Himalaya, Karakoram : suivi des expéditions

belle descente à skis de Bartek Ziemski. Accompagné du photographe Oswald Rodrigo Pereira, le Polonais a d’abord atteint le sommet (sans oxygène et sans assistance logistique) après une ascension éclair de 10 heures depuis le camp 3, avant de se lancer dans la descente.
La grande glissade l’a conduit jusqu’à la limite de la neige, à 4 800 mètres : « Trois rappels ont été nécessaires au niveau des séracs entre les camps 2 et 3 », précise Oswald Rodrigo Pereira. Une jolie performance qui n’est pas une première puisque le Français Yves Morin avait déjà descendu l’Annapurna depuis la pyramide sommitale en 1979. La descente avait ensuite été répétée en 1995 par les Slovènes Davo et Drejc Karnicar.

Yves Morin était mort en descendant les corde fixes entre les camps 4 et 3 (3 et 2 aujourd’hui ?).

Oui, c’est surtout qu’à l’époque on passait sous la faucille (grande barre de séracs à droite) alors que maintenant on passe à gauche dans les séracs (un peu moins expo).

Bartek a ensuite skié le Dhaulagiri (1ere descente intégrale, sans ox et 1ers summiters de la saison -pas de trace et sans cordes fixes en haut-) Bartek Ziemski signe la première descente à skis intégrale du Dhaulagiri

Bartek a ensuite participé au sauvetage de Carlos Sauria 84 ans (un ancrage de corde fixe a lâché vers 7700m, un sherpa de tête a fait un strike dessous et Carlos a eu une jambe cassée, il a été descendu en traîneau jusqu’au camp 2 6500m puis hélico) https://www.altitude.news/suivre-les-expeditions/2023/05/19/carlos-soria-jambe-cassee-dhaulagiri-evacuation/

2 Likes

Échec pour Jornet dans le couloir Horbein

https://www.nnormal.com/fr_FR/content/pure-alpinism?utm_source=email&utm_medium=newsletter&utm_campaign=KilianChallenge&utm_content=KilianChallenge-FlashNews-25052023&utm_term=fr

1 Like

Échec ?
k.Jornet a dit que tout était parfait et qu’il avait passé une bonne journée là haut malgré des conditions périlleuses
Et qu’il était revenu vivant auprès des siens .
C’est l’essentiel.

2 Likes

But si tu préfères.

Jolie performance

2 Likes

:+1:

Pas de news sur Harila ? :smiley:
Elle a apparemment tiré son jumar jusqu’en haut du Manaslu, programmé généralement à l’automne.
Y reste plus que les 8000 du Karakorum.

Elle mérite quoi en terme de notoriété ? C’est une super-athlète qui doit avoir un sacré bras à force de tirer sur une corde. Mais est-ce que l’on peut encore parler d’alpinisme à ce niveau de logistique (elle ne porte même pas son sac d’après les dires des Sherpas).

Controverse ajoutée par Mingma G, les sherpas et le matos serait droppés directement par hélico au camp 2 et 3, et la trace serait donc faite à la descente (sans porter le matos en altitude).

https://explorersweb.com/controversy-harilas-team-summits-manaslu/?fbclid=IwAR388uuPY_-FzCtcPB3iX8L4fQAh9_uxn4kRF-9oiS8dMyyDDUmA3Fy3Jb0

2 Likes

Un complément d’avis/d’info chez Alpine Mag:

Ben en notoriété elle mérite ce qu’elle aura.
On n’a pas trop suivi jusque-là.
Sion en parle plusse ça lui fera plusse de notoriété. Voilà quoi.

Mouais bon :wink:

Bluffé par tant d’économie de moyens, de légèreté!
Je suis sûr que le pilote de son Boeing au décollage à Genève a essayé d’économiser un max de carburant
Ses fringues, c’est clair et net, sur les photos, c’est de la 2nde main!
Au Manaslu, il était parti d’un CB tout en simplicité - des tentes de récup vous dis-je
Sur la route du sommet, il n’y avait que de petits camps d’altitude, à peine de quoi s’abriter
Une photo de la bannière de son sponsor Ilem Group ? une petite et modeste boîte familiale suisse…

Si à 21 ans, que tu t’es pas déjà financé 3 expés sur des « 8000 » (!!!), c’est que t’as raté ta vie

Ca me fait plus rêver tout ça… Je suis désolé, mais je trouve que cela sonne creux.

Ou alors qu’il parle de son échec à la face sud du Lhotse en 2022, ou de son remord à prendre a minima 1 fois l’avion par an pour aller dans des pays qui vont crever d’inondations ou de canicules. Cela me le rendrait plus sympathique :slight_smile:

1 Like

Ok d’accord fin de l’himalayisme alors sauf pour les locaux et encore à condition qu’ils évitent les vols internes.

Ben… peut-être revenir à une sorte de « normalité », où l’on va dans l’Himalaya que 3-4 fois dans une vie, dans une carrière d’alpiniste. Ou alors ils font comme avant : ils prennent plus de temps, il y vont en bateau, en train, en bus, en camion… comme dans les années 30, 50, 60, et mêmes 70, durant lesquelles ont été accomplis des exploits dans l’Himalaya

Pourquoi les sportifs de haut niveau ne font-ils pas l’effort de ne plus prendre l’avion de manière frénétique ?
A eux d’avoir un minimum de créativité et de courage face à leurs sponsors pour redéfinir les normes de la performance

Rien ne les empêche aussi de déménager et d’aller vivre là-bas.

5 Likes

C’est vrai que cela interpelle ces voyages à l’autre bout du monde, ces débauches de fric, qui en plus participent au grand réchauffement climatique, pendant que d’autres crèvent de faim, de chaud, de pollution, que des gens meurent sur des bateaux de fortune, en espérant se réfugier chez nous…

Oui pourquoi pas. Ça viendra peut-être. C’est peut-être difficile à concilier avec la top performance d’aujourd’hui (temps passé dans les transports donc pas sur les montagnes, baisse de forme possible puis pas d’activité rémunérée pendant tout ce temps, guide ou autre)
A l’époque ils n’avaient pas le choix donc tout le monde était à égalité sur cette manière de faire.
C’est sans doute plus difficile de revenir en arrière si tout le monde ne joue pas le jeu.
Mais oui ca peut être une piste. Peut-être même que ça pourrait finir par intéresser des sponsors en recherche de verdissement de leur image… (pour pas dire greenwashing)

Il suffit de redéfinir la performance pour qu elle colle à nos impératifs écologiques. « L excellence en alpinisme » (pour reprendre le titre d une thèse super) a évolué au fil du temps !

Les Millet, North Face, Petzl et autres piolets d or doivent arrêter de valoriser à outrance des performances qui impliquent des aventures consommatrices d énergies et polluantes. Moi ça me choque de valoriser une meuf qui va sprinter sur le mont Vinson (entre le carburant de l avion, les textiles, la logistique…). Le Dod, reviens avec tes « tours » pas loin de chez toi !

Quant au « temps passé dans les transports », et l absence d activité rémunérée que tu cites, fut un temps pas si lointain chez les alpinistes américains, britanniques ou autres polonais, où l on retrouvait des ouvriers/employés, chômeurs, quasi-marginaux et autres personnes se tenant à l écart du capitalisme qui se debrouillaient et se souciaient peu d avoir à gagner 30 000 euros par an tt en partant en expé.

C est un fait, l alpinisme de haut niveau s est fait bouffer par le capitalisme, le capitalisme va se faire bouffer par la crise climatique, donc l alpinisme de haut niveau va se faire bouffer

Et pourquoi pas à vélo et à la bougie et sans oxygène tant qu’on y est ! :joy:
Le seul et l’unique :


De la suite dans les idées.
En 2023.

En 2013.
image

Il y a quelque chose qui a changé dans les perspectives et pratiques depuis 2013 ?

Bref à fond la forme Kristin H. !
On a qu’une vie !
Les yatchs vogues !
Les jets privés volent !
Macron caracole !
Ne les écoute pas les grincheux ! Fonce !:rainbow::pray:t3::muscle:t3:

2 Likes

Un bilan du printemps dressé par Montagnes Mag:

45 . C’est le nombre de jours qu’il a fallu à la Norvégienne Kristin Harila pour gravir neuf 8 000 entre le Shishapangma le 26 avril et le Manaslu le 10 juin. Top délire.

:slight_smile:

La saison commence au Pakistan,l’Ogre,le Tirich Mir des sommets pas souvent parcouru

2 Likes