

  1. les inviter à re-découvrir le TA
  2. les inviter a respecter les itineraires classique et notamment ces voies recensées: pas d’équipement , pas de dry-tooling,…
  3. les inviter a contribuer a ce recensement

L’important, ce n’est pas de se regrouper pour défendre le TA, c’est d’élargir le cercle de ceux qui respecte le terrain des autres.

a +

Posté en tant qu’invité par nicolas:

Peut-on admettre dans chaque massif une zone intermediaire entre escalade sportive et TA (avec peut-etre juste des relais betons) pour que les debutants ou que les encadres d’un stage puisse aller decouvrir le TA sans craindre de s’exploser ?

nicolas

PS: il m’a fallu deux ans pour me remettre d’un accident du a ma betise, je ne peux y aller que petit a petit entre falaise ecole et TA.

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Tout-à-fait d’accord.

Il semble que ce soit aussi l’esprit du texte d’Alex, je cite : "A priori nous ne nous interdirons pas la purge de rochers instables ni la préparation de relais lorsque cela est nécessaire pour la sécurité des répétiteurs. "
Si on y rajoute quelques points à demeure dans des pas hors niveau ( disons 1 1/2 au-dessus de la cotation du reste de la voie ) et particulièrement difficiles à protéger, ça me paraît un bon compromis entre les différentes positions. Ces points pourraient être très discrets ( cf l’initiative de certains équipeurs en Oisans de ne laisser que l’axe des spits ) pour ne pas gâcher la recherche de l’itinéraire.

A ce qu’il me semble, la première motivation d’une escalade en TA n’est pas de se faire peur, mais de retrouver le plaisir de « recréer » la voie, de chercher itinéraire, emplacements des protections et des relais. Un argument du type " vous n’avez qu’à ne pas mousquetonner les spits" démontre qu’on n’a pas compris ça, car la ligne de spits vous frustre de l’incertitude quant au cheminement.
Mais pour autant l’engagement n’est qu’une conséquence de cet état d’esprit, lorsque le protections sont difficiles à placer, car on peut être adepte du TA et poser trois fois plus de points qu’il y en aurait dans une voie équipée, pourvu que le rocher s’y prête…

Posté en tant qu’invité par Francois:

Il est encourageant et réconfortant de constater que pour un certain nombre d’entre nous, l’escalade est une activité plus riche que celle qui consiste à seulement acomplir une suite de mouvements plus ou moins compliqués entre deux spits.

Posté en tant qu’invité par Bubu:

A ce qu’il me semble, la première motivation d’une escalade
en TA n’est pas de se faire peur, mais de retrouver le
plaisir de « recréer » la voie, de chercher itinéraire,
emplacements des protections et des relais. Un argument du
type " vous n’avez qu’à ne pas mousquetonner les spits"
démontre qu’on n’a pas compris ça, car la ligne de spits vous
frustre de l’incertitude quant au cheminement.
Mais pour autant l’engagement n’est qu’une conséquence de cet
état d’esprit, lorsque le protections sont difficiles à
placer, car on peut être adepte du TA et poser trois fois
plus de points qu’il y en aurait dans une voie équipée,
pourvu que le rocher s’y prête…

J’acquiesce. Si je defends le terrain d’aventure, c’est parce que je me suis demande pourquoi j’allais en montagne. Est-ce pour y trouver des escalators ? Non. Une ligne de spit n’est pas un escalator. Mais c’est plus artificiel qu’une voie non ou peu equipee. Et je pense qu’il en faut pour tout les gouts. C’est vrai que la majorite des parois [peteuses] des Alpes sont du terrain d’aventure et parfois meme vierges, mais justement, une belle escalade est rare. Et une belle escalade ou l’on peut vivre une partie des emotions des ouvreurs, c’est encore plus rare. Et comme dit ailleurs, c’est pour ne pas que les terrains d’aventures ne subsistes que dans les pires parois delaissees par les voies modernes qu’il faut defendre certaines voies du reequipement.

Dans le message d’alex, je pensais qu’il fallait preciser pour ceux qui n’y ont pas trop reflechi, mais ca paraissait un peu lourd, que :
La motivation pour aller en terrain d’aventure n’est pas de se faire peur (sans materiel) ni de s’autosatisfaire de vaincre une paroi avec une débauche de matériel (sans se faire peur) et sans rien laisser. C’est juste le désir de vivre une part des mystères que les ouvreurs ont découverts. C’est l’ambition de dépasser le « à vue » entre chaque spit, pour réaliser, à l’extrème, des « à vue » sur une paroi entière.
Cet aspect me semble tres important, et il me semble que nous sommes d’accord !-)

Par ailleurs, il y a eu un debat sur la definition du terain d’aventure cet ete.

Posté en tant qu’invité par nicolas:

et notamment pour la position de Bernard Huyghe
Président de la comission d’alpinisme du CAF

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Bon, ben alors qu’est-ce qu’on attend pour le constituer, ce Collectif des Avanturistes Modérés Pour un Terrain Ouvert Classiquement Avec un Minimum de Points ?

Posté en tant qu’invité par David:

Bien vue Etienne :-)))

Posté en tant qu’invité par âlex:

Etienne a écrit:

cf l’initiative de
certains équipeurs en Oisans de ne laisser que l’axe des
spits…

??? ca veut dire qu’ils ont mis les chevilles sans les plaquettes ?

J’imagine les topos du futurs : ce ne sera plus « prendre un jeu complet de coinceurs et de friends » mais « prendre un jeu complet d’écrous et 2 chaines (pour les relais) ainsi que des clefs de 8 à 12 » et on partira avec des plaquettes prémousquetonnées sur les dégaines, ou bien les plaquettes seront déjà intégrées à la sangle de la dégaine…

l’escalade du futur !

Posté en tant qu’invité par Dom:

petite illustration du système « Z » dont parle Etienne …
http://perso.wanadoo.fr/skizo.industrie/ESCAL_degaine_Kong.htm

Posté en tant qu’invité par Etienne:

C’est ça.

On peut aussi coiffer les chevilles avec des petits coinceurs câblés, un peu moins sûr mais beaucoup moins cher et encombrant que les dégaines Kong.

Quant à l’équipement type " goujons en place, prévoir plaquettes", ça n’est pas nouveau-nouveau. Tu as même les trous pour serrer les boulons sur certains modèles de nut-keys.

Posté en tant qu’invité par alex:

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Posté en tant qu’invité par elizabeth:

en tant qu’ « anglo-saxone » (y a pas d’accents sur cet ordinateur american non plus…desolee!) je suis contente d’entendre parler des gens qui ont envie de conserver un peu les voies en montagne contre ces ‹ fleurs metalliques ›. je viens de passer une dizaine de mois en france et j’avais la bonne chance de pouvoir grimper pas mal. par contre j’avais vachement du mal a trouver des gens qui connaissaient l’escalade sur coinceurs, mon domaine prefere de l’escalade, ce qui n’est la faute de personne; mais en meme temps je trouvait que c’etait triste de ne voir que de spits sur les voies, ce qui laisse un chemin clair et parfois trop-visible pour la grimpeuse qui voudrait sortir de la foule et retrouver un peu ‹ la nature › quelque part hors l’influence visible des autres personnes. bien evidemment, la france est beaucoup plus dense du niveau de la population que les etats-unis, alors on est gate ici en ce qui concerne la solitude en grimpe. de toute facon, j’espere que plus des Francais peuvent eprouver la sensation de grimper sur coinceurs, et avec la beaute d’une voie non-equipee, et avec la responsabilite qui vient avec la necessite de placer ses propres points de protection. les deux choses sont magnifiques a mon avis, et bien que j’aime aussi l’escalade sportive, il n’y a rien de pareil quand on sort d’une voie de quelques longueurs toutes sur coinceurs et on peut regarder dessous et ne rien voir sauf la belle vue. bonne chance a vous…j’espere revenir en france un jour…peut-etre j’aurai trouve des renseignements sur des escalades sur coinceurs. j’espere egalement que vous puissiez mener des autres grimpeurs a la grimpe sur coinceurs, ce qui est geniale…et mieux pour le rocher!

elizabeth

Posté en tant qu’invité par Arnaud SL:

Au Caf de Chambéry nous faisons assez souvent des sorties en terrain d’aventure, nous proposons de l’initiation et de la formation. Je suis souvent surpris de voir le nombre de personnes qui sont intéressées par les idées portées par le terrain d’aventure : recherche d’itinéraire, complexité de la gestuelle, notion d’aventure, …

Bref autant j’apprécie les belles voies équipées, y compris en montagne, autant j’apprécie qu’on laisse un peu de place à l’aventure. Il faut respecter tout le monde et ne pas se perdre dans une pensée unique : le tout équipement.

Le club a d’ailleur pris position pour défendre cet espace.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par xavier:

Excellent !

Très bon esprit, j’espère que ça rencontrera un écho dans toute la France, même dans un magazine comme grimper…

Posté en tant qu’invité par Fara:

sorry Elisabeth, mais vu que tu es dans l’oregon (il me semble à ton adresse)… à Smith Rock, quand je me retourne je ne vois qu’un parc d’attraction avec droit d’entrée et Parking payants, des barrières de partout… Et même à Yosemite j’aperçois un monde digne de dysneyland 1000m sous mes pieds… et quand je descend du half dome j’ai l’impression d’être dans sur un sentier digne des plus beaux parc d’attraction…
Impression que je n’ai pas du tout si je grimpe aux Gillardes, à Presles ou au Sanetsch (pour nos amis CH)… Ou en montagne dans des voies Piola ou Cambon… comme quoi le coinceur n’est pas le secret unique d’un monde plaisant :-)) (pour ne pas dire sain!)

Posté en tant qu’invité par phil:

oui tu à raison rien de plus beau que de grimper sur coinceur mais cela veut dire aussi accepter de grimper 2 cran en dessous que sont niveau car la chute est inacceptable:
point d’assurance moins sur et quelquefois relativement distant , pas de ligne de spit donc voie à décoder mais, quel plaisir!!! le véritable bonheur et tant pis pour les fous de salle .
Grosses bises et bonnes fêtes