Headpointing #@&%

Posté en tant qu’invité par Nounours:

Tof a écrit:

C’est quoi ton job? Commercial, Marketing ? Si ce n’est pas le
cas, tu devrais penser à te reconvertir. Tu battrais à plat de
couture pas mal des commerciaux que je connais.

Ouais, il fait quelques apparitions dans Tintin sous le pseudonyme de Séraphin Lampion

Posté en tant qu’invité par Tof:

Interessant.

Est ce que le Pink Point vient également des Allemands?

Pink Point : enchainement de la voie après travail avec les protections en place.

Posté en tant qu’invité par axxel:

bon et bien je m’auto réponds: après un visionnage soutenu de hardgrit, on dirait bien qu’ils bidouillent des moulinettes avec des sangles et des cordes dans tous les sens, passque tu understand, il te le faut pas abimer le top du rocher non plous avec de la spit !

il semble donc que l’éthique est respecté jusqu’au bout… sauf que, après un autre visionnage encore plus intense, j’ai remarqué que certaines voies sont pleines de graffitis, du style « I love you Margareth », « merde à celoui qui le read », « was here, 06-06-57, rouzo) », etc… et que par ailleurs, à un moment, il y en a un dans la vidéo qui fait un réta en mettant le doigt dans un graffiti.

Du coup:

graffiti dans le gritstone= prise taillée

« prise taillée » x « doigt dans le graffiti » = pas éthique pour un penny

« pas éthique » / « je me la pète avec mon rocher pas équipé » = les Anglais sont vraiment des nains, donc je retourne tranquille sur mon échelle à spit.

Posté en tant qu’invité par bruno F … (pseudo):

Je suis interpellé … je réponds donc …
Grimper en acceptant l’accident je connais mon cher Christophe (j’ai même quelques séquelles d’un headpoint raté au Triolet)… j’ai pratique l’alpinisme à un niveau « minimum » et si tu n’as pas de sac dans les Jorasses ou les drus tu es obligé d’avancer à corde tendue sans te protéger si tu veux être de retour à Cham, ou à Courmayeur, le soir :-)) … selon moi c’est justement cet aspect qui fait le charme de l’alpinisme (et qui m’a fait stopper quand j’ai eu qq responsabilités familiales :-)). Et ce plaisir n’a rien à voir avec le respect du rocher mon cher Christophe.
Corollairement il semble que c’est l’aspect inverse qui fait le charme (et l’engouement) de l’escalade sportive (tout pour le geste sportif pur … sans penser au risque).
mon avis sur Le head anglais … il se pourrait que l’absence de grandes parois permettant de pratiquer un alpinisme engagé chez eux les a poussés à reproduire cette pratique à l’échelle réduite de leurs écoles d’escalades.
Plutôt que de discuter sur la pratique, il me semblerait plus juste de débattre sur ce que représente la pratique de l’escalade sur sites d’une seule longueur en 2006 (et pas de débattre avec nostalgie sur ce que représentait avant cette pratique).
A mon avis cette activité n’a plus aucun lien avec la tradition de l’alpinisme … (cette affirmation n’engage que moi) en tout cas j’ai évolué avec cette vision de la création dans les années 80/90 d’une nouvelle pratique plus proche de la gymnastique que de la confrontation avec une nature plus ou moins hostile …
Il m’a semble également logique de faire basculer aussi dans cette forme de pratique les sites que je qualifie de plus ou moins touristiques (genre Presles ou le Verdon).
Quand au head … perso si je reprenais le goût de l’engagement (ça risque rien…) je monterai plus à Leschaux pour la Desmaison que d’aller faire des moulinettes de qq mètres pour ensuite tester mon courage devant témoins !!!
Mais bon cette pratique un peu ridicule au premier regard a donné de grands exploits en Himalaya (genre les voies Fowler), donc pas si nul que ça … ils font avec ce qu’ils ont les british (comme les tchèques quand ils pouvaient pas sortir de chez eux :-)) ensuite ils finissent par aller se faire plaisir et bronzer en grimpant sur les falaises aseptisées du sud de l’Europe … puis si ils aiment ça, ils assurent le coup question aventure dans les grands massifs montagneux du monde!

Posté en tant qu’invité par Minette:

Tss, tss axxel, les Anglais sont des nains, je te l’accorde, mais ils sont surtout des grosses tarlouzes, euh des homosexuels plus ou moins refoulés qui engagent comme des malades.

Chouette analyse Bruno F, dommage qu’on sente une forme de dédain quand tu parles de la « grimpe-gymnastique ». Je défendrais bien la « grimpe-gymnastique », s’il s’agit d’une recherche gestuelle sans prise de risque mais bon, je déteste la gym. Celle qui se pratique en justaucorps moulant dans un club déglingue le corps et le psychisme des gamins. Lynn a commencé comme gymnaste, mais elle a eu du bol, elle a rencontré l’escalade à l’âge où Nadia Comaneci entrait dans la légende…

Posté en tant qu’invité par Tof:

il se pourrait que l’absence de grandes parois permettant de pratiquer un alpinisme engagé chez eux les a poussés à reproduire cette pratique à l’échelle réduite de leurs écoles d’escalades.>>>>

C’est fort probable. De la même façon, il est possible que nous ayons équipés, voir sur-équipés, toutes les couennes en France car ce n’était que de l’entrainement (Ecole d’escalade) pour le « vrai jeux » qui se passait en montagne. Les écoles ne servant que d’entrainement permettant de monter le niveau pour la montagne.
Les couennes sur coinceurs sont une fin en soi pour les anglo-saxons alors que pour les Francais, les coinceurs permettent uniquement de faire des voies en Montagne.

Il m’a semble également logique de faire basculer aussi dans cette forme de pratique les sites que je qualifie de plus ou moins touristiques (genre Presles ou le Verdon).>>>

Là, je ne suis pas d’accord.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Tof a écrit:

C’est fort probable. De la même façon, il est possible que nous
ayons équipés, voir sur-équipés, toutes les couennes en France
car ce n’était que de l’entrainement (Ecole d’escalade) pour le
« vrai jeux » qui se passait en montagne. Les écoles ne servant
que d’entrainement permettant de monter le niveau pour la
montagne.

Je ne le dirais pas comme ça, entre les sites d’initiation (écoles) et les sites « montagne » (notion plus difficile à définir) il y a les sites d’escalade tout court, sites de couennes plus difficiles que les écoles ou grandes voies sportives ou les points limitent l’engagement sans le supprimer et tentent de limiter au mieux les pas expos.

Les couennes sur coinceurs sont une fin en soi pour les
anglo-saxons alors que pour les Francais, les coinceurs
permettent uniquement de faire des voies en Montagne.

C’est là qu’on voit que le terme usuel « montagne » n’est pas clair. Une grande voie TA sur un site d’altitude modeste genre Calanques, Verdon ou Aravis n’est pas plus en montagne que la grande voie sportive juste à côté. Et une grande voie sportive parfaitement équipée mais à 2500m est en montagne sans peut-être être une voie « montagne ».
Pourquoi ne pas dire « sportive » et « terrain d’aventure » et réserver le terme « haute-montagne » à ce qui touche réellement à l’alpinisme ?

Posté en tant qu’invité par Christophe M.:

bruno F … (pseudo) a écrit:

Et ce plaisir n’a rien à voir
avec le respect du rocher mon cher Christophe.

Pour toi peut-être.
Tout le monde ne grimpe pas pour les mêmes raisons, que ce soit en montagne ou en grimpe.
Certains pour le défi, d’ autres pour l’ évasion et la découverte même si c’ est dur et exposé.

Posté en tant qu’invité par Nukem:

Tof a écrit:

C’est fort probable. De la même façon, il est possible que nous
ayons équipés, voir sur-équipés, toutes les couennes en France
car ce n’était que de l’entrainement (Ecole d’escalade) pour le
« vrai jeux » qui se passait en montagne. Les écoles ne servant
que d’entrainement permettant de monter le niveau pour la
montagne.

Je ne suis pas sûr que ce soit l’explication. Quand je vois l’équipement original (ou ce qu’il en reste) de site ayant un peu d’histoire, comme par exemple la Martinswand, on peut pas dire que c’était sur-équipé.

Je serais assez d’accord avec l’analyse de Bruno. Les couennes sont devenues une activité à part entière où la majorité des pratiquants semblent vouloir exclure le risque autant que possible.

Posté en tant qu’invité par Tof:

Les couennes sont devenues une activité à part entière où la majorité des pratiquants semblent vouloir exclure le risque autant que possible.

Tu as raison. Je n’y étais pas mais auparavant les couennes étaient bien le terrain d’entrainement pour le « vrai jeux » en Montagne. D’où le nom Ecole d’Escalade.
L’essentiel pour un outil d’entrainement est de pouvoir s’entrainer.

où la majorité des pratiquants semblent vouloir exclure le risque autant que possible.
Etant donné que la quasi totalité des couennes Francais sont équipés à demeure, il y a peu de raison pour que les pratiquants souhaitent quelque chose qu’ils ne connaissent pas.

L’outil d’entrainement actuel étant plutot le mur ou le pan, nous pourrions peut être diversifier la grimpe dans nos couennes Francaises en enlevant l’équpement à demeure des couennes pouvant se faire sur coinceur.
La mixité Trad/Sportif est vraiment enrichissante pour tous.

Posté en tant qu’invité par rouzo):

…si vous laissiez un « vrai » mail sur vos messages, ce serait plus simple…
« No spam », vous dites lorsque l’on clique sur votre petit nom de forumeur…

La solution reste de coder votre adresse, un genre de machin-truc du genre :
axxel At free.fr… et ça marche très bien.

Du coup, je suis obligé de vous répondre devant tout le monde…

" j’ai remarqué que certaines voies sont pleines de graffitis, du style « (…) »,
« was here, 06-06-57, rouzo »

On se connait ???…
Je suis né le 10 octobre 1957…
soit le 10-10-57 !

o))

pierre

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Bruno F … pseudo:

couenne et salle c’est la même chose à présent … c’est juste un problème de météo :-))
ci dessous un extrait d’une texte de mes pages perso… qui résume bien l’évolution … l’escalade en école est en 2006 une activité sans aucun rapport avec l’alpinisme ou la pratique que j’ai rencontré à mes débuts.

En 1970, lorsque j’attaque mes premières ouvertures dans les Préalpes, les coinceurs ne sont pas imaginés, les baudriers sont complets et rudimentaires, les dégaines n’existent pas, la corde simple n’est pas de mise, la corde de rappel standard est de 60m, la cotation réservée à l’élite est le VI en chiffre romain (notre 6b actuel). Rares sont les escalades qui se conçoivent sans un marteau et quelques pitons, équiper une voie par le haut même sur des falaises minuscules n’a été envisagé par personne, le spit auto forant est absent du catalogue… Les compressions utilisés par les Suisses au bouclier étant d’un maniement difficile, ils restèrent exceptionnels. Il est intéressant de noter que ce ne sont pas les mentalités qui évoluèrent mais plutôt la technologie qui modifia les comportements… et les perceuses à pile en sont le reflet absolu.
Autre différence assez fondamentale, l’alpinisme est un tout. Depuis le ski de rando l’hiver jusqu’aux vacances d’été à Chamonix c’est une continuité… On grimpe en Vercors (même à Presles) comme à Chamonix mais aussi comme à Buis les Baronnies, (voir extrait du topo des années 70), les Calanques ou Buoux. Nous utilisons des Terray Saussois (grosses pompes rigides … mais efficaces sur les grattons et les étriers). Sans raison éthique, les premières ne se gravissent que du bas, même en école (sans doute par manque d’imagination). Le top du top de l’équipement en place reste le piton planté à la masse et scellé avec du béton! La météo n’existe qu’en discutant avec les locaux et les topos de toute la France tiennent dans une boîte à chaussure ! Voilà le décor…
Et le Vercors dans tout cela?Il représente d’abord un terrain d’entraînement … juste après les Calanques à Pâques, il donne une certaine confiance pour affronter une montagne où la technicité est bien moindre. Celui qui passait sans bivouac au pilier Livanos d’Archianne pouvait envisager les grandes face nord… car ce qui rebute les alpinistes de l’époque c’est bien plus l’annonce technique de certains passages (les dalles grises de la Walker par exemple) que l’engagement ou le mixte… Le cinquième degré est une cotation qui pose la question de… pourrais-je faire le passage ?
Fréquenter le Vercors pour les grimpeurs de ma génération, est également motivant, car le calcaire nous renvoit l’image valorisante du pur grimpeur, en opposition à celle du lourd montagnard associé au granit…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Tof a écrit:

L’outil d’entrainement actuel étant plutot le mur ou le pan,

Je ne pense pas que ce soit vrai, le mur et le pan peuvent être des outils d’entrainement mais les grimpeurs vont de préférence s’entrainer/pratiquer en falaise (quelle différence entre entrainement et pratique quand on ne fait pas de compétition ?)
Et puis s’entrainer pour quoi ? Pour les couennes que tu te proposes de déséquiper ?

nous pourrions peut être diversifier la grimpe dans nos
couennes Francaises en enlevant l’équpement à demeure des
couennes pouvant se faire sur coinceur.

Si il ne s’agit que de s’entrainer l’équipement en place ne gêne absolument pas.

La mixité Trad/Sportif est vraiment enrichissante pour tous.

« Trad » est sans doute un terme mal choisit, le principal outil utilisé dans dans ce que tu appelles « Trad » étant le friend, un truc relativement récent. Pourquoi ne pas utiliser le terme courant de terrain d’aventure ?

Posté en tant qu’invité par Agent 007:

J2LH a écrit:

quelle différence entre
entrainement et pratique quand on ne fait pas de compétition ?

L’entrainement est une activité qui inclue une part de pratique, mais cette part de pratique est spécifique.
Par exemple, tu vas faire des séances plutôt orientées lactique et puissance, d’autres plutôt aérobie et continuité, d’autres ou tu vas travailler des mouv’ spécifiques, axer sur des points faibles, etc…
De plus, l’entrainement ne comprend pas que de la pratique, il y a aussi du travail purement aérobie (jogging par exemple) des assouplissements, des étirements, de la musculation spécifique, éventuellement de la gym, etc…
Et il n’est pas indispensable de pratiquer la compétition pour s’entrainer : il suffit d’être un grimpeur pas très doué (comme votre serviteur :slight_smile: ) pour en ressentir le besoin !!

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Agent 007 a écrit:

L’entrainement est une activité qui inclue une part de
pratique,

Je n’espérais pas une définition de l’entrainement. Le terme de pratique est sans doute mal venu mais ce que je voulais dire c’est que l’on s’entraine pour quelque chose, pour faire de la compétition par exemple ou pour faire des grandes voies mais la couenne équipée ou même la salle peuvent être pratiquées pour elles-mêmes. Quand tu proposes de déséquiper les couennes tu ne sembles considérer qu’un aspect de la couenne équipée.

Posté en tant qu’invité par Agent 007:

Zut, raté…

J’ai volontairement glissé une grosse connerie dans mon message en espérant que tu parles la dessus (puis laisser les autres te répondre etc…)
La filiere lactique est une filiere aérobie, c’est même la dernière des filières, celle qui vient après l’aérobie alactique, c’est celle qu’on essaie de retarder quand on travaille la continuité…
La puissance pure, c’est la filière anaérobie !!
Raté, tant pis (je suis un peu triste quand même…)

J2LH a écrit:

Agent 007 a écrit:

L’entrainement est une activité qui inclue une part de
pratique,

Je n’espérais pas une définition de l’entrainement. Le terme de
pratique est sans doute mal venu mais ce que je voulais dire
c’est que l’on s’entraine pour quelque chose, pour faire de la
compétition par exemple ou pour faire des grandes voies mais la
couenne équipée ou même la salle peuvent être pratiquées pour
elles-mêmes. Quand tu proposes de déséquiper les couennes tu ne
sembles considérer qu’un aspect de la couenne équipée.

Posté en tant qu’invité par Gepi:

Agent 007 a écrit:

Zut, raté…

J’ai volontairement glissé une grosse connerie dans mon message

D’habitude, je dis plutôt : « C’était pour voir si vous suiviez ».
;O)

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Agent 007 a écrit:

J’ai volontairement glissé une grosse connerie dans mon message

Tu parles, non seulement j’ai lu ton message en diagonal mais en plus je n’y connais rien alors…

Posté en tant qu’invité par Gepi:

J2LH a écrit:

Tu parles, non seulement j’ai lu ton message en diagonal

mais en plus je n’y connais rien alors…

Mdr !
J2, tu t’amuses ?
Un peu comme ma fille qui agite une pelotte de laine sous le nez de son chat ?

OK je sors

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Gepi a écrit:

J2, tu t’amuses ?
Un peu comme ma fille qui agite une pelotte de laine sous le
nez de son chat ?

Ca doit être un truc comme ça.