Financement des ouvertures de voie : blockchains et cryptomonnaies

En quoi est-ce un problème qui empêche de grimper, d’ouvrir, d’aller en montagne, etc. ?

Est-ce le besoin premier des utilisateurs, écrire l’histoire de l’escalade ? Et pour les historiens, tu leur donne les mêmes documents qu’ils en font chacun une interprétation historique différente, cqfd ce n’est pas en fiabilisant des sources que l’interprétation et le sens donné à ces sources seront univoques : inutilité de la blockchain pour ce cas d’usage.

On évolue dans un milieu naturel, soumis à des aléas temporels, météorologiques et géologiques. Il y a aussi une infinie étendue des paramètres de risque directement liés à la compétence des pratiquants. Ces informations, l’ensemble de ces paramètres, et leur dynamique, ce n’est pas une blockchain qui permet de le gérer ni d’apporter une solution.

On a déjà toute l’information dont on a besoin pour aller grimper puisque, même sans information, on peut aller grimper : preuve en est les ouvreurs et les grimpeurs qui font des premières. Là encore, pas de besoin de certifier quoi que ce soit. Et heureusement que dans notre liberté on a encore le droit d’avoir des spots secrets, des infos non partagées, voire des infos effacées : le monde que tu décris est une dystopie.

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Aldous Huxley

Tu sais, les droits d’auteurs et produits des ventes issus d’un topo sont parfaitement traçables et tracés, à commencer par les banques et le fisc : aucun besoin d’une blockchain pour résoudre un problème qui n’existe pas …

Ton truc suppose que les gens ont envie d’entrer dans le jeu. Si on veut pas jouer, on ouvre des voies on les répertorie sur des topos papier ou internet ou ce que tu veux et l’utilisateur va continuer à faire au plus simple, c’est-à-dire aller grimper les voies sans se casser les pieds avec le recours à une solution technologique. Dit autrement, ton système pourra laisser indifférent la majorité des grimpeurs et des équipeurs.

En quoi le caractère hiérarchique d’une organisation limite-il nécessairement le crédit qui peut être accordé à cette organisation ?

D’abord toute information n’a pas vocation à être un bien commun; par exemple, le fait que des informations soit non communiquées ou non communicables, c’est-à-dire qu’elles ne soient précisément pas un bien commun, est un élément central et essentiel à la préservation des libertés individuelles et publiques. Par ailleurs, si tu observes autour de toi, ce n’est pas parce qu’une information est traitée par un organisme privé que cette information n’est pas un bien qui est rendu commun (par ex. la presse : ce sont des entreprises privées, et ces entreprises privées diffusent l’information et la certifient … y compris parfois sans la monétiser … la monétisation ne devant par ailleurs pas être confondue avec la notion de propriété).

Parfois, les grands utopistes changent le monde … et pas toujours pour le meilleur.

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???

Oui, c’est un droit et une liberté individuelle de ne pas forcément et obligatoirement vouloir diffuser une information : encore heureux que nous ayons encore le droit de ne pas vouloir sortir un topo quand on équipe une voie ou un secteur …

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Et encore heureux que du coup, d’autres aient le droit de sortir un topo s’ils le veulent.

Toutefois, il me semble quand même que c’est le rôle de la FFME de faire profiter les grimpeurs d’un accès aux falaises… Du moins c’est ce que je lis quand je vais sur leur site.

Par exemple
https://ffmect38.fr/pourquoi-un-topo/

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Mince j’avais cherché cette indication avant de poster mon message, et pas trouvé… Même maintenant, je ne vois pas l’indication dont tu parles. Je dois être un peu gueugueu. Et je ne sais pas où trouver l’historique… Pfff! Je me sens comme un boomer inadapté.

Ca donne pas trop envie de discuter, ce genre d’affirmation. Que fait l’équipeur avec ses droits d’auteur? Ce n’est pas du tout public ni traçable.

Arf ça y est j’ai trouvé. Je me sens rajeunir.

Pas mal de messages pointent avec raison la complexité du système. Par contre il faut comprendre que pour l’utilisateur lambda, l’utilisation serait très simple. Il accède à un site, où se trouvent les descriptions des voies, et s’il veut y poster ces ascensions, ou ses commentaires sur les voies, ou juste financer un équipement, il paye quelques centimes (ou millièmes) en speet.
Ca renvoie la complexité du système sur les développeurs qui interfacent les données de la blockchain. Ca, oui, c’est un gros boulot.

Il y a deux types de « services » à financer. Le service d’équipement des voies, et le service de documentation de ces voies. Jusqu’ici, on a cherché à financer le premier par le second. Avec tous les problèmes que l’on connaît. Avec le système que je propose, tous les topos papiers ou incorporant des services évolués seraient des pirates de la chaîne. Il n’y aurait pas de problème de répartition des ressources, comme tu dis, puisqu’on distingue ressources affectées à l’équipement, et ressources affectées au fait d’avoir des topos qui conviennent à nos goûts (papier ou pas, plus ou moins luxueux, plus ou moins prodigues en anecdotes, en info pratiques, géologiques, etc.)

Mais encore heureux que celui qui gagne de l’argent avec son travail puisse dépenser cet argent à ce qu’il veut… on n’est pas encore chez Melanchon. C’est quoi ton problème avec la liberté des gens ?

Mais en quoi ça nous regarde ? Ce n’est pas sensé être son salaire les droits d’auteurs ?

Ca nous regarde dans la mesure ou un de ses arguments de vente (et une des raisons pour lesquelles on achète son topo) est que ces droits d’auteur servent à financer l’équipement!

D’accord, mais cela reste bizarre de dire cela.
Si je tiens un garage automobile, je ne vais pas dire : " Payez moi pour la réparation de votre voiture et ainsi je pourrai acheter de nouvelles machines plus performantes" mais plutôt « Payez moi car j’ai réparé votre voiture ».

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Il s’ensuit que mon exemple pour illustrer les problèmes de certification était fort mal trouvé. My bad. Et c2c est plutôt bien fait, du coup.

Exactement : les droits d’auteur l’auteur a le droit d’en faire ce que bon lui semble. Si l’auteur affirme qu’il veut réinvestir dans une falaise et qu’il en fait un argument de vente mais qu’il ne respecte pas cette affirmation, au pire c’est de la pub mensongère mais on va pas dépenser des sommes folles pour mettre des systèmes de contrôle sur ce micro sujet alors qu’on parle de topos qui ne rapportent même pas le prix d’un Pc de bureau et d’une licence Microsoft… total non sens

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Bonjour,

Bernard

Bon ben alors faut aussi dire ça aux équipeurs de Buoux et d’Oppède, vu que Tribout a dit qu’il allait contribuer à l’équipement. Tiens pourtant il y a 156 messages sur le dernier fil dédié à ce sujet. Sans doute 156 messages de total non sens.

Total non sens économique de développer une solution qui coûte plus cher que le problème qu’elle prétend résoudre, à supposer qu’il y ait un pb. Après on est en régime capitaliste et libéral, on est libre : si tu veux le faire tu es libre, fait le et tu verras où ça t’amène (à rien, à la ruine, à l’effort inutile, à la gloire, au bonheur, à l’apport à la collectivité, etc).

Mais si veux des fonds et du fric pour financer ta solution va falloir te lever tôt, je crains (mais après tout on sait jamais). Tente, essaye, et puis tu nous en reparleras en faisant un retex sur ton cas d’usage. Si ça marche et délivre, go.