cro-magnon devait parler d’activité de plein air…et dans les sociétés dites moderne…on fait du sport dès qu’on bouge une paupière, avec sans doute une arrière pensée de compétition ?
Fashionista?
la def du dico ne conviens pas?
je trouve du coup que « escalade sportive » colle bien avec la pratique en salle, ou en école
les gens qui s’entrainent pour leur prochaine course correspondent au premier point
les gens qui grimpent pour grimper, deuxieme point, la grimpe en tete sans tirer au clou dans une couenne, c’est un jeu
c’est sur les plaquettes d’office de tourisme qu’on dit ca non? activité de plein air ca sonne plus familial que sport
oui, c’est moins sélectif pour la com…sinon la definition de wiki pour escalade sportive me plait bien : réservé à la grimpe en salle ou milieu aseptisé,filtré, climatisé, controlé,certifié AFNOR …etc…
L’escalade, c’est un « sport de l’extrême ». Voila qui est vendeur.
sur la brochure de l’office de tourisme de Paumé-les-Ploucs c’est plûtot
La via ferrata , c’est un « sport de l’extrême »,
dès 6 ans
Le problème des dévers a déjà été évoqué. J’ajouterais que les cordes ne montent pas toutes seules dans les voies et que la présence de la corde plus ou moins tendue en moulinette modifie significativement les équilibres.
je tiens a répetter que je fais nullement l’apologie de la moule. c’est juste interessant de remarquer que la pratique sportive a quand même gardé quelques traces de ses racines montagnardes
ce n’est pas parce que ce n’est pas dans le 8 que ce n’est pas de l’escalade sportive, ya pas mal de gens dans le 6 voir moins, qui font clairement de l’escalade sportive (il y a plus de m2 equipé sport verticaux que deversant en france)
bon normalement tu est sensé pouvoir assurer quelqu’un en moule sans modifier ses équilibres, si ce n’est pas le cas, c’est surement aussi le cas quand tu assures en tete
moule n’est pas sensé être un mouflage, bon ca l’est devenu un peu pour certains avec le temps
les voies ne serait pas équipées, elles auraient à descendre dans les voies
Moi, je sais pourquoi la moulinette ne s’est pas imposée. C’est parceque les illuminatis venaient d’inventer les dégaines et avaient réussi à convaincre 100% des grimpeurs de leur utilité. (alors qu’ill estt si facile de cravater les points dans le 9a ! Cette brillante réussite du marketing devrait être enseignée dans les écoles de commerce)
Et bien’ ils ont refusé de laisser s’imposer cette pratique novatrice où l’on fait monter la corde dans le relais à l’aide d’une flûte de fakir.
Voilà, j’espère avoir réussi à mettre une peu d’ordre dans cette conversation légèrement confuse …
Merci pour la vidéo.
Mes premiers pas en escalade se sont fait avec encordement à la taille avec la vieille corde en chanvre du grand-père sur des gros blocs. Je me souviens encore de la douleur aux côtes et au dos après une petite chute de 2-3m… Et les brûlures à la nuque du rappel en S (quand on 'n’a pas le coup de main on se fait piéger).
[quote=« restaud, post:48, topic:215700 »]En 87, je grimpais en EB Supergratton, inutile de distiller des inepties selon lesquelles les superguide étaient exclusives ! Les SG étaient réservées aux courses en altitude. Seule une minorité en précurseur commençait à emporter des chaussons pour les voies rocheuses d’altitude (aiguille du Midi, etc)[/quote]J’ai l’impression que tu généralises plutôt ta propre pratique. j’ai encadré des groupes d’ados en centre de vacances entre 1977 et 1987, et en falaisel’on avait adopté les chaussons d’escalade dès la fin des années 1970s (1 paire pour plusieurs au départ). Quand j’ai débuté en 1975, c’était que en grosses ou en pataugas. En montagne, jusqu’en 1981-82, je ne grimpais qu’en grosses et jamais vu d’autres faire autrement (sauf en artif) ; après cette date, cela dépendait du terrain mais on mettait les chaussons dès que possible (VN de l’Aiguille de Roc, par exemple, avec les grosses pour l’approche [les petites pointures étaient avantagées s’il fallait mettre les grosses dans le sac ], d’autant plus que les années 1980, c’est le développement des grosses… en plastique, une horreur à laquelle j’ai toujours résisté ). Pour rappel, Piola commence à équiper l’Envers des Aiguilles à l’automne 1981, et à partir de là, on était toujours en chaussons dans ce genre de voies.
Pour les dégaines, mêmes dates à peu près. En 1976, en falaise comme en montagne, c’était un mousqueton dans le piton, ou 2 si l’œil du piton n’était pas dans le bon sens, et on ajoutait une sangle nouée si vraiment cela faisait trop de tirages. En 1982-84, la dégaine cousue apparaît (cf les photos d’Edlinger à la Boule encore avec un seul mousqueton clippé, en 1982) et elle se généralise ensuite très vite en falaise et montagne quand on apprend que c’est plus securit (1 seul mousqueton dans le piton, cela peut te transformer une chute pépère en facteur 2 ; les nœuds tiennent moins que les coutures) et quand tu te souviens combien tu en chiais à cause du tirage si tu ne mettais qu’un seul mousqueton (NB: et Simond a sorti des mousquetons Cliff à 36g dans ces années-là, cela t’en faisait presque 2 pour le poids d’un seul ;-)). Donc en 1987-88, tous les gens qui sont dans les courses TD en montagne ont des dégaines (dans le PD-AD, on continue à utiliser les vieux mousquetons sans dégaines qu’on ne veut pas jeter, ce qui explique aussi la cohabitation ).
Bref, refais ton sac (de l’époque) avec ton matos de l’époque, et tu verras que toute cette évolution n’est pas qu’un effet de mode (perso, c’est un effet à 10 kilos en moins sur le dos et beaucoup plus de sécurité).
Oui, il n’a pas commencé par l’Envers des Aiguilles, mais je rapportais à partir de mon expérience et je l’avais rencontré à ce moment-là avec Marc Batard. Cela confirme que, à cette date charnière, en plus de l’alpinisme traditionnel (la majorité sur les iti glaciaires et des classiques en rocher PD), une pratique différente s’est développée très vite grâce à de nouveaux matériels (spits, chaussons, piolets, crampons pointe avant, cordes plus longues…).
Et au-delà des couleurs flashy, l’habillement aussi a connu des évolutions significatives (goretex, pantalons synthétiques…).
Aaaah, c’était pas mieux avant: le bon temps, c’était à ce moment-là … quand moi j’étais jeune !!
Effectivement pour l’habillement, les alpinistes ont suivi ce qui se faisait en ski : goretex, couleur flashy …
Au fil des années/décennies, ils se sont rendus compte que le goretex n’était pas la panacée dans toutes les situations.
Ca doit être d’autres Cliff que ceux bien connus, qui eux font 52 g.
C’est un peu le souvenir que j’ai de cette période là bien aidé par les photos. Baudrier complet en 1978, baudrier Willans en 1982. A partir de 82, le PA n’avaient plus la cote car la fabrication avait changé et les Boreal " Fire" se sont imposées.Chaussons dans dans la Rebuffat à l’Aiguille en 1981 ( on descendait l’arête soit en prenant les coques uniquement soit en mettant des chaussettes sur les chaussons ( !). Les dégaines se sont systématisées dans mon coin entre 84 et 86, avant c’était une paire de mousquetons dans chaque clou ou une sangle nouée passée en double pour le tirage et préfigurer ainsi les futures dégaines.
Finalement, les vieux qui hantent ces forums sont plus nombreux qu’il n’y paraît et il faut balancer un pavé dans la marre pour les voir timidement sortir la tête au dessus des roseaux
On dit « les seniors » aux dernières nouvelles.
Ah ! Son Excellence Monsieur le Senior s’est vexé !
Pardon, le Grand âge ! Les ephadistes, c’est très tendance