Financement des ouvertures de voie : blockchains et cryptomonnaies

Donc les personnes qui ont décidé de la cotation vont décider des propositions de cotation alternative? Je ne suis pas sûr qu’être juge et partie soit idéal…

J’ai pensé au début que tu étais un troll, mais on dirait que tu es sérieux… Un des plus beaux exemples à ce jour de l’adage selon lequel le blockchain est une solution en quête de problème.

Les crypto bro, nous pourrissez déjà la vie dans le monde de la photo, merci de laisser celui de la montagne tranquille. Si vous voulez tout financiériser (oh le joli néologisme) dans votre vie, franchement, je trouve ça très triste pour vous.

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on est le 1er juin, pas le 1er avril …

sérieux, allez pourrir autre chose que la grimpe avec votre techno-solutionnisme dépassé.
j’ai une solution un peu has been pour financer l’équipement : acheter les topos papier.
mais j’ai sans doute pas votre gros cerveau.

et pour les geeks, petit rappel : xkcd: Blockchain

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Ah oui c’est vrai que ça saute aux yeux :laughing:

D’un point de vue technologique, ça parait parfait. Mais dans la pratique, il faut que les ouvreurs adhèrent à ce qui leur est proposé… Je ne suis pas sur que cela leur inspire confiance comme système. Je pense que des difficultés seront présentes pour les faire adhérer à ce système, peut être plus de de difficultés encore que de passer par un tiers de confiance. En revanche, si tous les ouvreurs étaient ingénieurs informatique, là c’est sûr ça ferait un carton.

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Absolument. Outre la complexité de la solution, il y a une forte défiance / à une technologie dont certains usages sont délétères et idéologiquement associée à un anarcho-libéralisme qui, à mes yeux, craint vraiment. C’est pour ça que mon post initial est une sorte de ballon d’essai. Je ne me lancerais pas dans le développement d’une telle usine à gaz sans une communauté impliquée: le risque serait trop grand d’une non-adoption de la solution.

C’est parce que cela ne saute pas aux yeux que je le dis. Faut aller au delà des conclusions hâtives. Ca me fout vraiment en rogne, par ex., qu’on développe des blockchain pour certifier des diplômes alors qu’on pourrait faire la même chose avec des portails universitaires classiques. Mais là on est dans un cas d’usage qui justifie la techno.

J’habite en Vaucluse. Le topo papier des Alpilles est épuisé depuis des années. Le topo du Gard est… le topo du Gard :wink: . Le topo de Venasque est une… arlésienne. Le topo de Buoux fait l’objet d’une guerre d’édition, qui menace de s’étendre aux sites du Ventoux. Franchement, ce n’est pas sérieux de me dire d’acheter des topos papier qui sont mauvais, dépassés dès leur publication, ou qui n’existent pas ou qui sont des topos pirates.

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C’était pas sur la cotation que je pensais à des propositions. La modification des cotations peut sans doute être automatisée sur la base des ressentis déclarés et du style des ascensions déclarées. C’est plutôt sur les modifs de tracé, d’équipement, par ex.

et c’est sûr, la blockchain va résoudre le pb des topos du vaucluse …

Du Vaucluse… et du monde entier mon gars!

Nan mais c’est déjà foutu d’avance.
Tu pars du principe que les gars vont travailler ensemble plutôt que de s’engueuler.
Si y’a tant de problème avec les topos papier, c’est que les gars sont pas d’accord entre eux. Voire même qu’ils ne veullent pas sortir de topo (pour ne pas que « des gens » viennent grimper).

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En théorie ils ont une incitation à collaborer: le financement de leurs dépenses d’équipement, qui leur échappera si le système prend et qu’ils ne rentrent pas les infos assez vite. Mais en pratique, le principal obstacle au succès d’un tel système c’est le fait que ceux qui sont correctement financés par les topos papier vont préférer faire perdurer le système actuel.

Tu pars du principe qu’un équipeur ou un club n’équiperait pas s’il devait payer les points lui-même. Ce n’est pas ce qu’on constate. Ensuite il y a le rééquipement, mais qui n’est pas forcément fait par l’équipeur de la voie.

Je ne comprends pas, tu peux donner un exemple ?

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j’ai pas tout compris n’étant pas geek mais ce qui m’étonne, c’est qu’en tant que sociologue, tu sembles méconnaitre l’individualisme forcené, mélange d’anarchisme et d’ultra libéralisme qui règne dans le milieu de l’escalade sportive en général et dans celui des équipeurs en particulier.
Une grande partie refusera ( à tort ou à raison) d’entrer dans ton système (fut il théoriquement parfait) il me semble.

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Pour ceux qui se demandent (encore) si tout ça a vraiment un sens :

Version 1868:

Give a boy a hammer and chisel; show him how to use them; at once he begins to hack the doorposts, to take off the corners of shutter and window frames, until you teach him a better use for them, and how to keep his activity within bounds.

Plus connu, version 1962 (A. Kaplan)

“Give a boy a hammer and everything he meets has to be pounded.”

Ou la version la plus courante de nos jours :

If Your Only Tool Is a Hammer Then Every Problem Looks Like a Nail

Détails, variations, attributions et références dans:
https://quoteinvestigator.com/2014/05/08/hammer-nail/

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Si au bout d’un délai (un an?) ils n’ont pas rentré la voie dans la chaîne, et qu’un autre le fait, ils perdent les speets qu’ils pourraient obtenir.

C’est sûr mais les équipeurs défendent les topos papier au nom du coût de l’équipement.

Cela ne pose pas de problème: on pourrait attribuer le même nombre de speets en cas d’équipement qu’en cas de rééquipement.

Probable oui, mais nous avons une obligation morale à ne pas désespérer a priori de l’humanité :wink:

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